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19ème dimanche ordinaire – Année C – 11 août 2019mardi 6 août entre 18h et 19h.
Évangile de Luc 12, 32-48
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JEUDI 8 AOÛT :
FÊTE DE SAINT DOMINIQUE
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Né vers 1170 en Castille. Etudes à l’université de Palencia. Prêtre, chanoine de la cathédrale d’Osma. Accompagne son évêque en ambassade. Celui-ci décède et Dominique se retrouve dans l’Occitanie (Languedoc) où la secte cathare se répand en dépit de tous les efforts. Une croisade est déclenchée et donnera lieu à bien des horreurs. Dominique n’y prend aucune part. Seul, pauvre, muni de son évangile, il circule, organise des débats. Sa force, sa seule arme : la PAROLE DE DIEU. Près de 10 ans sans guère de résultats.
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En 1215, à Toulouse, des jeunes viennent à lui. Avec le soutien de l’évêque, il propose de créer un nouvel Ordre religieux. A Rome, le pape Innocent III donne son accord à un Ordre qui s’appellera ORDRE DES PRECHEURS. Moyens : études solides, vie en communauté, prière liturgique, pauvreté sans propriété de bâtiments. Très vite, les vocations affluent. Dominique disperse ses frères qui fondent des couvents dans les villes universitaires : Rome, Bologne, Paris,…A pied, toujours joyeux, Dominique circule pour raffermir ses jeunes frères.
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Hélas, il tombe gravement malade, souffre énormément et il meurt au couvent de Bologne le 6 août 1221.
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Par sa joie, Dominique acquérait l’amour de tout le monde…Il se manifestait partout comme un homme de l’Evangile, en parole et en acte. Durant le jour, nul ne se mêlait plus que lui à la société de ses frères ou de ses compagnons de route, nul n’était plus gai.
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Mais dans les heures de la nuit, nul n’était plus ardent à veiller, à prier, à supplier de toutes les manières… Il accueillait tous les hommes dans sa charité et, puisqu’il aimait tout le monde, tout le monde l’aimait... Il débordait d’affection religieuse, se dévouait tout entier au prochain et compatissait aux gens dans la misère… C’était un véritable amant de la pauvreté…
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JOURDAIN DE SAXE, successeur de Dominique
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19ème dimanche ordinaire – Année C – 11 août 2019
ÉVANGILE DE LUC 12, 32-48
JESUS ESQUISSE
LES COMMUNAUTES DE L’AVENIR
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L’enseignement de Jésus s’adresse à ses disciples, c.à.d. à nous : il est malheureusement amputé de son début et de sa fin et en outre, la liturgie permet de couper encore certains passages. Attitude typique de l’Eglise qui aime faire des célébrations mais ne pas trop écouter une Parole qui l’appelle à une conversion de vie. Pourtant, sans la Parole, la célébration est un rite creux.
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ENFANTS DE DIEU SANS INQUIETUDE
Jésus a commencé par inviter ses disciples à ne pas se noyer dans les soucis et à ne pas mourir d’inquiétude même en ce qui concerne les besoins élémentaires de nourriture et de vêtement.
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« Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt son Royaume et cela vous sera donné par surcroît …Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume ».
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Le disciple ne croit plus en un Dieu lointain qui le laisse se débrouiller : il a confiance comme un enfant qui s’abandonne à l’amour de son Père et qui le prie en disant : « Donne-nous le pain dont nous avons besoin chaque jour » (11, 3). Evidemment cette confiance n’empêche ni le travail ni la gestion des affaires.
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Le disciple se comprend comme une brebis qui a l’immense bonheur de faire partie du troupeau de Dieu, ce qui le préserve justement d’être de ces moutons de Panurge entraînés par les mêmes slogans publicitaires pour danser sur les mêmes cadences endiablées sans savoir qu’ils marchent à l’abîme. Il n’en tire pas orgueil : il sait trop bien qu’il n’a pas mérité un privilège et qu’il n’est pas récompensé par ses qualités car le Royaume est « un don ».
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Alors que faire si l’on ne gaspille plus son argent dans des futilités, si l’on n’est plus obsédé par la pression de la mode, si l’on résiste à la contagion de l’entourage ?
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« Donnez des aumônes, faites-vous un trésor inépuisable dans les cieux…Car là où est votre trésor, là sera votre cœur ».
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Rappelons encore que, dans la bible, le mot « aumône » se dit « tsedaka » qui signifie « justice » : le croyant est tenu en permanence de lutter pour le droit. Il est anormal que certains hommes vivent dans l’abondance tandis que d’autres se débattent dans la misère. La possession entraîne un devoir permanent qui n’est pas encore de la générosité. Donner un euro et appeler cela « la charité » serait une ignominie.
