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3ème dimanche de Carême – Année A – 15 mars 2020

Évangile de Jean 4, 5-42

Seigneur donne-moi ton Eau Vive

3ème dimanche de Carême – Année A – 15 mars 2020 – Évangile de Jean 4, 5-42
Le Carême de l’année liturgique A est souvent qualifié de « baptismal » ou de « catéchuménal ».

Depuis les débuts de l’Église, les récits johanniques, denses et évocateurs des mystères de la vie chrétienne, éclairent et accompagnent les pas de ceux qui se préparent à être plongés dans le Christ lors de la Veillée pascale et dont le Carême constitue la préparation ultime.


Ces Évangiles sont particulièrement longs pour la proclamation publique et pourtant, j’oserais interpeller les célébrants à résister à la tentation d’opter pour les « lectures brèves ». C’est que ces textes johanniques sont tellement habilement ficelés que les omissions opérées dans les versions brèves affectent l’intelligence du texte.

Que cette rencontre avec la Samarie ait eu lieu du temps du Jésus historique ou du temps de son Église annonçant le Ressuscité, importe peu.

Il reste qu’on admettra aisément que le caractère très « construit » du récit dans son ensemble avec des dialogues à la limite « artificiels » nous empêchera d’y voir un reportage sur le vif d’un témoin oculaire.

Il s’agit plutôt, comme cet évangéliste aime le faire, d’une mise en scène orchestrée dans le but de conduire, au fil de la conversation, à une découverte progressive de l’identité de Jésus.

Patrice Bergeron – Montreal – Interbible 3.2020

ÉVANGILE DE JEAN 4, 5-42

Seigneur donne-moi ton Eau Vive

Comment faire percevoir en une courte homélie les richesses de la révélation donnée dans cette scène de Jésus avec la Samaritaine, “le chef d’oeuvre de S. Jean” disait un célèbre exégète? Cette petite histoire en dit bien plus que de savants traités. Il faut la lire et la relire et la prier.


La soif d’eau

On vient d’emprisonner Jean, son maître bien-aimé: aussi Jésus, suivi de ses premiers disciples, fuit la Judée et, traversant la Samarie, il fait halte près du puits au pied du mont Garizim. Les disciples montent en ville acheter le ravitaillement. Jésus est seul, meurtri par le sort de son maître, fourbu par la longue marche de la matinée. Il est midi. Sous la chaleur torride, Jésus meurt de soif. Du puits monte le bruissement de l’eau qui coule au fond et qu’on appelle “eau vive” mais que nul instrument ne permet d’atteindre. Jésus est un pauvre.

Tout à coup, descendant la colline, une silhouette: une femme avec une cruche. Heure bizarre car la corvée d’eau a toujours lieu tôt le matin quand la température le permet. Pourquoi cette Samaritaine vient-elle à cette heure curieuse ? Sans doute pour être seule, parce que les autres femmes de la ville ne l’aiment pas. Baissant son voile, elle s’étonne de voir cet inconnu. Silence. Sans un mot, elle accroche sa cruche à la poulie et la remonte toute ruisselante. Tout à coup l’homme lui demande:

– “Donne-moi à boire”.
– Comment toi, un Juif, tu demandes à boire à une Samaritaine?”.


On sait que l’ancien royaume avait connu un schisme et que les relations entre les deux parties (Judée et Samarie) restaient tendues. La réponse de l’homme est énigmatique:

– Si tu savais ce que Dieu veut te donner et qui je suis, c’est toi qui m’aurais demandé et je te donnerais de l’eau vive”
– ?...Tu n’as rien pour puiser : avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Tu te crois plus grand que Jacob qui nous a donné ce puits et y a bu avec ses fils et ses bêtes ?
– L’homme qui boit de cette eau aura encore et toujours soif. Tandis que celui qui boira de l’eau que moi, je lui donnerai, n’aura plus jamais soif car cette eau deviendra en lui source jaillissant pour la Vie éternelle.


Le besoin vital d’eau est commun aux hommes comme aux animaux. Mais, comme dit le philosophe E. Levinas, il faut passer du besoin corporel qui ne s’apaise que pour un temps au désir spirituel, à la singularité humaine. Jésus reprend l’antique comparaison entre eau et Esprit de Dieu: il permet la vie, il purifie, il suscite la fécondité. Mais il ajoute que lui seul peut le donner, gratuitement, si l’être humain le demande librement.


Le désir d’amour

La femme se méprend : cette eau magique serait bien pratique et elle n’aurait plus besoin de faire cette corvée au puits. Mais Jésus va l’aider à passer à un degré supérieur de la réflexion: “Va chercher ton mari et reviens”. C’est-à-dire parlons de la soif de ton coeur: ta soif d’amour. Où en es-tu ?...

