En octobre 2018, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le pape avait adressé un message au directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans lequel il précisait qu’un « regard superficiel et fugace ne suffit pas à éradiquer le fléau de la faim ». François y rappelait l’urgence d’agir concrètement, précisant qu’il était « légitime de rêver d’un avenir sans faim en 2030, seulement si l’on s’engage dans des processus tangibles ». Et d’ajouter: « Les pauvres ne peuvent pas attendre ».
Pour le pape, il convient de s’attaquer aux causes mêmes de ces drames, à savoir: le manque de “compassion”, le “désintérêt de beaucoup” et une “rare” volonté politique et sociale. Il n’est pas possible de considérer qu’il s’agit seulement d’un problème des pays pauvres, s’est-il exclamé : “Chacun de nous est concerné”.
“Nous sommes tous appelés à écouter le cri désespéré de nos frères” et à agir pour leurs droits les plus basiques, a insisté l’évêque de Rome.
Eviter le gaspillage
Un moyen accessible à tous est de réduire le gaspillage des aliments et de l’eau, propose le successeur de l’apôtre Pierre.
De même, la sensibilisation des jeunes générations à ces problématiques est un “investissement” utile et nécessaire.
A un niveau plus haut, François a demandé d’agir pour le développement de l’agriculture dans les régions les plus vulnérables, par exemple par des politiques “innovantes et solidaires” de développement. Cela nécessite l’engagement de tous des gouvernements jusqu’aux citoyens.
28 juin 2019 par Jean-Jacques Durré – CATHOBEL