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24ème dimanche ordinaire – Année C – 15 septembre 2019
Évangile de Luc 15

LE PERE DES DEUX FILS

24ème dimanche ordinaire – Année C – 15 septembre 2019 – Évangile de Luc 15
REMBRANDT : LE RETOUR DU FILS PRODIGUE (Musée de l’Ermitage – St Petersbourg)

PAPE FRANCOIS : LA MISERICORDE


Face à la gravité du péché, Dieu répond par la plénitude du pardon.
La miséricorde sera toujours grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne.
« La miséricorde est le propre de Dieu dont la toute-puissance consiste justement à faire miséricorde » (St Thomas d’Aquin)

Dans les trois paraboles de Luc 15, Dieu est toujours présenté comme rempli de joie, surtout quand il pardonne. Nous y trouvons le noyau de l’Evangile et de notre foi, car la miséricorde y est présentée comme la force victorieuse de tout, qui remplit le cœur d’amour et qui console en pardonnant.

Jésus affirme que la miséricorde n’est pas seulement l’agir du Père mais elle devient le critère pour comprendre qui sont ses véritables enfants
Nous sommes invités à vivre de miséricorde parce qu’il nous a d’abord été fait miséricorde
Le pardon des offenses est un impératif auquel nous ne pouvons pas nous soustraire.
Se défaire de la rancœur, de la colère, de la violence et de la vengeance est la condition nécessaire pour vivre heureux. La miséricorde est le pilier qui soutient la vie de l’Eglise.

(Annonce de l’Année sainte de la miséricorde)

ÉVANGILE DE LUC 15

LE PERE DES DEUX FILS

La célèbre parabole dite du fils prodigue nous enchante par sa révélation d’un Dieu Père d’infinie tendresse. Mais ne nous rassure-t-elle pas à bon compte ? Car il ne s’agit pas seulement d’être pardonné mais d’accepter que l’autre le soit. Et cela c’est beaucoup plus difficile.

Repartons du contexte. Jésus se trouve devant un double auditoire. Il semble tout heureux de discuter et de partager un repas avec des pécheurs notoires, ce qui évidemment scandalise les bons pratiquants que sont les pharisiens. Jésus ne semble-t-il pas faire fi de la loi et des observances ? Jésus raconte donc la parabole pour justifier sa conduite. En fait il y a trois histoires qui font bloc.


DIEU EST PASSIONNE DE RECONSTITUER L’HUMANITE

Le berger qui a perdu une brebis s’affole : il court à sa recherche et, quand il l’a trouvée, il la rapporte sur ses épaules puis, plein de joie, il organise un banquet pour fêter l’événement. De même une femme qui a perdu une de ses 10 pièces d’argent fouille partout : dès qu’elle l’a retrouvée, pleine de joie, elle fait la fête avec ses voisines.

Voilà la raison profonde de mon comportement, explique Jésus : comme Dieu, je ne me résigne pas à la perte d’une seule personne. Certes je ne cautionne pas les déviances de ces pécheurs mais je suis venu pour les sauver de la perdition. Donc je cherche leur contact, je parle avec eux, je leur révèle que Dieu n’est pas un gendarme qui note les infractions et condamne mais qu’il aime ses créatures, qu’il fait tout pour les rejoindre, les aider à changer. Et lorsque l’un d’eux m’écoute, me fait confiance et se convertit, je suis tellement heureux que je l’invite à rejoindre mon repas communautaire.

Hélas les champions de la stricte observance qui font de la religion un code de préceptes et d’interdits sont scandalisés par ce pardon qui leur paraît trop facile et qui fait l’économie de tout le processus de repentance.


PLAISIRS ET MISERE DU PECHEUR

Pour montrer la puissance destructrice du péché et l’infinie profondeur de l’amour miséricordieux de Dieu, Jésus enchaîne en racontant la dramatique histoire des deux fils qui, on le voit tout de suite, représentent les deux groupes d’hommes devant lesquels il se trouve : justes et pécheurs.

L’histoire n’est pas rare dans des familles. Les enfants ont reçu la même éducation religieuse, ont fréquenté les établissements identiques puis, la jeunesse venue, l’un demeure fidèle aux convictions et aux pratiques reçues, tandis que l’autre annonce qu’il renonce à tout cela et qu’il a envie de mener sa vie à sa guise.

« Donne-moi la part d’héritage qui me revient ». J’en ai assez de recevoir, suivre, copier ; les cérémonies religieuses m’ennuient ; j’ai acquis d’autres certitudes ; je suis travaillé par de nouveaux désirs ; j’ai envie de découvrir d’autres horizons, de mordre dans la vie à belles dents, de m’épanouir, d’être adulte, libre.