Je n’ai pas de mari” répond elle.
- Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari: tu en as eu cinq et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. Tu dis vrai.”


La samaritaine est stupéfaite: qui est cet inconnu qui connaît sa vie tourmentée avec ses échecs et qui, à la différence de ses voisines, ne la méprise pas, ne l’accable pas de reproches mais au contraire, lui fait un compliment, celui d’oser avouer la vérité ? Cet homme serait-il un prophète ?


La quête de Dieu


– Je vois que tu es un prophète. Alors explique-moi. Nos ancêtres ont bâti un temple là-haut sur cette montagne et nous ont dit que c’est là que nous devons adorer Dieu. Vous, les Juifs, vous dites qu’il faut adorer Dieu au temple de Jérusalem. Qui faut-il croire ? Où prier Dieu ?
– Femme, crois-moi. L’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et Vérité …
– ???...Oh, quand le Christ viendra, il nous fera tout connaître.
– Moi qui te parle, je le suis.


Jésus sonne l’heure de la révolution de l’histoire humaine. C’est la fin des lieux sacrés et des villes saintes où il faut se rendre pour trouver Dieu. L’homme qui croit en Jésus, le Sauveur qui lui parle, connaît Dieu comme son Père. Jésus le Fils lui révèle la Vérité et lui donne l’Esprit: donc la prière authentique jaillit de son être. Son corps devient temple.


La mission

Laissant là sa cruche, la femme court en ville et devient missionnaire: “Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait: ne serait-il pas le Christ ?”. Entre temps les disciples reviennent près de Jésus:

– Rabbi, viens manger.
– J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas: faire la volonté de mon Père qui m’a envoyé et accomplir son oeuvre…Levez les yeux, regardez les champs dorés pour la moisson.


Car Jésus a remarqué les gens alertés par la femme et qui descendent de la ville pour venir le voir. Et il use pour ses disciples de la méthode employée avec la femme.

Celle-ci cherchait de l’eau du puits et Jésus lui a proposé l’eau de l’Esprit. Les disciples ont faim du pain ordinaire et Jésus leur apprend que l’aliment qui le fait vivre, c’est obéir à son Père et réaliser sa mission. On nourrira son corps tout à l’heure: la tâche première maintenant, c’est de recevoir ces gens, de les accueillir, de leur apprendre à reconnaître en Jésus le véritable Messie.

Beaucoup de Samaritains crurent en Jésus et ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Ils disaient à la femme: “Ce n’est pas à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons. Nous l’avons entendu nous-mêmes et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde”.


Conclusion

Quelle tristesse de ne pouvoir tracer qu’une esquisse de ce texte extraordinaire. Ce qui semble au premier abord une scène banale car trop connue, se révèle comme une révélation des plus profonds mystères. Et quel art pédagogique de Jésus !

Au point de départ une femme (loin d’être une sainte !) accomplit sa corvée quotidienne: quoi de plus simple que d’avoir soif et de devoir aller au puits ? Tout à coup une rencontre impromptue avec un inconnu. Un homme qui a soif aussi. Un pauvre fatigué qui ose avouer qu’il a besoin de la femme et de sa cruche.

Mais ensuite il va tenter de la faire réfléchir à sa soif à elle. Elle a besoin d’eau certes – car l’être humain est un animal – mais au fond d’elle-même elle brûle du désir d’amour. Un désir qu’elle ne peut assouvir, qui la déçoit toujours. N’est-elle qu’une dévergondée en quête d’aventures ? Ce qui la renvoie au mépris des autres qui l’écartent et l’enfoncent dans sa solitude.

L’inconnu la guide: n’es-tu pas toi-même un puits ? Si tu écoutais bien le bruissement de l’Esprit qui coule au fond de toi-même ? Mais attention: l’homme avait besoin de toi pour avoir de l’eau, mais maintenant c’est toi qui a absolument besoin de lui pour déceler cet Esprit.

“Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te parle, tu aurais demandé et il te donnerait l’Eau Vive”.


Certes tu continueras à avoir besoin d’eau, l’Esprit ne te dispensera pas des travaux du jour. Mais il questionnera ton coeur: pourquoi ces échecs d’amour ? Pourquoi ce désir toujours déçu ? Comprends-tu la différence entre le besoin (de tendresse, de plaisir..) et le désir de vraiment aimer c.à.d. de se donner ?

Jésus te connaît, il ne te juge pas, il cherche à t’aider à voir clair, à approfondir le puits de ton désir. Car il a soif de toi, soif passionnée de te libérer de ton idolâtrie, de te sauver par son amour.

