GLOIRE D’ISRAEL
ET LUMIERE POUR TOUTES LES NATIONS
Après le récit de la naissance de Jésus, notre curiosité souhaiterait avoir des détails concrets sur la vie quotidienne du nouveau-né, la description de la demeure, l’éducation par les parents, le dévouement de la maman, le travail du père, les rapports avec les voisins, bref « la vie de la sainte Famille ».
Mais Luc n’est pas un journaliste et il ne s’intéresse pas à ces détails qui remplissent les médias d’aujourd’hui. Il nous a dit comment une dictature traitait ses citoyens : ce qui importe pour César, c’est de dénombrer ses sujets – quelque soit la souffrance des déplacements imposés -, de goûter l’ivresse du pouvoir, de prévoir ainsi le montant des impôts et l’accumulation de son trésor. Pour lui Jésus est un numéro, un petit Juif inconnu, membre d’un peuple méprisé, sur lequel il a tout pouvoir.
En contraste, Luc va montrer qu’en Israël, chaque enfant n’est pas un numéro mais une personne avec un nom, un don de Dieu, un membre du peuple élu dont il faut prendre soin, qu’il faut éduquer avec le sens de sa grandeur et de sa mission.
( A SUIVRE )