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16ème dimanche – Année B – 18 juillet 2021

Évangile de Marc 6, 30-34

Les Verbes du Bon Pasteur

16ème dimanche - Année B – 18 juillet 2021 – Évangile de Marc 6, 30-34

Pape François : Les Verbes du Pasteur

22 juillet 2018

« ...Dans cette brève phrase, l’évangéliste nous offre un flash d’une intensité singulière, en photographiant les yeux du divin Maître et son enseignement. Observons les trois verbes de ce photogramme: voir, avoir compassion, enseigner. Nous pouvons les appeler les verbes du Pasteur.
Le regard de Jésus n’est pas un regard neutre ou, pire, froid et détaché, parce que Jésus regarde toujours avec les yeux du cœur.

Et son cœur est si tendre et plein de compassion, qu’il sait saisir les besoins, même les plus cachés, des personnes. En outre, sa compassion n’indique pas simplement une réaction émotive face à une situation de malaise des personnes, mais elle est beaucoup plus: c’est l’attitude et la prédisposition de Dieu envers l’homme et son histoire. Jésus apparaît comme la réalisation de la sollicitude et de l’attention de Dieu envers son peuple.

Nous nous attendrions à ce qu’Il se mette alors à faire quelque miracle. Au contraire, il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. Voici le premier pain que le Messie offre à la foule affamée et égarée: le pain de la Parole. Nous avons tous besoin de la parole de vérité, qui nous guide et illumine notre chemin. Sans la vérité, qui est le Christ lui-même, il n’est pas possible de trouver la juste orientation de la vie. Quand nous nous éloignons de Jésus et de son amour, nous nous perdons et l’existence se transforme en déception et en insatisfaction.

Avec Jésus à nos côtés, on peut avancer en sécurité, on peut dépasser les épreuves, on progresse dans l’amour à l’égard de Dieu et du prochain. Jésus s’est fait don pour les autres, en devenant ainsi modèle d’amour et de service pour chacun de nous... ».

Évangile de Marc 6, 30-34

Les Verbes du Bon Pasteur


Si un collègue incroyant vous pose la question : « Que fait-on dans ta paroisse ? », je crains que vous soyez bien embarrassé : « Euh ? ...On célèbre la messe du dimanche...le catéchisme des enfants...des baptêmes, des mariages, des funérailles...Il y avait des mouvements de jeunes mais je ne sais pas s’ils existent encore... ». Et si l’autre continue : « Et ton Église ? Tu as vu le journal tv ? Un fameux ramassis de scandales ! », vous resterez muet et gêné. Si des multitudes de baptisés se sont éloignés de l’Église, c’est d’abord parce que la société de consommation et de divertissement en a englués beaucoup dans les rets de son idolâtrie mais c’est également parce que d’autres n’en connaissent que les cérémonies et ce que les médias en disent. Pas attirant ! L’un d’eux me disait : « Alors que nous vivons dans un monde déboussolé où les questions essentielles abondent, comment se fait-il que vos liturgies soient de fades ritournelles ? On n’ y apprend pas à vivre dans l’actualité ».

Or Jésus n’a pas cherché à consoler par une routine religieuse : il proclamait l’événement-clef, le tournant de l’histoire : Dieu accomplit son projet de sauver l’humanité non par la puissance mais par la réponse libre de chaque homme s’ouvrant à ce projet en pratiquant la parole de Jésus. Et Marc nous a raconté qu’il a confié cette mission à des hommes ordinaires. Voici la suite du récit.

Réunion autour de Jésus


« De retour de leur mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus et lui rapportent ce qu’ils ont fait et enseigné ».


