header2


2ème dimanche de l'Avent
Année C – 9 décembre 2018

PREPAREZ LE CHEMIN DU SEIGNEUR

2ème dimanche de l'Avent – Année C – 9 décembre 2018 – Évangile de Luc 3, 1-6

2ème LECTURE DU JOUR : PAUL A LA COMMUNAUTE DE PHILIPPES (MACEDOINE)


Paul est en prison, il craint pour sa vie mais il écrit une lettre pleine de joie à cette petite communauté qu’il vient de fonder.

Amour plein de tendresse de l’Apôtre - Parce qu’il se sent en communion avec eux. - Sûr que le travail de la grâce se poursuivra jusqu’au Jour ultime.

Sa prière intense, permanente : que votre amour vous éclaire, accroisse votre connaissance,
Alors vous pourrez discerner l’essentiel - Ainsi vous serez purs pour le Jour du Christ.

VOILA LA VIE ENTRE L’ANNONCE DE L’EVANGILE ET LE JOUR FINAL DU CHRIST.

Chaque fois que je prie pour vous tous, c’est avec joie que je le fais,
à cause de votre communion avec moi,
dès le premier jour jusqu’à maintenant, pour l’annonce de l’Évangile.
J’en suis persuadé : Celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement, au jour où viendra le Christ Jésus.

Il est donc juste que j’aie de telles dispositions à l’égard de vous tous,
car je vous porte dans mon cœur, vous qui communiez tous à la grâce qui m’est faite dans mes chaînes comme dans la défense de l’Évangile et son annonce ferme.

Oui, Dieu est témoin de ma vive affection pour vous tous dans la tendresse du Christ Jésus.

Ma prière : je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus
dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance - pour discerner ce qui est important.

Ainsi, serez-vous purs et irréprochables pour le jour du Christ.


ÉVANGILE DE LUC 3, 1-6

PREPAREZ LE CHEMIN DU SEIGNEUR


L’Eucharistie du dimanche n’est pas un rite répété à l’identique chaque semaine : elle constitue la formation fondamentale des communautés chrétiennes. A condition qu’on en respecte la logique et qu’on la situe en même temps dans l’histoire biblique et dans la nôtre.

Ainsi, afin de pouvoir commencer lucidement une nouvelle année, le 1er dimanche de l’Avent nous a fixé l’essentiel à connaître :
  • l’histoire verra encore et toujours survenir des événements douloureux mais le but final est certain. Lors de la venue du Fils de l’Homme éclateront en même temps la Gloire de Dieu et la Gloire de l’homme, unis dans la Vie et la Lumière.
  • Donc d’emblée la vigilance est nécessaire. Il faut prendre garde aux dérives (surconsommation, écrasement par les soucis) et, par la prière, demeurer éveillés, conscients des enjeux afin de garder le cap sur la réussite finale.
Aujourd’hui, 2ème étape, on nous dit d’obéir à Jean-Baptiste qui nous lance : « Préparez le chemin du Seigneur qui vient ». Or Luc interprète ce message comme la reprise d’un ancien. Qu’est-ce que cela signifie ? Pour le comprendre, il nous faut donc nous rappeler l’histoire d’Israël.


LES TROIS EXODES

Les ancêtres hébreux étaient exploités, écrasés par de dures corvées en Egypte, traités comme des esclaves. Alors Dieu suscita le prophète Moïse qui parvint à les faire sortir, à les emmener au Sinaï où Dieu fit alliance avec eux sur base des 10 commandements pour en faire son peuple puis il les conduisit à travers le désert. Sous la conduite du successeur Josué, près de Jéricho, ils passèrent le Jourdain et s’installèrent dans la terre promise par Dieu.
Cet acte fondateur d’Israël s’appelle l’EXODE: chemin de sortie de prison pour rentrer chez soi. Dieu se révèle comme le libérateur des esclaves, le sauveur des petits, le défenseur des droits de l’homme comme on dirait aujourd’hui.

