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1er dimanche de Carême – Année A – 1er mars 2020

Évangile de Matthieu 4, 1-11

Le carême face à l’antichristianisme

1er dimanche de Carême – Année A – 1er mars 2020 – Évangile de Matthieu 4, 1-11

Antichristianisme et Parole chrétienne

par Laurent Fourquet ( extraits)



Un antichristianisme de fond, puissant et vigoureux est en train de s’enraciner dans l’ensemble des sociétés occidentales. Que percevons-nous ? La recherche continue de la possession, d’une possession toujours plus possessive du monde.

Pourquoi cette course à l’appropriation ? …C’est que, incapable de croire en une quelconque transcendance – que celle-ci se nomme Dieu, Patrie ou Communisme – il cherche fébrilement dans la possession des marchandises le seul sens qu’il puisse donner encore à son existence : jouir, jouir toujours plus intensément de son pouvoir sur les êtres et les choses, pour oublier que, sans ce pouvoir, il n’est rien dans l’exacte mesure où il ne croit plus en rien.

Nous savons que la course effrénée ne mène qu’à une mort spirituelle. Mais nous ne voulons pas le savoir. L’Occident contemporain est profondément malade…

Cette soif de l’appropriation est exactement à l’opposé de la Parole chrétienne…
S’il est une leçon chrétienne, c’est bien en effet que la possession ne sauve pas.

Au contraire c’est dans la dépossession, autrement dit dans le don total, allant s’il le faut, jusqu’à la mort sur la croix, dans l’appauvrissement de soi au service de Dieu et du prochain…que naît la possibilité de vivre, de vivre vraiment.

…Malgré tous ces signes de la grande crise dans laquelle nous sommes déjà entrés, un sentiment qui ressemble à l’espérance pourrait réveiller notre monde.

(Lire l’article in extenso ci-dessous)

ÉVANGILE DE MATTHIEU 4, 1-11

Le carême face à l’antichristianisme

Le carême est là : quoi faire ? Naguère on mangeait du poisson le vendredi et on se privait (un peu) de vins et de friandises. Maintenant on nous demande de participer généreusement aux collectes pour « le carême de partage » avec les pauvres. Aujourd’hui je crois que la question n’est plus « quoi ? » mais « pourquoi faire carême? ». Dans une société sécularisée où Dieu semble disparu, les préceptes religieux n’ont plus d’impact et seuls tiennent les idées et les rites qui ont un sens que les croyants sont prêts à défendre. Ainsi pour la messe : traduire les lectures et moderniser le rythme des cantiques n’ont pas endigué l’hémorragie des pratiquants dont la majorité ne savent pas pourquoi aller à la messe.
Pour éclairer notre carême, l’évangile de ce dimanche nous rappelle celui de Jésus, le seul dont nous parlent les Ecritures. Pourquoi Jésus a-t-il décidé de se mettre en quarantaine et qu’a-t-il fait ?

En ce temps-là, la civilisation gréco-romaine déploie sa grandeur sur tout le bassin méditerranéen, éblouissant les masses par sa démocratie, ses constructions grandioses, ses stades, ses théâtres, sa philosophie. Depuis plus de 90 ans, Israël est occupé par l’armée païenne lorsque la rumeur commence à circuler : près du fleuve Jourdain, un prophète véhément s’est levé et annonce un espoir. La plupart des gens demeurent sceptiques. Tant de tentatives similaires ont eu lieu et ont été réprimées : menons notre petite vie tranquille, résignons-nous à la situation, divertissons-nous avec les vedettes du théâtre et les exploits des sportifs. (N’en va-t-il pas de même de nos jours ?)

Dans le petit village de Nazareth, le jeune charpentier Jésus décide d’aller voir ce Jean-Baptiste avec quelques voisins. Ceux-ci reviendront la semaine suivante : Jésus non.

