La miséricorde est la vraie force qui peut sauver l’homme et le monde du cancer qu’est le péché, le mal moral, le mal spirituel. Seul l’amour comble les vides, les gouffres que le mal ouvre dans le cœur et dans l’histoire. Seul l’amour peut faire cela, et c’est la joie de Dieu …
Chacun de nous est ce fils qui a gâché sa liberté en suivant de fausses idoles, des mirages de bonheur et qui a tout perdu.
Mais Dieu ne nous oublie pas, le Père ne nous abandonne jamais. C’est un père patient, il nous attend toujours. Il respecte notre liberté mais il reste toujours fidèle…Il ne cesse jamais, même pour un instant, de nous attendre avec amour.
Et son cœur est en fête pour tout enfant qui revient. Il est en fête parce qu’il est joie.
Dieu a cette joie quand l’un de nous, pécheur, va à lui et demande son pardon.
Quel est le danger ? C’est de se dire juste et de juger les autres. Nous jugeons aussi Dieu parce que nous pensons qu’il devrait punir les pécheurs, les condamner à mort au lieu de pardonner.
Mais nous risquons ainsi de rester en dehors de la maison du Père.
Si dans notre cœur, il n’y a pas la miséricorde, la joie du pardon, nous ne sommes pas en communion avec Dieu, même si nous observons tous les préceptes, car c’est l’amour qui sauve.
(Angelus, dimanche 15.9.2013)
PAPE FRANCOIS : RETRAITE A DES PRETRES
Nous avons souvent peur de la tendresse de Dieu et, de ce fait, nous ne le laissons pas agir en nous. C’est pour cette raison que nous sommes tant de fois durs, sévères, censeurs …Nous sommes des pasteurs sans tendresse …
Je vous demande de laisser « le fouet » accroché à la sacristie et d’être des pasteurs avec la tendresse de Dieu, également envers ceux qui vous créent le plus de problèmes …
(Rome – 12. 06. 2013)
LA GRANDE FAMILLE DES ENFANTS DE DIEU
Cette parabole du père miséricordieux indique bien le dessein de Dieu pour l’humanité.
Quel est ce projet ? C’est de faire de nous tous ses enfants, une unique famille dans laquelle chacun se sent proche et se sent aimé par Lui.
C’est dans ce grand dessein que l’Eglise trouve ses racines. Elle n’est pas une organisation née d’un accord entre des personnes, mais l’œuvre de Dieu….Dieu nous convoque, nous pousse à sortir de notre individualisme, de notre tendance à nous enfermer sur nous-mêmes et il nous appelle à faire partie de sa famille.
Toute l’histoire du salut est l’histoire de Dieu qui cherche l’homme, lui offre son amour, l’accueille…
(Audience générale 29 mai 2013)