2ème étape. Au 6ème siècle avant le Christ, le roi d’Israël ayant refusé de payer son tribut de vassal, Nabuchodonosor vint détruire Jérusalem et son temple, il exécuta le roi et déporta la majorité de la population à Babylone (en 587). Après un tel désastre, Israël était voué à la disparition comme tant d’autres peuples voisins. Or, vers 527, Cyrus, le roi des Perses, s’empara de Babylone. Et un grand prophète resté anonyme lança à ses frères en exil la Bonne Nouvelle inattendue : « Consolez-vous ! Préparez le chemin à travers le désert (de Syrie) car nous allons rentrer. Dieu a suscité un Messie, un libérateur, Cyrus, qui va nous libérer ». Effectivement Cyrus renvoya tous les déportés chez eux. Et le prophète décrit ce retour comme un NOUVEL EXODE, encore plus merveilleux que le premier. Son œuvre constitue les chapitres 40 à 55 du Livre d’Isaïe- si bien qu’on appelle cet inconnu le 2ème Isaïe.

Hélas la suite de l’histoire d’Israël apparaît comme un déclin, comme la fin de l’indépendance. D’abord sous le protectorat bienveillant de l’Empire perse, Israël fut conquis par Alexandre le Grand et envahi par la prestigieuse culture hellénistique. Et ensuite vint le rouleau compresseur du 5ème et plus puissant Empire : Rome. Israël semblait à jamais écrasé.

3ème étape. C’est alors, dans la vallée du Jourdain, là même où jadis Josué avec les Hébreux était entré dans la terre, que tout à coup se lève un prophète appelé Jean qui « proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés ». Et Luc qui aujourd’hui nous raconte cet événement nous en donne l’interprétation profonde: c’est ainsi, dit-il, que s’accomplissait l’appel ancien du 2ème Isaïe. Expliquons.


LE 3ème EXODE ANNONCÉ

Donc Jean-Baptiste exhorte au changement, baptise dans l’eau mais ne prétend pas sauver son peuple : il lui annonce la venue de Jésus, le Messie qui va réaliser le 3ème et ultime EXODE : ce sera la libération non d’une puissance étrangère mais du plus terrible des esclavages : celui du péché. Et cette libération ne sera pas limitée à un peuple, Israël, mais étendue à l’humanité tout entière : « Tout homme verra le salut de Dieu ».

Cette histoire d’Israël est encore la nôtre, suivant des étapes similaires. L’Egypte et Babylone sont les symboles de deux situations intolérables et inhumaines.

Que représente l’Egypte ? Dieu veut d’abord nous libérer de l’esclavage des tyrans, d’une société obsédée par la mort (pyramides), qui déifie son chef (pharaon) et qui exploite durement les faibles. Dieu veut d’abord des hommes libres et fiers. Les 10 Commandements ne sont pas, comme on croit, un carcan mais constituent la charte d’un peuple libéré de ses chaînes et qui est installé chez lui.

Que représente Babylone ? Ensuite Dieu nous appelle à sortir de Babylone la riche, l’opulente, la luxueuse, la luxuriante, la luxurieuse où règnent la cupidité, l’avidité, où s’amollissent et se perdent les cœurs dans les banquets, les alcools, les jouissances. Tyrannie séductrice où l’homme se perd d’autant plus qu’il se croit libre alors qu’il est le jouet de ses besoins et obsédé par l’argent.

Que représente donc ensuite Jean-Baptiste ? Il n’appelle pas à sortir du pays. Le dernier et véritable exode n’est pas géographique car notre bonheur ne dépend pas du lieu où nous vivons. C’est en nous qu’est l’esclavage, c’est en nous que sont les chaînes.
Alors que signifie : « Préparez le chemin du Seigneur » qui vient ? Ce n’est pas avec des pelles, des pioches et des tracteurs que nous pouvons construire une belle route qui nous conduirait à Dieu.


