Homélies et commentaires par fr. Laurent Mathelot OP

Résurgences

SAINT IGNACE D’ANTIOCHE – UN GEANT DE LA FOI

[one_full last= »yes » spacing= »yes » center_content= »no » hide_on_mobile= »no » background_color= » » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » background_position= »left top » hover_type= »none » link= » » border_position= »all » border_size= »0px » border_color= » » border_style= » » padding= » » margin_top= » » margin_bottom= » » animation_type= » » animation_direction= » » animation_speed= »0.1″ animation_offset= » » class= » » id= » »][fusion_text]

Ignace d’Antioche
Lettre aux Romains (extraits)

 

… Enchaîné dans le Christ Jésus, j’espère vous saluer, si du moins c’est la volonté de Dieu que je sois trouvé digne d’aller jusqu’au terme.

… Ne demandez pour moi que la force intérieure et extérieure, pour que non seulement je parle mais que je veuille, pour que non seulement on me dise chrétien, mais que je le sois trouvé de fait. Si je le suis de fait, je pourrai être un « vrai » croyant.

Moi, j’écris à toutes les Églises que c’est de bon cœur que je vais mourir pour Dieu, si du moins vous ne m’en empêchez pas. Je vous en supplie, n’ayez pas pour moi une bienveillance inopportune.

Laissez-moi être la pâture des bêtes, par lesquelles il me sera possible de trouver Dieu … Je suis le froment de Dieu, et je suis moulu par la dent des bêtes, pour être trouvé un pur pain du Christ.

Flattez plutôt les bêtes, pour qu’elles soient mon tombeau, et qu’elles ne laissent rien de mon corps … C’est alors que je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, quand le monde ne verra même plus mon corps. Implorez le Christ pour moi, pour que, par l’instrument des bêtes, je sois une victime offerte à Dieu … Si je souffre, je serai un affranchi de Jésus-Christ et je renaîtrai en lui, libre.

Puissé-je jouir des bêtes qui me sont préparées. Je souhaite qu’elles soient promptes pour moi. Et je les flatterai, pour qu’elles me dévorent promptement.

… C’est maintenant que je commence à être un disciple. Que rien, des êtres visibles et invisibles, ne m’empêche de trouver le Christ.

Il est bon pour moi de mourir pour m’unir au Christ Jésus, plus que de régner sur les extrémités de la terre. C’est lui que je cherche, qui est mort pour nous ; lui que je veux, qui est ressuscité pour nous. Mon enfantement approche … Laissez-moi recevoir la pure lumière ; quand je serai arrivé là, je serai un homme.

Permettez-moi d’être un imitateur de la passion de mon Dieu.

Et si, quand je serai près de vous, je vous implore, ne me croyez pas. Croyez plutôt à ce que je vous écris.

Mon désir terrestre a été crucifié, et il n’y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais en moi une « eau vive » qui murmure et qui  dit au-dedans de moi : « Viens vers le Père ».

Je ne me plais plus à une nourriture de corruption ni aux plaisirs de cette vie ; c’est le pain de Dieu que je veux, qui est la chair de Jésus-Christ, de la race de David et pour boisson je veux son sang, qui est l’amour incorruptible.

 

Tout le petit livre est à lire, à méditer,

à prier pour les innombrables martyrs de notre temps

et pour obtenir, nous, la force de témoigner dans les épreuves.

IGNACE D’ANTIOCHE : Lettres aux Eglises (éd. poche – Cerf)

Biographie et texte disponibles sur le net.

 [/fusion_text][/one_full]


Publié le

dans

par

Étiquettes :