Et dans le même élan, il voudrait te faire découvrir le vrai Dieu. Non une présence lointaine enfermée dans un édifice sacré où il attend tes confessions et tes sacrifices. Mais une présence au fond de toi.

Crois donc à ce Jésus inconnu, il fera monter en toi l’eau de l’Esprit qui désaltérera ta soif profonde et t’ouvrira à l’adoration véritable. Par Jésus et l’Esprit, tu pourras prier: “Père” et adorer en Esprit et Vérité.

Tu n’as pas tout compris mais la première gorgée d’Esprit te chamboule et la preuve qu’il est vrai, c’est que tu sens immédiatement que tu dois faire part de cette Bonne Nouvelle aux autres. Ta corvée individuelle devient mission villageoise. “Venez voir cet homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait” (et qui ne m’a pas jetée au fond du puits). “Ne serait-il pas le Messie ?”. La mission est invitation: voulez-vous, vous aussi, croire en Jésus, recevoir l’eau de l’Esprit qui vous purifie et guérit la sécheresse de votre coeur ?

Chef-d’oeuvre de Jean. Inépuisable. D’une profonde humanité. Modèle majeur de la mission de l’Eglise. Comme Thérèse d’Avila, que notre prière soit: “Seigneur donne-moi ton eau”.


Frère Raphaël Devillers, dominicain

Asia Bibi : « À chaque instant, j’ai gardé Dieu dans mon cœur »
Ailleurs une femme peut être condamnée à mort pour avoir bu l’eau du puits.

Asia Bibi :
« À chaque instant,
j’ai gardé Dieu dans mon cœur »


Condamnée à mort pour avoir bu la même eau que des femmes musulmanes, elle aura passé dix ans en prison avant d’être acquittée.

Une Pakistanaise, mère de famille et chrétienne, un petit bout de femme d’une incroyable force, d’une grande résilience et d’une foi profonde. Asia Bibi va venir en France. Reçue par la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui l’a faite citoyenne d’honneur de la Ville de Paris, Asia Bibi va rencontrer vendredi Emmanuel Macron, à la demande de l’Élysée, pour lui faire part de sa demande d’asile politique.

Filmée, sollicitée et photographiée sans relâche, Asia Bibi conserve des séquelles de son emprisonnement. Mais en dépit de la fatigue, elle sourit, inlassablement. Si ses réponses sont brèves et parfois laconiques, son visage avenant et chaleureux ainsi que son regard profond témoignent de ce qu’elle a traversé : de longues années de solitude et, parfois, de découragement. Mais aussi de sa foi, sur laquelle elle s’est reposée, sur sa confiance et sa simplicité.

Aleteia : Asia Bibi, quelle est votre histoire ?

Asia Bibi : Mon histoire, vous devez la connaître ! Mais encore aujourd’hui elle me paraît irréelle ! Chrétienne et mère de famille, mon métier était, entre autres, de faire la cueillette comme ouvrière agricole. Ce 14 juin 2009, je me souviens encore de la chaleur qu’il faisait, j’ai bu l’eau du puits dans le même gobelet que d’autres femmes. Deux d’entre elles m’ont accusée d’avoir souillé l’eau parce que j’étais chrétienne. Quelques jours plus tard, j’étais accusée de blasphème. Puis j’ai été jugée et condamnée à mort par pendaison pour blasphème en novembre 2009 et en octobre 2014 la Haute Cour de Lahore a confirmé ma condamnation.

Quand vous apprenez votre condamnation, qu’est-ce qui vous traverse l’esprit à ce moment-là ?

Mes enfants. Ils étaient très jeunes à l’époque, et j’ai ressenti une peine énorme. Je me disais intérieurement que ce n’était pas possible, que je n’avais rien fait.

Condamnée, vous allez passer dix ans en prison. Quel était votre quotidien ?

J’étais très isolée et je faisais tout pour être extrêmement silencieuse. Mais, surtout, à chaque instant j’ai gardé Dieu dans mon cœur. Je priais chaque jour.

Qu’est-ce qui vous a empêché de sombrer ?

J’ai vécu cela comme une épreuve envoyée par Dieu. Quand un être humain est éprouvé, le désir de réussir, de dépasser l’épreuve, est extrêmement fort. J’ai su que la prière allait m’aider en ce sens. Et de nombreux signes m’y ont encouragée. Par exemple, j’ai rêvé une nuit d’un prêtre qui me faisait réciter des versets de la Bible. Quand j’ai ouvert les yeux, je me souviens m’être étonnée de ne plus le voir. Je me suis dit que c’était peut-être Dieu qui m’envoyait un signe pour que j’essaye d’apprendre ces versets qui allaient me soutenir. C’est donc ce que j’ai fait. J’ai lu les Évangiles très régulièrement.