CANTONNIERS DE DROITURE ET DE PAIX

Le nouveau travail de cantonniers que Jean nous confie est beaucoup plus exigeant. Si les gros moyens techniques et la ténacité de milliers d’ouvriers suffisent pour tracer les autoroutes les plus audacieuses à travers les paysages les plus dévastés, il nous faudra une persévérance énorme, un courage sans failles pour entreprendre les travaux qui, maintenant, sont des œuvres spirituelles.
Il ne s’agit plus de relier un point à un autre, de franchir un fleuve, de creuser un tunnel mais d’introduire en nous de la rectitude et de créer entre nous des relations harmonieuses.

APLANISSEZ SA ROUTE. Il y a toutes sortes d’aspérités pour aller à la rencontre du Christ, ce sont comme des pierres d’achoppement contre lesquelles nous trébuchons. Purifions l’Eglise des « scandales » annonce le pape François sinon aurions-nous le droit de dénoncer au monde ses errements ?

COMBLEZ LES RAVINS. Voyons-nous les hommes qui gisent dans le fossé ? Des accidents, des infortunes les ont projetés hors de la route du bien-être. La maladie, le chômage, le handicap ne leur permettent plus de suivre le train des autres. Et nous-mêmes, nous glissons parfois dans la lassitude, nous nous décourageons, nous baissons les bras. Il y a beaucoup de pauvres sur les bandes d’arrêt d’urgence. Avec leurs gilets jaunes, allons-nous enfin entendre les cris de leur détresse et nous arrêter ? Le Bon Samaritain n’a pas tourné la tête en découvrant un blessé.

ABAISSEZ LES MONTAGNES. Le pire obstacle sans doute : l’orgueil. Pharaonique chez certains. Le nom, la fortune, la science élèvent certains sur des sommets d’où ils se penchent pour narguer la masse des imbéciles. Il est fondamental de rester humble. Jésus interdisait formellement à ses disciples de se disputer pour occuper les premières places. Le pire obstacle est en nous, dans notre amour-propre, notre vanité. Il faut élimer, araser notre orgueil qui nous fait croire que nous y parviendrons par nos propres moyens. Appeler Jésus le Sauveur, c’est bien d’abord être persuadé que l’homme ne peut se sauver seul.

RECTIFIEZ LES VOIES TORTUEUSES. L’esprit humain est assez tordu pour manigancer des fourberies, placer des crocs-en-jambe, rouler les naïfs, extorquer des privilèges, cracher des médisances. Et la piété n’est pas un raccourci pour compenser.les devoirs de la justice. On ne ment pas à Dieu.

APLANISSEZ LES CHEMINS DEFORMES. La société n’est ni droite ni juste : il nous faut entendre les sentences les dénonciations des prophètes jusqu’à Jean-Baptiste.


SANS RELÂCHE PREPARER ET ATTENDRE

« Préparez Noël » claironne le gros bonhomme rouge : il étale des montagnes de charcuteries et fait couler des flots d’alcool pour nous faire dégringoler dans le fossé. Peu importe que s’élargisse l’abîme entre riches et pauvres. L’ivresse du toboggan mène le monde à l’abîme.

« Préparez la venue du Seigneur » crie Jean-Baptiste. Soyez sobres, joyeux dans l’espérance, heureux de travailler à la rencontre du Seigneur.

Frère Raphaël Devillers, dominicain.


URGENTISSIME ! PREPARER LE CHEMIN DU SEIGNEUR EN CHANGEANT DE MODE DE VIE

La COP 24 sur le réchauffement climatique a lieu à Katowice (Pologne) du 2 au 14 décembre 2018.

URGENTISSIME ! PREPARER LE CHEMIN DU SEIGNEUR EN CHANGEANT DE MODE DE VIE

Mathieu Labonne est l’actuel directeur du mouvement Colibris créé en 2007 par Pierre Rabhi, qui prône la construction d’une société écologique et humaine à travers l’engagement de chacun, à sa mesure, et qui porte de nombreuses initiatives, notamment des lieux de vie écologiques et participatifs. Ingénieur, Mathieu Labonne a mené des recherches au CNRS sur le climat. Il est également expert sur les questions liées au carbone.