« Et le père partagea son bien ». Cette revendication ne suscite aucune résistance, aucune colère de la part de Dieu. Car la foi ne peut être qu’adhésion libre. Tu veux un monde sans Dieu ? Va. Mais prends garde

« Le jeune rassembla tout son bien et s’en alla pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie dissolue ». Pouvoir de l’argent roi. Satisfaire ses envies, goûter à tous les plaisirs, acheter, jouir, profiter. Le monde est merveilleux à parcourir, les copains forment une belle bande joyeuse et les filles sont si belles. Ivresse de la liberté sans le carcan des croyances, le joug de la morale, l’ennui des rites répétitifs, l’hypocrisie des bien-pensants. La dolce vita.

« Il avait tout dépensé quand une grande famine survint. Tombé dans la misère, il dut accepter de devenir gardien de porcs. Il avait faim de leurs gousses mais personne ne lui donnait rien ».

Si on renonce à l’Infini, on ne peut que se casser la tête contre les murs du fini. L’argent, la puissance de départ s’épuise. Plus de fringues de luxe, plus de portable, plus de copains pour faire la fiesta, plus de filles. Les communications se tarissent et la société devient un champ de bataille. On peut être mis au rebut et si vous mourez de faim, quelle belle affaire !? On se préoccupe davantage du bétail que d’un misérable.


RETOUR ET MERVEILLE DE LA MISERICORDE

« Alors il réfléchit : Chez mon père, les ouvriers ont du pain, et moi ici je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, je lui dirai : Père j’ai péché, je ne mérite même plus d’être appelé ton fils. Accepte-moi comme un ouvrier ».

Remarquons qu’il ne pense même pas à la peine qu’il a faite à son père et qu’il ne ressent aucun remords. Seules la faim et la peur de la mort réveillent en lui le souvenir de sa jeunesse. Dieu est celui qui donne la vie. Et le voilà qui se met en route, humilié par sa déchéance, avec des pieds de plomb, sur le chemin du retour. Quel accueil va-t-il recevoir ? Ne sera-t-il pas rejeté pour toujours, jugé impardonnable ?

On connaît tous la très célèbre scène représentée par Rembrandt. « Quand on l’entend pour la centième fois, c’est comme si c’était la première fois » dit magnifiquement Péguy.

« Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut bouleversé. Il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils… ». Mais le père crie aux domestiques : « Vite apportez le plus beau vêtement, mettez-lui une bague et des sandales. Tuez le veau gras : mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé ». Et on commença la fête.

Le Père ne s’est jamais habitué à l’absence de son enfant et il n’a jamais cessé d’espérer en son retour. A peine distingue-t-il sa silhouette, qu’il est bouleversé au fond de son être. Ce n’est pas de la pitié : le verbe exprime un violent sentiment de la matrice – ce qui explique que l’on ne parle pas de la mère car Dieu est en même temps père et mère. Il / Elle court à sa rencontre, l’enlace et le couvre de baisers.

Encore faut-il que le revenant avoue : « J’ai péché contre toi » et qu’il reconnaisse ne plus mériter d’être son fils. Mais le Père l’empêche de dire la suite (« Traite-moi comme un ouvrier ») et il le traite comme un prince. Le péché l’avait défiguré, sali : son père ne souffre pas de le voir abîmé et souillé à ce point.

« Vite » la miséricorde ne tolère aucun délai, n’exige aucun moment de réflexion, n’impose aucune autopunition. Elle recrée, elle transfigure, elle restitue la beauté. Et vite que l’on organise un festin car ce traître est resté « mon fils ». Le péché le jetait dans la mort : mon amour lui rend la vie. Que la joie éclate ! Mon fils est ressuscité.


DIEU POUR MOI PAS POUR MON FRERE

Il ne faut surtout pas arrêter l’histoire ici : c’est la finale qui est importante. Car il y a l’autre. Le bon garçon, droit, pieux, observant, dévoué. Jamais il n’a quitté la maison de son père. Et le départ de son frère cadet ne l’a nullement affecté, il se passait très bien de son absence. Mais voilà qu’il apprend que l’autre est revenu et que son père a organisé un banquet en son honneur : sidérant ! Fêter un type qui a fait les 400 coups, qui a brûlé une fortune dans une vie de débauche ? Il aurait fallu le chasser ou au moins l’obliger à une longue et dure pénitence.

Le père apprend que son aîné refuse d’entrer et, comme il l’a fait pour le cadet, il sort à sa rencontre pour lui expliquer : « Toi, mon enfant, tu m’as fait la joie de demeurer avec moi. Mais c’est ton frère ! On le croyait mort et il est là, vivant ! Viens te réjouir avec nous ». Et l’histoire finit mal : l’aîné se braque dans son refus.

Et on imagine Jésus regardant ces pharisiens et se demandant s’ils vont enfin comprendre.