Un passage de la Bible vous a-t-il particulièrement soutenu ?

Oui, la parole qui me revenait sans cesse était : « Le Seigneur est ton refuge ». À chaque fois, c’était le premier psaume sur lequel je tombais. (cf. texte ci-dessous)

Votre mari, Ashiq, a également été un soutien fidèle…

Oui, il a été un pilier pour moi durant toutes ces années. Il ne m’a jamais lâché la main, malgré les menaces et les difficultés. C’est lui qui m’a appris qu’une journaliste, Anne-Isabelle Tollet, s’était exprimée la première en mon nom. C’est lui qui m’a dit que de nombreuses personnes s’intéressaient à mon cas. C’est lui aussi qui m’a appris que le Pape priait pour moi. Je me souviens en avoir ressenti une joie intense ! Nos enfants faisaient partie des sujets que nous évoquions le plus souvent. À cause des menaces qui pesaient sur eux, je n’ai pas pu les voir souvent.

Vous êtes finalement acquittée à l’automne 2019 mais une vague de manifestations sans précédent vous empêche de quitter le pays tout de suite. Que ressentez-vous face à ce déferlement de haine ?

Ma libération a exacerbé les tensions d’une manière effrayante. Mais le plus dur était que je pouvais les entendre. J’entendais tout ce qu’ils disaient. Je pouvais les entendre scander ma mise à mort. Par tous les moyens. Mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai gardé ma force. Je n’avais pas peur.

Avez-vous pardonné à ceux qui vous ont condamné ?

Oui, je leur ai pardonné. J’ai pardonné ces dix années en prison, loin de ma famille. Du fond de mon cœur, je leur ai pardonné.

Dans la cellule que vous avez occupée pendant dix ans se trouve aujourd’hui une chrétienne, Shagufta Kousar, condamnée à mort à la suite d’une accusation de blasphème…

Shagufta Kausar est aussi mère de famille et elle est accusée avec son mari d’avoir envoyé des SMS blasphématoires. Une accusation d’autant plus invraisemblable qu’ils ne savent pas écrire. Au-delà de Shagufta, ce sont tous celles et ceux qui sont encore aujourd’hui en détention qui doivent être aidés. C’est mon combat aujourd’hui : la loi anti-blasphème doit être réformée. C’est à cela que je souhaite dédier ma vie désormais.

Vous avez reçu hier la citoyenneté d’honneur de la Ville de Paris et vous avez également indiqué vouloir demander l’asile politique à Emmanuel Macron. Pourquoi la France ?

La France m’est très chère parce que c’est à partir de la France qu’on a parlé en mon nom. C’est la France qui m’a donné l’identité d’Asia Bibi. Je dois dire aussi que les bâtiments anciens, notamment la cathédrale de Paris qui a traversé tant de siècles, m’ont beaucoup séduite. J’ai appris hier que Notre-Dame avait brûlé au printemps dernier, j’en ai nourri une peine inouïe.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Je souhaiterais que nous puissions tous travailler main dans la main pour réformer la loi anti-blasphème au Pakistan. En ce qui concerne mon avenir personnel, mon souhait le plus ardent est que mes filles puissent avoir accès à l’instruction, qu’elles puissent grandir dans un milieu éduqué et qu’elles puissent se battre pour l’équité.

Vous sentez-vous libre ?

Je reçois toujours des menaces, mais oui, je suis libre.

Qu’est-ce qui vous attriste le plus aujourd’hui ?

J’ai eu une peine immense quand j’ai dû quitter le Pakistan, le pays où je suis née. C’était après ma libération et je sais que Dieu m’a montré la voie. Mais je garde fermement l’espoir qu’un jour je pourrai retourner sur ma terre.

À l’inverse, qu’est-ce qui vous apporte le plus de joie aujourd’hui ?

La plus grande joie, je la ressens lorsque je me prosterne devant la grandeur de Dieu.


Agnès Pinard Legry – 26. 2. 2020 – Aleteia

3eme-dimanche-de-Careme-2020 - 3
Enfin libre ! – Asia Bibi avec Anne-Isabelle Tollet, Éditions du Rocher, 29 janvier 2020.

Le Psaume 22 qui a soutenu la foi d’Asia Bibi


Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Je n’ai pas d’autre bonheur que toi. »

Toutes les idoles du pays, ces dieux que j’aimais, ne cessent d’étendre leurs ravages,
et l’on se rue à leur suite.
Je n’irai pas leur offrir le sang des sacrifices ;
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !

Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.
La part qui me revient fait mes délices ; j’ai même le plus bel héritage !
Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit.

Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
A ta droite, éternité de délices !
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