C’est l’unique fois où Marc les appelle par ce nom qui signifie envoyé : un ambassadeur doit accomplir la tâche telle qu’elle lui a été confiée et évidemment il doit venir rendre compte de son travail. Il est plaisant d’imaginer cette scène des retrouvailles. Ces hommes étaient partis pleins d’appréhension : démunis à ce point, comment allaient-ils faire ?...De retour, les uns après les autres, ils se jettent devant le maître, s’embrassent et n’en finissent pas de conter leurs péripéties : en tel village, accueil amical et joie des guérisons, en tel autre, sarcasmes, injures, échec. « Pêcher les hommes » : quelle aventure, dure et enthousiasmante !

Comment vivre cela dans nos paroisses ? Comment cesser de vouloir une messe brève, un moment soi-disant sacré pour comprendre que l’on constitue une cellule d’un organisme universel chargé de l’entreprise la plus capitale de l’histoire ? Comment partager les nouvelles, écourter les bavardages, éteindre les rivalités ? Comment déployer les mille devoirs missionnaires : révéler l’Evangile, visite des personnes âgées, secours des malades, éducation des enfants, soutien au familles en difficulté, communications avec toutes les autres cellules d’Église ? Voyez la fierté de Paul éveillant la responsabilité et l’honneur de sa petite communauté de Corinthe perdue dans une ville de luxure et de violence. Leur prise de conscience était telle qu’ils étaient prêts à donner leur vie pour cet Évangile qui les comblait d’une joie inconnue. Ils seraient scandalisés de nous voir aller à la messe en dernière minute et de nous enfuir sans avoir rien appris et en n’ayant salué personne.

Le Repos Nécessaire


Jésus leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert et reposez-vous un peu ». De fait les arrivants et les partants étaient si nombreux qu’on n’avait même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l’écart.


Se jeter éperdument dans un travail échevelé est une grande tentation du monde moderne. Et dans une Église où les effectifs baissent en chute libre, on remarque que les prêtres et les militants âgés, surchargés de travail, tombent parfois dans le burnout. Solution de la société : s’enfuir le plus loin possible, avaler les km, s’engouffrer dans le carrousel des divertissements, se jeter dans la gastronomie. Passer de l’insignifiant à l’insensé ne repose pas l’âme mais l’abrutit.

Les apôtres de Jésus n’ont pas toujours mangé à leur faim, n’ont pas reçu un logis confortable, ont subi les intempéries ; ils ont parcouru de longues distances, ont été harcelés de questions, pressés dans des débats contradictoires, détestés et battus. La mission ne les a pas regrossis et beaucoup ont les traits tirés. Jésus remarque leur état et leur propose un repos. Non dans un parc d’attractions mais « à l’écart avec lui ». Fuir un peu les relations pour ne pas s’y noyer. Et se re-poser dans le centre, autour du Maître de Vérité.

Vacances ratées ?


Les gens les virent s’éloigner et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi aux entrailles envers eux parce qu’il étaient comme des brebis sans berger.


En quelque temps, avec son annonce du Règne de Dieu et surtout la multiplication de ses guérisons, la réputation de Jésus s’est partout répandue. En le voyant s’éloigner en barque, beaucoup tentent de le rejoindre et débarquent même avant lui. Au grand agacement des apôtres qui espéraient jouir d’un temps de vacances avec le Maître et qui se mettent peut-être à crier : « Rentrez chez vous : laissez-nous donc un peu tranquilles ».

Mais la réaction de Jésus est absolument différente. Il « voit » les gens dans leur vérité : non comme des casse-pieds à chasser avec colère parce qu’ils entravent son projet mais comme des hommes malheureux. Il est important de mieux traduire le verbe. Non « Jésus est saisi de pitié » - ce qui reste un peu mièvre. Mais « il est pris aux entrailles ». En hébreu le verbe a comme racine « rehem » qui signifie matrice : donc il exprime une réaction extrêmement profonde : loin d’une vague émotion comme celle que nous ressentons devant un triste spectacle mais une contraction de l’être d’une mère devant son enfant brisé. Dans les évangiles, ce verbe n’est utilisé que pour Dieu et Jésus.