En effet il avait longuement écouté Jean et, sous sa conduite, il avait traversé le fleuve lorsque subitement, dans sa prière, il a perçu une voix divine qui lui disait : « Tu es mon Fils bien-aimé qu’il m’a plu de choisir ». Il s’agit de la formule solennelle que le grand prêtre, au temple, prononçait pour introniser le nouveau roi. Non, Jean n’avait pas rêvé : moi, Jésus, le Fils, j’ai reçu mission d’annoncer et d’inaugurer, ici, tout de suite, la plus extraordinaire, la plus essentielle des bonnes nouvelles : Dieu ouvre son Royaume.

Oui mais comment ? Dieu lui a dit son identité, lui a conféré sa vocation…mais sans préciser davantage. Ses apparences n’ont en rien changé. Il n’a aucun titre, il n’a pas d’argent, ne dispose d’aucun appui chez les notables, il est un laïc parmi les autres à la synagogue. Un homme du peuple. Et maintenant chargé de constituer le Peuple de Dieu. Seul il sort de la vallée verdoyante du Jourdain et s’enfonce dans une région désertique. La force de l’Esprit de Dieu qu’il vient de recevoir au baptême le pousse : il doit réfléchir.

Il va demeurer là 40 jours, dit-on : temps de Moïse sur le mont Sinaï où il reçoit la révélation de la Torah ; chiffre symbolique pour désigner un temps de préparation. Donc le jeûne n’est pas le but mais signifie un détachement même du nécessaire pour se vouer à la recherche de ce qui fait vraiment vivre. Pour préparer la venue de la Nouvelle Alliance, de l’Evangile.

Dieu va-t-il partager avec son Fils un entretien mystique, va-t-il ici dans le secret lui confier ses directives, lui souffler les méthodes d’une action efficace ? Tout au contraire c’est une autre voix qui va parler. Une voix douce et mielleuse, raisonnable, logique, qui propose des solutions évidentes.

De qui est cette voix ? Aucune description n’est donnée. Nous imaginons un être bizarre, cornu ( ?) à mine patibulaire comme les méchants des mauvais films. Or il se présente peut-être comme un brave caravanier de passage, avec une bonne mine sympathique (comme votre collègue de bureau, votre époux).

Ce qui importe, c’est son appellation : « le diable » (d’un mot grec : le séparateur) ou, dans Marc, « satan » (mot hébreu « l’accusateur »). Et ce qu’il suggère : « Puisque tu prétends que Dieu t’a fait Messie, agis de telle manière et tu réussiras ».

De soi la tentation n’est pas un péché : elle est le prix de notre liberté. Dieu ne nous manipule pas comme des pantins : il nous appelle et nous propose un chemin. Mais il n’éteint pas la voix adverse qui fait d’autres suggestions, parfois plus attirantes. En multipliant les NON à l’autre, nous renforçons notre obéissance à l’UN.

La lutte va se dérouler sur un triple front, jouant sur les trois puissances qui nous meuvent.

1 La pulsion de vie


« Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ». Jésus répond : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».


Nous sommes créés êtres de besoin et Dieu nous a offerts le monde pour que nous le cultivions et pour que nous jouissions des produits magnifiques de la nature. Dieu a fait le blé et l’homme fait le pain : il accomplit l’œuvre de la création et il s’émerveille de cette croûte dorée et tiède qu’il croque sans jamais se lasser. Il faut manger pour vivre. Mais comment vivre ? Le pain apaise le besoin mais pas le désir de rejoindre notre Père pour qui nous sommes faits.

Jésus ne jeûne que pour un temps : pas par ascèse mais pour réfléchir au moyen de partager le pain entre tous les hommes, pour méditer l’Ecriture où son Père lui apprend à réussir sa vie. L’homme vit de la vérité. La Bible ne se parcourt pas : elle se dévore, elle se rumine. A quoi bon s’offrir des menus gastronomiques si l’on court au néant en buvant du champagne ? Des riches gaspillent des fortunes, l’obésité fait des ravages et des milliers d’enfants près de nous ne mangent que grâce au dévouement de bénévoles.