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Lorsqu’ils donnent, les disciples deviennent riches, ils accumulent un trésor qu’on ne pourra jamais leur voler, des actions qui ne seront jamais victimes d’un effondrement boursier. Donc leur cœur sera en paix puisque, par la « tsedaka - justice », il sera fixé en Dieu.
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N’est-ce pas parce que les Eglises occidentales ont été entraînées par la course à l’avoir, aux possessions superflues et aux rendements juteux, tout en se contentant de donner quelques miettes aux populations affamées, qu’elles connaissent depuis lors une dégringolade spectaculaire ? Puisque vous n’entendez pas nos plaintes, disent les migrants, nous venons chez vous : allez-vous enfin partager ?
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VEILLER DANS L’ATTENTE DU FILS DE L’HOMME
Ensuite Jésus nous met en garde contre la routine, l’engourdissement. Les sollicitations permanentes, les inventions de toutes sortes, les facilités de confort, de divertissement et de voyages risquent fort de nous fixer sur la jouissance du présent. On gère au mieux son quotidien, la paroisse va son petit train-train, la foi ronronne comme un vieux chat (le matou Salem) dans un fauteuil.
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« Restez en tenue de service, gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent le retour de leur maître ».
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Mystère de ce personnage unique. Jésus de Nazareth s’éloigne de plus en plus dans le passé. Aujourd’hui nous vivons de son Evangile. Mais à partir d’un futur qui s’approche de plus en plus, Jésus vient.
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Il est le maître dont nous avons accepté le programme, la mission d’aimer donc de servir. Tâche difficile, lourde, qui exige des renoncements toujours recommencés, qui démarque de la foule, qui se heurte à l’inertie de l’Eglise. A quoi bon ? se dit le disciple découragé par les échecs.
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Dans le contrat de la foi, il n’y a pas une clause de « retraite », « repos bien mérité ». L’amour ne dit jamais « j’ai fait assez ». Il reprend chaque jour son tablier.
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Et dans le monde qui n’a jamais baigné dans autant de lumières sans parvenir à percer la nuit où il s’enfonce, les disciples ne doivent pas oublier qu’ils sont la lumière du monde. Non des stars qui fascinent et aveuglent. Non des spots qui éblouissent. Mais des pauvres qui ont reçu la flamme de l’espérance et qui luttent pour la préserver vivante au milieu des tempêtes qui se déchaînent pour l’éteindre.
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Et si, comme tout le monde, ils s’affolent devant les perspectives d’effondrement qui se profilent, ils n’attendent pas une catastrophe mais Quelqu’un.
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Non un juge implacable qui nous fige dans la terreur mais un Messie qui nous a tant aimés qu’il a donné sa vie pour nous. Et qui, à notre grande stupeur, nous promet d’être ce qu’il a toujours été : notre serviteur.
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« Heureux les serviteurs que le Maître trouvera en train de veiller. Amen, il prendra la tenue de servichttps://resurgences.be/wp-content/uploads/2019/08/20eme-dimanche-ordinaire-2019.doce, les fera passer à table et les servira »
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Mais alors cela ne signifierait-il pas que déjà, à la messe du dimanche, nous avons la grâce de revivre la Dernière Cène où le Dieu à genoux accueille ses amis ?
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Quel bonheur ce sera d’enfin rencontrer celui dont d’autres nous parlaient, de voir le visage de celui dont nous ne connaissions que les paroles.
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La petite parabole du voleur nous alerte. Ne nous croyons jamais propriétaires des merveilles de la foi. De mystérieux voleurs rôdent pour nous ravir les trésors dont nous avons la garde.
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On nous assène que les Ecritures sont un tissu de mensonges, que la foi est un stade dépassé de la pensée, que l’amour est une faiblesse, l’espérance une chimère. Et devant l’énorme pression, hélas, beaucoup ont cédé. La religion routinière, la croyance non entretenue, l’abandon de la prière, la messe non fraternelle : tout cela ne peut résister au tsunami.
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On n’ouvre pas impunément son cœur à toutes les ondes qui tentent de nous dépouiller de ce qui nous fait vivre. A quoi, à qui sommes-nous connectés ?...
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Tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’homme viendra.
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RESPONSABILITE DES INTENDANTS
Jésus n’a pas voulu des disciples laissés à des croyances et des parcours individuels. Le point de départ a été un groupe et les suivants se sont agrégés pour devenir une communauté structurée d’abord par les apôtres puis par d’autres responsables.
