… Dans son homélie, le pape a médité sur une autre attitude, celle d’Etienne, dans la Première lecture (Ac 6,8-15) : « Il suivait Jésus sans soupeser les conséquences : cela me convient, cela ne me convient pas … Ce n’était pas un intéressé. Il aimait. Et il suivait Jésus, certain ; et il termina ainsi. Ils lui ont tendu le piège des calomnies… et il finit lapidé. Mais en rendant témoignage à Jésus. »
Pour suivre Jésus à l’exemple d’Etienne et sans « l’intérêt personnel » de la foule, le pape a recommandé de « se rafraîchir la mémoire » : « Nous trouverons beaucoup de grandes choses que Jésus a données gratuitement, parce qu’il nous aime : chacun de nous.
Une fois que je vois ce que Jésus a fait pour moi, je me pose une deuxième question : et moi, que dois-je faire pour Jésus ? ». En effet, a-t-il ajouté, « quand je vois tout ce que Jésus m’a donné, la générosité du cœur devient : “Oui, Seigneur, je donne tout ! Et je ne ferai plus ces erreurs, ces péchés …” ». C’est « le chemin de la conversion par amour : tu m’as donné tant d’amour, moi aussi je te donne cet amour ».
« C’est un beau test sur la façon dont nous suivons Jésus, a conclu le pape François : intéressés ou non ? … Qu’est-ce qu’a fait Jésus pour moi, dans ma vie, par amour ? Et en voyant cela, que dois-je faire moi, pour Jésus, comment répondre à cet amour. Et ainsi nous serons capables de purifier notre foi de tout intérêt. »
Homélie du 16 avril 2018.