Aleteia : Pour vous, qu’est-ce qu’une société écologique et humaine ?

Mathieu Labonne : C’est de dire que pour qu’il y ait un changement politique à grande échelle, cela ne peut s’appuyer que sur un changement humain. Nous créons un terreau pour que derrière, un changement plus global puisse se faire. Nous voulons aider un maximum de gens à accéder à ce que l’on appelle l’empowerment, la capacité d’agir, dans les domaines de l’économie ou de l’éducation.

Il est indispensable qu’il y ait un changement culturel, c’est-à-dire dans le rapport de l’Homme à la nature, dans nos modes de vie et nos aspirations. Il est possible de faire et de vivre autrement. Notre projet aide ainsi quelque 800 projets à se développer. Aujourd’hui, entre 300 et 400 d’entre eux fonctionnent bien et peuvent apparaître comme des modèles. Le problème, c’est que ce n’est pas suffisant pour que toute la société fasse la bascule. Aujourd’hui, un Français consomme autant que Louis XIV à son époque. Nous vivons tous mieux que des rois de France !

Vous dites que ce n’est pas suffisant. Vous êtes pessimiste ?

Je suis témoin d’une belle énergie citoyenne, mais mon impression est que cela reste encore minoritaire. Ce n’est pas assez. Il faut continuer notre travail d’inspiration, en mettant les gens en lien entre eux. Le monde à construire n’est pas un monde uniforme. Il n’y a pas de modèle unique. Je vois deux valeurs clefs : l’écologie, qui se traduit par cette intention d’être les plus autonomes possible, ainsi que la mutualisation et le partage. Nous pouvons réduire notre besoin individuel en jouant avec le collectif, par exemple en utilisant des buanderies collectives. Très souvent, le fait de fonctionner en collectif facilite l’accès à l’écologie. Derrière, c’est la question du vivre-ensemble qui émerge car cela demande de vivre avec des notions d’interdépendance. Je crois beaucoup à la vie communautaire. Après, ce n’est pas un mode de vie qui convient à tout le monde. Le monde moderne est basé sur l’hétéronomie : tous nos besoins individuels sont comblés par la société. C’est très énergivore. Je crois que l’un des grands enjeux, c’est de retrouver nos savoir-faire au niveau local, dans l’agriculture, la construction… Il faut changer les règles du jeu et que les acteurs locaux puissent prendre ensemble les choses en main. Une meilleure gestion du bien commun passe par des acteurs locaux. Mais il faut mettre les gens en capacité de le faire. Nous devons les aider à trouver les bons outils.

Comment faire au quotidien ? Devons-nous changer radicalement de vie ?

Beaucoup de choses sont possibles dans les gestes de chaque jour : acheter des produits locaux et de saison, moins prendre sa voiture … Les trois pôles les plus importants du bilan carbone français moyen sont l’alimentation, le chauffage et les transports, et vient ensuite l’équipement informatique. Pour moi, la politique des bons gestes est bonne, mais elle n’est qu’un début… Une partie de la population sera amenée à changer de mode de vie. Aujourd’hui, s’il l’on veut passer à une agriculture complètement bio, il manque 500.000 agriculteurs. Je pense qu’il faut redonner leur place à des modes de vie plus ruraux. En effet, on densifie au maximum les villes et on désertifie les campagnes. Je pense qu’il faut re-designer son mode de vie, par exemple en apprenant à partager le covoiturage. Un même objet, une voiture par exemple, peut servir à plusieurs personnes. Il y a un mouvement de société prépositif là-dessus, mais encore insuffisant. Beaucoup de gens s’intéressent à ce que l’on appelle la théorie de l’effondrement. Notre vitesse d’évolution est trop lente. Notre monde va changer dramatiquement dans les dix, vingt ans qui viennent. Beaucoup de belles choses se mettent en œuvre mais je reste pessimiste au niveau global. Plus il y aura d’initiatives positives, plus on saura trouver l’inspiration pour trouver des portes de sortie.