2 La pulsion de gloire


« Si tu es le Fils de Dieu, imagine que tu es sur le toit du temple à Jérusalem et tu te jettes en bas puisqu’il est écrit dans la Bible : « Les anges te porteront ». Jésus répond : « Certes mais il est aussi écrit : « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu ».


La 1ère tentation voulait maintenir l’homme au niveau des bêtes : vivre, c’est manger. La 2ème lui suggère dans l’autre sens de planer comme un ange, dégagé de la force de la pesanteur. Et remarquez que la tentation s’appuie sur l’Ecriture même : le plus spirituel peut devenir diabolique. Des versets bibliques ne sont-ils pas devenus dans l’histoire des sources d’objection et d’hérésie ? Jésus rejette cette interprétation : on ne peut pas demander à Dieu de faire des miracles gratuits dans le but d’étonner et susciter l’enthousiasme. Jésus restera farouchement attaché à sa condition humaine, tenu à ses exigences les plus triviales, soumis à la souffrance et à la mort. Il ne cédera aux demandes de guérisons qu’à de rares reprises, et seulement par miséricorde et jamais pour en faire des instruments de propagande. L’Evangile ne fascine ni n’exerce de pression.

3 La pulsion du pouvoir


« Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire : « Tout cela je te le donnerai si tu te prosternes pour m’adorer ». Jésus lui dit : « Arrière, Satan, car il est écrit : « C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, c’est lui seul que tu adoreras ».


Alors le diable le laisse et des anges s’approchèrent de Jésus et ils le servaient ».

Quelle perspective grisante : diriger le monde ! Oui mais à condition de servir le diable, c.à.d. d’utiliser ses méthodes : promettre bonheur et richesse mais corrompre les cœurs, recourir à la ruse, le mensonge, la violence, dresser les peuples les uns contre les autres. Les livres d’histoire nous racontent les horreurs amenées par la mégalomanie de certains fous dont le dernier siècle nous a sans doute montré les exemplaires les plus terrifiants. Rien que cette évocation révulse Jésus qui chasse celui qui veut remplacer Dieu et donc qui tue l’homme. Car tout est suspendu au premier commandement : « Tu adoreras le Dieu unique ».

Le Satan disparaît mais sa haine demeure contre cet homme qui veut lui enlever sa puissance et instaurer le royaume de Dieu. Plus tard il s’immiscera dans le cœur de certains puissants et hauts prélats qui, aveuglés, parviendront à faire exécuter celui qui prétendait être le Roi.

Mais élevé sur la croix par la cruauté des hommes, Jésus sera Roi, élevé dans la Gloire par la Miséricorde de son Père. Ressuscité, il retrouvera ses disciples sur une montagne et il les enverra en mission universelle : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre : allez : de toutes les nations faites des disciples … Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (28, 18)

La méditation prolongée de cet évangile nous permet de comprendre le sens de notre carême.

Conclusions pratiques

D’abord secouer notre résignation devant l’état du monde, partir comme Jésus à la recherche de la vérité. Réentendre la révélation de notre baptême : « Tu es mon fils, ma fille ». Privilège immense mais aussi provocation à agir.

Se désengluer de la platitude routinière et oser la recherche personnelle, la solitude, le silence.

Ne pas être surpris d’être assailli de tentations : « C’est inutile. Agis comme les autres… ». Se battre inlassablement. Débusquer les ruses diaboliques, opposer des refus nets à des idées et pratiques courantes. Retrouver son originalité chrétienne.

Pratiquer le carême en vue de son but : Pâques, la victoire de la pauvreté, du courage, de l’amour que la mort ne peut tuer.

Et redécouvrir la joie profonde du Royaume dont Jésus nous a fait membres : partager le Pain de Vie.