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Tous les disciples sont appelés à servir et certains sont comme des « intendants » chargés de la bonne marche et de la protection de l’ensemble.
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Que doit faire le bon intendant ? Jésus note trois points.
Etre fidèle et avisé : donc veiller à la fidélité envers le Seigneur et son Evangile et gérer avec prudence les rapports entre tous les membres.
Rester bien conscient qu’il n’est pas un chef qui manœuvre des subordonnés mais le guide à qui le Seigneur a confié quelques-uns de ses frères et sœurs.
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Enfin veiller à les alimenter par le Pain de la Parole et de l’Eucharistie.
Lourde charge, on le voit. Car la foi commune n’aplanit pas les caractères, n’unifie pas les raisonnements, ne calme pas les susceptibilités. Les lettres de Paul, par leurs rappels permanents à la charité, manifestent que la concorde n’allait pas de soi et l’apôtre a connu des jours difficiles.
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Si l’intendant oublie qui il est et qu’il exerce une tâche qui lui a été confiée, il peut tomber dans deux travers lamentables : devenir autoritaire, user de violence afin d’imposer ses décisions. Ou, par découragement, chercher compensation dans les excès de table et l’alcool.
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Or son Seigneur un jour viendra lui demander des comptes. Qu’il ne se plaigne pas d’être jugé injustement car chacun sera jugé en proportion des connaissances qui lui avaient été données :
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« A qui on a beaucoup donné, on demandera beaucoup »
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CONCLUSION
Nous sommes déjà par grâce dans le Royaume du Père. Notre justice nous enrichit d’un trésor au ciel. Notre tablier de service est signe de notre amour. La flamme de l’espérance nous guide sur le chemin de la vérité. Dans les craquements du monde, nous percevons les pas du Seigneur qui vient. Guidés par nos frères bergers, nous formons les cellules vivantes du monde qui vient.
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Vous avez dit : « Ringards …Eglise en décomposition » ? Allons donc. Nous vous précédons.
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Frère Raphaël Devillers, dominicain
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CHRIST EN VOUS, L’ESPERANCE DE LA GLOIRE (Col 1, 27)
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CACHÉ DANS SES BLESSURES
Quand du regard des hommes je voudrais me soustraire,
quand l’image du miroir me viendra en dégoût.
Quand chaque voix dehors me paraîtra odieuse,
quand le bruit de la ville aura tout déchiré.
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Quand la lumière du ciel sera insoutenable,
tant les ténèbres en moi se seront épaissies,
quand la moindre caresse m’arrachera la peau,
quand toutes les paroles seront des mots de trop,
et qu’en vain vers mon Dieu mes yeux seront usés
d’attendre quelque signe ou quelque réconfort.
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Alors il sera temps.
De chercher un refuge, au creux de tout silence.
De me terrer profond là où nul ne peut suivre.
Une sûre forteresse, mon ultime cachette.
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Je voudrais y rester, immobile, comme la pierre,
silencieux comme la mer lorsque le vent s’arrête.
Sans parler, sans penser, me blottir en ce lieu,
porté dans les entrailles d’un autre, plus vivant.
N’ayant plus d’autre cœur que son cœur tout brûlant.
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Nicher là, en secret, comme dans une blessure,
dans le creux du rocher et sa faille entrouverte.
Sans savoir par avance, sans chercher à comprendre.
Attendre, seulement, que tout me soit remis.
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Tu as connu Jésus, la descente aux enfers, la nuit et son silence.
Tu as vu de ton Père la gloire étincelante,
illuminant d’un trait les ombres redoutables,
transfigurant les plaies, refermant les blessures.
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Me voici. Reçois-moi.
Berce-moi dans tes mains, transpercées par la grâce,
Prends-moi dans ton côté, d’où jaillit l’abondance,
cache-moi dans ton corps.
Enseveli en toi, je ressusciterai,
vivant, plus que jamais.
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Frère Franck DUBOIS, du couvent dominicain de Lille
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Un chrétien est un disciple, quelqu’un qui aime apprendre comment comprendre et comment vivre l’Evangile aujourd’hui. Travail nécessaire, demandé à tous dans un monde affronté à des défis gigantesques.
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Un moyen : s’abonner gratis au Bulletin des évêques de France . Voir notamment le dossier sur les grands problèmes de bioéthique (GPA, PMA, …)
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K T O
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La Chaîne catholique française présente documentaires, débats, reportages.
Notamment : PICTURA : petites présentations des chefs d’œuvre de la peinture religieuse.
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Merci de préciser vos nom, prénom, ville, pays et engagement éventuel en Église.
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Toutes les homélies sont toujours visibles à l'adresse :
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