Il ne voulait pas dire que le péché n’a pas d’importance : au contraire il a montré à quel point il abîme l’homme, détruit les relations humaines, conduit dans le pire des malheurs. Le pécheur ne commet pas des infractions qu’il suffirait d’effacer par des actes de pénitence : il se perd et finalement glisse vers la mort. Et Dieu n’est pas une puissance outragée qui demeure insensible devant la perte d’un seul homme.

Mais l’homme est libre, il n’est pas qu’une brebis égarée que l’on cherche et que l’on ramène de force. Mais s’il prend conscience de son état, s’il ressent un désir de vie, il a en lui la merveille de faire conversion, de retourner sur ses pas. Dieu n’exige même pas de lui qu’il ressente une contrition parfaite, qu’il pleure ses fautes avec amertume, qu’il s’inflige des châtiments, qu’il glisse dans le désespoir.
A peine fait-il un pas, à peine bégaie-t-il une plainte que Dieu, qui n’a jamais cessé d’être son Père, accourt à sa rencontre. Car Dieu ne peut que pardonner, Dieu n’est que miséricorde. En offrant des sandales neuves à son fils, il semble même courir le risque de voir bientôt son fils attiré par d’autres tentations et le quitter à nouveau.

Mais à chaque fois que le perdu revient, qu’il murmure : « Père, j’ai péché, je ne mérite plus d’être appelé ton fils », le Père craque et l’accueille. « Et c’est le père qui pleurait le plus ».

Mais les bons croyants, les pieux, les observants, les fidèles, les bien élevés, les insoupçonnables, vont-ils enfin comprendre qu’eux aussi ne vivent que de l’amour du Père ? Qu’ils ne peuvent prétendre vivre avec lui que s’ils acceptent qu’il pardonne aux autres ? Que la Paternité ne peut être confessée que dans la pratique de la fraternité ? Que le pardon n’est pas un monopole ? Cette parabole n’est-elle pas un grand appel à la mission ? Un appel à célébrer l’Eucharistie comme une famille où tous sont pardonnés ?

Frère Raphaël Devillers, dominicain

Ne sommes-nous pas des prodigues en train de détruire le monde ?
Le pape François a publié une lettre aux termes forts, à l’occasion de la Journée de la Création, ce dimanche 1er septembre 2019. Pour le pontife, « l’heure est venue de redécouvrir notre vocation d’enfants de Dieu, de frères entre nous, de gardiens de la création ».

Pour la Journée de la Création, le pape lance un cri d’alarme


Ne sommes-nous pas des prodigues en train de détruire le monde ?


En reprenant les paroles du livre de la Genèse, « Dieu vit que cela était bon, François rappelle« le regard de Dieu, au début de la Bible, se pose doucement sur la création ». Et il poursuit en expliquant que la création est un don précieux à garder, mais que la réponse humaine à ce don a été tragique et marquée par le péché.

« Egoïsmes et intérêts ont fait de la création, lieu de rencontre et de partage, un théâtre de rivalités et de conflits. C’est ainsi qu’est mis en danger l’environnement même, chose bonne aux yeux de Dieu devenue chose à exploiter entre les mains des hommes », écrit le pape.

Il précise que « la dégradation s’est accentuée ces dernières décennies : la pollution permanente, l’usage incessant de combustibles fossiles, l’exploitation agricole intensive, la pratique de raser les forêts font que les températures globales augmentent jusqu’à des niveaux d’alerte ».

« A la racine, nous avons oublié qui nous sommes : des créatures à l’image de Dieu, appelées à habiter comme des frères et des sœurs la même maison commune. Nous n’avons pas été créés comme des individus qui se comportent en maîtres ; nous avons été pensés et voulus au centre d’un réseau de la vie constitué de millions d’espèces amoureusement rassemblées pour nous par notre Créateur ».

Et de marteler: « L’heure est venue de redécouvrir notre vocation d’enfants de Dieu, de frères entre nous, de gardiens de la création. Il est temps de se repentir et de se convertir, de revenir aux racines (…)

J’invite donc fortement les fidèles à se consacrer à la prière pendant ce temps, qui, à partir d’une opportune initiative née dans un cadre œcuménique a pris l’aspect d’un Temps de la Création : une période de prière plus intense et d’action au profit de la maison commune qui s’ouvre aujourd’hui, 1er septembre, Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, et qui se terminera le 4 octobre, dans le souvenir de saint François d’Assise.