Alors nous pourrons à nouveau comprendre la mission de salut de l’humanité qui oublie Dieu.

La jonction de l’homélie et de l’article suivant nous persuade de la gravité de l’enjeu.



Frère Raphaël Devillers, dominicain

De quoi l’antichristianisme contemporain est-il le nom ?

De quoi l’antichristianisme
contemporain est-il le nom ?

par Laurent Fourquet (extraits)


Dans sa course effrénée à la consommation à outrance, l’Occidental ne supporte pas qu’on lui parle des symptômes de sa mort spirituelle. Pour lui, par sa seule existence, le christianisme est l’adversaire définitif.

…Tout indique qu’un antichristianisme de fond, puissant et vigoureux, est en train de s’enraciner dans l’ensemble des sociétés occidentales. Cet antichristianisme va bien au-delà de l’anticléricalisme traditionnel des milieux libertaires, tendance Charlie Hebdo, ou de la réaction aux scandales de pédophilie dans l’Église. C’est une hostilité de principe envers le christianisme qui s’exprime de façon de plus en plus radicale et qui, loin d’être marginale, concerne par exemple une fraction significative de la classe dirigeante, dans les médias mais aussi dans l’ensemble des lieux de pouvoir.

(…) Il faut risquer cette hypothèse : loin d’être un élément marginal, folklorique, une résurgence du vieil anticléricalisme immémorial, l’antichristianisme occidental contemporain est un phénomène à la fois central et original : la manifestation d’un esprit entièrement spécifique à notre époque et qui, en même temps, exprime la vérité de celle-ci, en tout cas la vérité que veut imposer l’idéologie actuellement dominante en Occident.

La recherche continue de la possession


…Il faut commencer par s’abstraire de la raison sociale officielle de l’Occident, des mots qu’il emploie à satiété pour se décrire tel qu’il se voit : démocratie, droits de l’homme, progrès, émancipation, libération… Mais qu’y a-t-il derrière la belle harmonie de ces termes sonores ? Il suffit d’aller un peu regarder Netflix, Youtube et, plus généralement, tous les robinets à images à travers lesquels l’Occidental contemporain se donne à voir, exhibe ses rêves et ses peurs.

Or, que percevons-nous sur ces supports ? Une idée unique mais déclinée à travers des millions d’occurrences : la recherche continue de la possession, c’est-à-dire d’une possession toujours plus possessive du monde.

Depuis la plus vulgaire pornographie jusqu’aux recherches intellectuelles supposées les plus éthérées, l’Occidental contemporain est engagé dans un combat avec le monde pour se l’approprier.

S’approprier quoi exactement ? Des corps humains, la grosse galette, le fauteuil du patron, le pouvoir, la célébrité et l’influence, bien sûr, mais, au-delà, les dernières petites merveilles de la technologie, les derniers paysages de cette terre non encore dévoyés par le tourisme de masse, et, encore au-delà, la jeunesse éternelle, la vie et ses ultimes secrets…

S’il déploie autant d’efforts pour s’approprier le monde, c’est que, incapable de croire à une quelconque transcendance — que celle-ci se nomme Dieu, Patrie ou Communisme — il cherche fébrilement dans la possession des marchandises le seul sens qu’il puisse donner encore à son existence : jouir, jouir toujours plus intensément de son pouvoir sur les êtres et les choses pour oublier que, sans ce pouvoir, il n’est rien dans l’exacte mesure où il ne croit plus en rien.

L’Occident est profondément malade


C’est parce que le pressentiment de son néant le cerne de partout que l’Occidental se voit contraint d’aller toujours plus loin dans la possession pour conjurer le spectre. De là cette course épuisante, et à bien des égards insensée, qui assèche la terre, expulse le ciel, flétrit les âmes, cette course au pouvoir pour le pouvoir qui, au fond, est parfaitement vaine.