Et quelle est la cause de cet ébranlement ? Non d’abord les maladies, les handicaps, la misère matérielle. Mais « ils sont comme des brebis sans berger ». Dieu est le véritable berger de son peuple, comme dit le psaume de ce jour, mais il appelle les rois, les grands prêtres, les responsables à remplir ce rôle en aidant le peuple à observer la Loi et à suivre le chemin de Dieu. Hélas ces hommes ne remplissent pas leur mission : il faut lire la diatribe du prophète Jérémie (1ère lecture) « Misérables bergers qui laissent périr et se disperser les brebis de mon pâturage !...Mes brebis se sont égarées et vous ne vous êtes pas occupés d’elles ! ». Donc les cérémonies du temple, les pèlerinages, les minutieuses observances ne parviennent pas à constituer un peuple uni et solidaire.

Et toujours selon Jérémie, Dieu ne voit qu’une solution : « Voici venir des jours où je donnerai à David un Germe juste. Il règnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice » (Jér 23). De la dynastie royale de David viendra donc un roi authentique qui parviendra à accomplir le projet de Dieu : créer un peuple fraternel, uni par les liens du droit et de la justice. La promesse reste indécise mais elle s’affirme dans la certitude.

Jésus en est conscient : il est ce Germe qui inaugure le Règne de Dieu. Comment ? Par sa Parole.

Enseigner la Parole


« Alors Jésus commença à les instruire longuement ».


Il ne faut évidemment pas comprendre le verbe avec son relent scolaire de donneur de leçons, d’apprentissage par cœur, de punitions mais comme révélation du chemin de la Vie. Donc comme réponse à notre soif de vérité, comme découverte de la lumière dans un monde plein de ténèbres que toutes les sciences ne dissiperont jamais. D’emblée, après avoir « proclamé » la sonnerie de l’Heure, Jésus s’est mis à « enseigner ». Dans les synagogues, au bord du lac, dans les villages, c’est son activité principale. Ce sera sa dernière : sur l’esplanade du temple – et elle lui vaudra la mort.

Jésus parle c.à.d. il se propose dans la faiblesse, en respectant la liberté de chaque conscience. « Que celui qui a des oreilles écoute ». A quiconque de se décider. D’attiser son attention en pressentant la valeur capitale du message, en vibrant d’une joie profonde allumée par la « Bonne Nouvelle ». Ou bien de hausser les épaules devant ce paysan et de se détourner de lui en ricanant.

Ce message semble simple, enfantin pour certains, énigmatique pour d’autres. Mais les paraboles incitent l’auditeur à questionner, à demander des éclaircissements si bien qu’elles font passer du messager à son porteur. Marc dit toujours « Jésus enseigne » sans jamais préciser le contenu : c’est précisément pour que le lecteur se remette sans cesse à lire son livre et ainsi apprenne à connaître et à aimer de mieux en mieux la personne de Jésus.

Jérémie accusait les prêtres de ne pas bien instruire le peuple mais celui-ci a-t-il envie d’écouter ? Peut-on imaginer des messes dominicales plus longues et mieux structurées afin qu’il y ait approfondissement de la vie évangélique, meilleure connaissance mutuelle des membres, prise en charge commune des responsabilités, partage des expériences missionnaires ?

Une meilleure écoute de l’Évangile est la condition indispensable du renouveau attendu de l’Église. Il tarde.

Fr. Raphaël Devillers, dominicain.
Le christianisme est la religion la plus persécutée du monde

Dominique Reynié

Le christianisme est la religion la plus persécutée du monde

Par Laurent Ottavi — Publié le 07/07/21 dans Aleteia



Dans "Le XXIe siècle du christianisme", le politologue Dominique Reynié explique pourquoi le christianisme joue une place unique dans l’équilibre du monde : en soutenant que la politique a des comptes à rendre, il demeure une force menaçante et menacée car il dérange.