Dans Laudato si’, le pape François aborde la question de la sauvegarde de la maison commune. Sa figure vous inspire-t-elle ?

Oui, complètement. Je vois cela d’un très bon œil. À titre personnel, je suis intéressé par le lien entre économie et spirituel…L’Homme traverse une crise de sens qui se manifeste par la surconsommation et la recherche de confort absolu. Nous répondrons à cette crise-là par la dimension spirituelle, par le fait de retrouver du sens. Avant tout, il faut proposer un nouveau chemin à la société, et cela passe par un retour au sacré, un travail en profondeur sur la psyché humaine, la fin de l’ego de l’Homme. Je pense que c’est un peu le mythe de Prométhée. Symboliquement, le bouleversement climatique, c’est un déluge. L’être humain a voulu créer un monde profondément lié à ses fantasmes. C’est la volonté de maîtrise de l’être humain qui n’accepte pas que la vie est faite de hauts et de bas et qui se dit : « Le monde n’est pas comme je voudrais qu’il soit et je veux le changer ». On est constamment en train d’essayer de construire un monde non pas tel qu’il est, mais tel qu’on voudrait qu’il soit. Accepter le monde tel qu’il est, cela demande une force spirituelle.

Quelle est votre espérance ?

Que nous décidions de mieux travailler ensemble et que le nombre d’initiatives se démultiplie. Il s’agit d’un changement de paradigme. On change plus les gens par l’expérience que juste par le savoir car il y a quelque chose qui se passe en eux. Mon espoir, c’est de faire goûter au gens l’intérêt de ces autres modes de vie.

(paru dans ALETEIA du 2.12. 2018)


« LE VRAI DANGER, MON FILS, SE NOMME INDIFFERENCE »

MON PERE NE M’AVAIT JAMAIS ENSEIGNÉ TANT DE CHOSES

EN SI PEU DE MOTS.

Elie WIESEL
HOSANNA SANS FIN

HOSANNA SANS FIN

En soins intensifs à La Salpêtrière à Paris, Jean d’Ormesson a pu terminer sa dernière œuvre huit jours avant sa mort ce 5 décembre.
« HOSANNA SANS FIN » commence par ces mots : « Grâce à Dieu, je vais mourir » et s’achève par « Christ Jésus ».

Depuis « C’est une chose étrange à la fin que le monde », d’Ormesson poursuivait éperdument le sens de la vie, se posant la question qui le hantait : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Dans « Comme un chant d’espérance », il s’émerveillait sur les plus récentes découvertes de l’astrophysique : le monde est-il l’effet du hasard ?

A la fin de « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle », il reprend ce questionnement :

« Vous le savez, mon Dieu, j’ai aimé les baies, votre mer toujours recommencée, votre soleil qui était devenu le mien, plusieurs de vos créatures, les mots, les livres, les ânes …J’ai aimé tout ce qui passe…Mais ce que j’ai aimé surtout, c’est vous qui ne passez pas ».

« Un hosanna sans fin » est son testament métaphysique…Rappelant qu’il n’est pas athée mais agnostique, il s’écrie :

« Un monde sans Dieu serait trop injuste, trop triste, trop inutile…Notre seule chance : que Dieu existe ».

Ce petit livre est un cri d’espérance et se termine étonnamment par un nom qu’il n’évoquait jamais : le Christ.

« Lui au moins, il est permis de l’admirer, de l’aimer sans se poser trop de questions sur sa réalité. Si quelqu’un a laissé une trace éclatante dans l’esprit des hommes, c’est bien le Christ Jésus ».

Article inspiré par celui du journal LA CROIX du 22 11 18

Fichier du texte de l'homélie


Abonnement gratuit sur simple demande adressée à r.devillers@resurgences.be


Merci de préciser vos nom, prénom, ville, pays et engagement éventuel en Église.


Toutes les homélies sont toujours visibles à l'adresse :

https://resurgences.be

MailPoet