Car, à la fin, les choses, toutes les choses, se vengent d’être ainsi violentées. Elles s’enfuient et laissent l’Occidental avec des effigies dépourvues de vie, des mannequins sur lesquels il peut tout parce que ce ne sont que des mannequins. Au lieu d’habiter avec les choses, comme autrefois, l’Occidental se retrouve avec des supports passifs et muets, et avec des machines dont les performances ne le délivreront jamais de sa solitude.

…Nous savons que la course effrénée ne mène qu’à la mort spirituelle. Mais nous ne voulons pas le savoir. L’Occident contemporain est profondément malade. Il ressent sa maladie, il sait qu’à travers la possession toujours plus poussée du monde, il se perd et perd le monde avec lui et parce qu’il ressent sa maladie, il ne supporte pas qu’on lui en parle, qu’on en décrive les symptômes, qu’on lui annonce que son pronostic vital est engagé.

Il veut croire qu’un tout petit peu plus de pouvoir, une gorgée supplémentaire d’appropriation, suffiront à le guérir même si, au fond de lui-même, il est sans illusion sur le vide qu’il est devenu et qui s’élargit sans cesse.

A l’opposé de la Parole chrétienne


Est-il besoin de dire que cette soif de l’appropriation est exactement à l’opposé de la parole chrétienne, de toute parole chrétienne authentique ?

S’il est une leçon chrétienne, c’est bien, en effet, que la possession ne sauve pas. Au contraire, c’est dans la dépossession, autrement dit dans le don total allant s’il le faut jusqu’à la mort sur la croix, dans l’appauvrissement résolu de soi au service de Dieu et du prochain, dans le refus de déformer les choses jusqu’à en faire des idoles, dans l’acceptation que l’homme ne peut pas tout, que naît la possibilité de vivre, de vivre vraiment, pleinement, dans une relation d’estime et de confiance avec l’ensemble des choses. Ce chemin de salut, apparemment paradoxal, puisque, au rebours de toute l’idéologie moderne, il requiert de se perdre pour se trouver, va en direction opposée de l’autoroute moderne vers la possession qu’on nous enjoint de suivre, en restant bien sagement dans la file.

Le bonheur est dans le don


… Si la modernité occidentale professe un antichristianisme de principe, c’est qu’elle sent, même lorsqu’elle ne le sait pas clairement et explicitement, que le christianisme est l’adversaire résolu, définitif, de la voie qu’elle emprunte, non pas parce que le christianisme vivrait dans l’obsession de la modernité mais parce qu’il est ce qu’il est.

Mais les chrétiens sont-ils aussi lucides ? S’ils l’étaient, peut-être abandonneraient-ils leurs tentatives naïves de conciliation qui, jusqu’à l’autodissolution finale attendue d’eux, ne seront jamais suffisantes pour la modernité. Peut-être entreraient-ils dans un juste combat, dans un combat spirituel contre l’esprit de la modernité occidentale, non pas au nom du plus ou moins joli temps d’avant, non pas au nom de traditions fétichisées, mais parce que, pour un chrétien, il va de soi, ou il devrait aller de soi, que le bonheur est dans le don, et jamais dans la possession.

Alors, si tel était le cas, et malgré la crise écologique, malgré la démoralisation généralisée des esprits qu’induit le culte de la marchandise, malgré les manipulations de plus en irresponsables du vivant, malgré tous ces signes de la grande crise dans laquelle nous sommes déjà entrés, un sentiment qui ressemble à l’espérance pourrait réveiller notre monde.

Laurent Fourquet

Ancien de l’ENA – Haut fonctionnaire, philosophe.
Auteur de : L’ère du consommateur (éd. Du Cerf)
Et : Le christianisme n’est pas un humanisme.

Pour lire le texte de cet article in extenso et connaître l’auteur : https://fr.aleteia.org/2020/02/01/de-quoi-lantichristianisme-contemporain-est-il-le-nom/.

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