Professeur des universités à Science Po, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, Dominique Reynié a dirigé l’ouvrage collectif Le XXIe siècle du christianisme paru au Cerf en mai dernier. Plusieurs auteurs, parmi lesquels le théologien Jean-François Colosimo, le juriste Thierry Rambaud ou encore le professeur de management Aurélien Acquier, y abordent un nombre impressionnant de questions sur la place et le rôle du christianisme dans le monde d’aujourd’hui.

Pour Aleteia, Dominique Reynié explique en quoi le monothéisme chrétien est à la fois très dynamique au niveau mondial et en déclin dans une certaine partie de l’Europe ainsi qu’en Orient. Il est menacé selon lui avec la démocratie par l’islamisme, le modèle politique chinois et la numérisation du monde.



Aleteia : Le christianisme semble directement menacé là où il est né, en Orient, et il n’est pas des plus vaillants dans une certaine partie de l’Europe. Il est néanmoins la première religion à l’échelle du monde si l’on prend le nombre de croyants pour critère. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

D. Reynié : Le christianisme est en voie d’extinction là où il est né, en Orient, à cause des persécutions dont il est l’objet. Peut-être exagère-t-on, en revanche, le déclin du christianisme en Europe. La situation de la France, où il est en mauvaise posture, n’est pas celle de tout le continent. Dans l’ensemble, le christianisme conserve une vigueur importante dans les pays européens. Celle-ci peut être retrouvée là où elle a été perdue, y compris en France, à travers le protestantisme évangélique notamment.

J’explique le paradoxe entre le dynamisme du christianisme à l’échelle mondiale et sa faible vitalité en Europe par le lien entre l’engagement religieux et ce que les sociologues appellent le « risque sociotropique », c’est-à-dire les dangers auxquels les individus sont exposés dans certaines sociétés (misère, malnutrition ou faim, pandémies mortelles). Autrement dit, dans une société qui ne permet qu’une existence difficile, on observe une plus grande intensité religieuse. L’Europe est la partie du monde qui depuis maintenant soixante-dix ans a réussi à organiser des sociétés à la fois modérées, où la violence politique a largement reculé par rapport au passé récent, où la régulation des conflits est pacifique et où ont été mis en place des États-providence. Historiquement exceptionnelle, cette réussite européenne a logiquement contribué au déclin du religieux.

Les familles les plus exposées au risque et à la pauvreté sont les plus engagées dans la religion

La dynamique mondiale du christianisme s’inscrit dans une poussée plus vaste de la religion en général. À quoi l’attribuez-vous ?

Par la seule démographie, le monde devient plus religieux que jamais. Le taux de fécondité varie fortement chez les femmes en âge de féconder selon qu’elles déclarent ou non une croyance. Il varie aussi, moins fortement, en fonction de la religion déclarée. Les femmes en âge de féconder sans religion ont un taux de fécondité moyen de 1,6 enfants sur la période 2010-2015. Le taux monte à 2,3 chez les hindous et chez les juifs, à 2,6 chez les chrétiens et à 2,9 chez les musulmans. Les femmes religieuses ont plus d’enfants car la religion donne à la famille et à la procréation une place éminente.

Par ailleurs, comme je l’ai dit, les familles les plus exposées au risque et à la pauvreté sont les plus engagées dans la religion. Or, indépendamment du facteur religieux, il y a un lien entre pauvreté et fécondité, non pas seulement à cause du manque d’informations concernant le contrôle des naissances, mais surtout par nécessité économique : avoir des enfants garantit un secours mutuel futur minimum lorsque n’existe pas de protection sociale. Mais l’Europe ne bénéficiera pas de ce boom démographique puisque depuis 2015, on y compte plus de décès que de naissances. Il est cependant possible que les Européens issus de l’immigration, dans un premier temps au moins, reproduisent les taux de reproduction des pays pauvres. Mais ce ne sera pas la religion chrétienne qui en profitera.

La démocratie et le christianisme ont leurs destins liés, estimez-vous. Pourquoi ?

