Plus d’un quart des bénéficiaires des aides d’urgence de l’association « souffrent d’une insécurité alimentaire grave », révèle le rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France. Même avec de l’aide, ils se privent de l’essentiel. Plus d’un quart (27%) des bénéficiaires de l’aide alimentaire « ne mangent pas pendant une journée entière ou davantage, de manière régulière.
A cette insécurité alimentaire « grave », s’ajoute une insécurité « modérée », qui concerne 53% des personnes aidées. Sauter un repas est une pratique courante dans cette catégorie, notamment lorsqu’il s’agit de se sacrifier pour ses enfants.
Caritas rappelle l’augmentation continue du recours à l’aide alimentaire en France : 2,6 millions de bénéficiaires en 2009, contre 5 à 7 millions désormais, toutes sources d’aide confondues. L’an dernier, pour 57% des bénéficiaires des chèques-services du Secours catholique, c’était la première fois qu’ils demandaient un coup de pouce pour se nourrir.
Fondation abbé Pierre : 1 Français sur 5 n’a pas les moyens de se chauffer correctement.