C’est l’occasion de se sentir encore plus unis aux frères et sœurs des différentes confessions chrétiennes. Je pense, en particulier aux frères orthodoxes qui depuis trente ans déjà célèbrent cette Journée. Sentons-nous aussi en profonde syntonie avec les hommes et les femmes de bonne volonté, appelés ensemble à promouvoir, dans le contexte de la crise écologique qui concerne chacun, la sauvegarde du réseau de la vie dont nous faisons partie. »


CHOISIR LA VIE

Le pape nous invite ensuite à « réfléchir sur nos styles de vie et sur la façon dont nos choix quotidiens en matière d’alimentation, de consommation, de déplacements, d’utilisation de l’eau, de l’énergie et de nombreux biens matériels sont souvent inconsidérés et nuisibles. »
Et il met en évidence le fait que beaucoup de jeunes haussent la voix dans le monde entier, « déçus par trop de promesses non tenues, par des engagements pris et négligés pour des intérêts et des avantages partisans ».

« Nos prières et nos appels visent surtout à sensibiliser les responsables politiques et civils. Je pense en particulier aux gouvernements qui, dans les prochains mois, se réuniront en vue de renouveler des engagements décisifs pour orienter la planète vers la vie plutôt que vers la mort.

Viennent à l’esprit les paroles adressées par Moïse au peuple comme une sorte de testament spirituel avant l’entrée dans la Terre promise: ‘Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance’ (Dt 30, 19). Ce sont des paroles prophétiques que nous pourrions nous appliquer à nous-mêmes et à la situation de notre Terre. Choisissons donc la vie ! »

Et François de mettre en exergue l’importance spéciale que revêt le prochain Sommet des Nations Unies pour l’action sur le climat, « durant lequel les gouvernements auront la tâche de montrer la volonté politique d’accélérer drastiquement les mesures pour atteindre le plus tôt possible des émissions sans gaz à effet de serre équivalant à zéro et de contenir l’augmentation moyenne de la température globale à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris ».

Sans oublier en octobre prochain, l’Amazonie qui sera au centre d’une assemblée spéciale du Synode des évêques. Il Le pape conclut son message: « Saisissons cette occasion pour répondre au cri des pauvres et de la Terre! (…) Sentons- nous impliqués et responsables en ayant à cœur, par la prière et par l’engagement, la sauvegarde de la création”.

Yann Arthus-Bertrand  — La solution pour sauver notre planète sera spirituelle
Yann Arthus-Bertrand vient de co-réaliser une Vidéo du Pape, initiative du Réseau mondial de prière qui diffuse chaque mois une intention de prière que le Saint-Père partage avec le monde entier pour relever les défis de l’humanité et de la mission de l’Église. En ce mois de septembre, la Vidéo du pape est déclinée sur le thème de la protection …

Yann Arthus-Bertrand — La solution pour sauver notre planète sera spirituelle

Aleteia : Pourquoi vous êtes-vous associés au pape François pour porter votre message sur la protection des océans ?

Yann Arthus-Bertrand : Laudato Si’ m’a sincèrement touché. C’est un texte révolutionnaire. Je me suis senti tout de suite proche de cette Encyclique. J’ai constaté que le pape François et moi défendons les mêmes valeurs. J’ai même été surpris de voir que dans le milieu des activistes écologiques tout le monde connaissait cette lettre. À mes yeux, c’est un des plus grands textes sur l’écologie écrit par un chef d’État.
Je pense par ailleurs que la solution pour sauvegarder notre planète ne sera pas politique, ni scientifique ou économique mais spirituelle.

Pouvons-nous compter sur les dirigeants politiques pour surmonter les dangers qui guettent notre planète ?

D’après moi les gens prennent enfin conscience de l’importance de la question écologique et comprennent bien que nous ne devons plus rien espérer de nos leaders politiques. L’écologie politique n’a pas vocation à être humaniste car elle est aujourd’hui intrinsèquement liée à la croissance économique. C’est pour cette raison que seules les actions d’une société civile mondiale et pluraliste peuvent faire évoluer les choses dans le bon sens.

Que souhaitez-vous transmettre à travers vos images de la planète ?

Ma première passion, c’est la nature et les êtres vivants. Faire des films, c’est partager cette passion avec les autres mais c’est aussi tenter de comprendre toujours mieux notre Terre et ses habitants, tous ses habitants. C’est en travaillant sur le film Planète Océan avec Michael Pitiot que j’ai pu réaliser l’ampleur des dégâts causés aux océans et la situation d’urgence à laquelle nous devons faire face. Je suis donc particulièrement fier de collaborer avec le pape François sur cette question vitale des océans.

Vous restez optimiste pour l’avenir ?

Grâce au progrès, nous vivons certes beaucoup mieux et plus longtemps mais nous le faisons au détriment de la vie sur la Terre. Je suis persuadé que l’envie de participer à la protection de l’environnement et de lutter contre les inégalités est présente en chacun de nous. Le temps des indifférents et des cyniques est révolu. Nous devons prendre l’initiative et engager de réelles actions dans notre quotidien. Cela passe par réduire notre consommation et apprendre à vivre avec moins. ……………….

Paru dans ALETEIA 2 9 2019

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