Les valeurs chrétiennes fondamentales, qui sont possiblement un héritage de l’Antiquité, alimentent la tradition démocratique. Parmi ces valeurs chrétiennes, on trouve : l’universalité de la condition humaine ; l’égalité entre les individus, notamment entre les hommes et les femmes ; l’idée que le politique a des comptes à rendre et doit donc être juste, modéré, contenu par sa puissance et dans ce qu’il est capable de faire par le respect de la dignité des individus.

D’autre part, le christianisme pose l’autonomie du religieux par rapport à la politique. Le christianisme n’est pas un projet de gouvernement car il se situe dans l’au-delà (« Mon royaume n’est pas de ce monde » ; « Rendre à César ce qui est à César »). Il permet par conséquent d’envisager une sécularisation, voire une laïcité comme nous disons en France. Dans le christianisme, la religion est l’affaire des individus, de leur existence et de leur devenir dans l’au-delà. Outre qu’il n’y a pas de cette façon de confusion entre le théologique et le politique, la religion contribue ainsi à alimenter les contre-pouvoirs dans la société. Au XIIIe siècle, Jean de Salisbury théorisait le tyrannicide au nom du christianisme : le devoir chrétien d’assassiner un prince lorsqu’il se comporte en tyran.

Le christianisme est effectivement aujourd’hui la religion la plus persécutée : en Afrique subsaharienne, en Orient, en Chine, en Inde…

Est-ce pour cette seconde raison que le christianisme est si persécuté aujourd’hui dans le monde ?

Le christianisme est effectivement aujourd’hui la religion la plus persécutée : en Afrique subsaharienne, en Orient, en Chine, en Inde… Il est particulièrement ciblé car il est porteur en effet de la séparation du politique et du religieux. Elle donnerait aux sociétés civiles une plus grande capacité de contrôle sur leurs États, ce dont beaucoup de pouvoirs en place ne veulent évidemment pas.

Doit-on en conclure à l’accroissement, à terme, du nombre de démocraties dans le monde et moins de démocratie en France où le christianisme décline ?

La réponse à votre question dépendra d’une grande bataille, qui a déjà commencé. Au moins deux modèles s’opposent à la fois au christianisme et à l’ordre démocratique. L’un, l’islamisme, s’oppose à la séparation du politique du religieux, ou, pour le dire autrement, du pouvoir et de la société civile. La religion y est obligatoire, il est interdit d’en changer ou d’y renoncer. C’est le cadre d’une théocratie.

L’autre modèle, le communisme chinois, n’admet pas l’autonomie des religions et cherche en conséquence à les contrôler au plus près, jusqu’à programmer la destruction des musulmans Ouïghours. Le chef d’État de la République populaire de Chine, Xi Jinping, ne reconnait pas non plus de notion de « société civile », c’est-à-dire une instance autonome critique du pouvoir en place.

Il existe un troisième modèle. Il menace plus spécifiquement la démocratie que le christianisme, mais il est moins élaboré dans mon esprit : le web, le monde numérisé laisse craindre une sorte de théologie politique numérique. Les « réseaux sociaux », Amazon ou Netflix sont des entreprises privées qui sont très sensibles aux mouvements planétaires, notamment quand la religion des uns ou des autres est jugée blasphémée par quelques-uns.

Par exemple, le risque existe qu’Amazon, Facebook ou Google soit un jour sensible à une pétition regroupant des millions de personnes amenant ces entreprises à prendre position en faveur d’une religion. Le pouvoir des entreprises pourrait alors donner le jour à une théocratie privée et mettre en péril nos libertés tout en menaçant la nature des religions, et singulièrement celle du christianisme.
Le XXIe siècle du christianisme, par Dominique Reynié (dir.), Cerf, 2021 – 20 euros.

Il y a en chaque être quelque chose de précieux
qui ne se trouve en nul autre.

Rav PINHAS de Koritz
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