Ce 30 juin à Jérusalem, l’équipe des rabbins hassidiques de TORAH-BOX a intronisé un nouveau rouleau de la TORAH. Son écriture par un scribe spécialisé, avec une plume d’oie, sur un parchemin choisi, a duré plus d’un an. Enroulée dans un beau manteau, apportée sous un dais nuptial – car la TORAH scelle les noces de Dieu avec son peuple Israël -, elle vient en joyeux cortège dans l’allégresse et les chants. Et tout se termine par un banquet, des danses et des cadeaux aux enfants.
Manifestation excessive ? Mais Dieu lui-même a pris l’initiative de parler aux hommes pour les libérer des idoles qu’ils se fabriquent, pour leur prouver sa miséricorde infinie, pour les combler de la lumière de la Vérité. Recevoir le Livre de la PAROLE DE DIEU n’est-ce pas la plus grande occasion d’exulter, d’exprimer sa reconnaissance, de le louer de tout son cœur ?
Comment traitons-nous notre livre d’EVANGILE ? En possédons-nous un au moins ? Reste-t-il fermé sur le rayon de la bibliothèque ? Aimons-nous le lire, le scruter avec émerveillement, en parler entre nous ?
PSAUME 119
Combien j’aime ta Loi,
tous les jours je la médite.
J’ai évité toutes les routes du mal
afin de garder ta Parole.
Que tes ordres sont doux à mon palais,
plus que le miel à ma bouche.
Ta Parole est une lampe pour mes pas,
Une lumière pour mon sentier.
Je suis bien trop humilié,
Seigneur, fais-moi revivre selon ta Parole
Agrée l’offrande de mes prières,
Enseigne-moi tes décisions
Que ma langue chante tes ordres,
Car tous tes commandements sont la justice.
De Toi, Seigneur, je désire le salut,
Et ta Loi fait mes délices.