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Dimanche des Rameaux Année C – 14 avril 2019
Évangile de Luc 22, 14 – 23, 56

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Dimanche des Rameaux – Année C – 14 avril 2019 – Évangile de Luc 22, 14 – 23, 56

PAPE FRANCOIS (mars 2013)


« Avec le dimanche des Rameaux, nous commençons la grande Semaine … Vivre la Semaine Sainte en suivant Jésus signifie apprendre à sortir de nous-mêmes pour aller à la rencontre des autres, pour aller vers les périphéries de l’existence, faire le premier pas vers nos frères et nos sœurs, en particulier ceux qui sont le plus éloignés, ceux qui sont oubliés, ceux qui ont le plus besoin de compréhension, de réconfort, d’aide …

Vivre la Semaine Sainte, c’est entrer toujours davantage dans la logique de Dieu, dans la logique de la croix, qui n’est pas avant tout celle de la douleur et de la mort, mais celle de l’amour et du don de soi qui apporte la vie.
C’est entrer dans la logique de l’Evangile. Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de « sortir », sortir d’une manière de vivre la foi lasse et routinière, de la tentation de s’enfermer dans nos propres schémas …

Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous. Nous aussi, si nous voulons le suivre et rester avec lui, nous ne devons pas nous contenter de rester dans l’enclos des 99 brebis, nous devons « sortir », chercher avec lui la brebis égarée, la plus éloignée…

La Semaine Sainte est un temps de grâce pour ouvrir les portes de notre cœur, de notre vie, de nos paroisses – quelle tristesse toutes ces paroisses fermées ! -…nous faire proches…avec amour et avec la tendresse de Dieu, dans le respect et la patience… »

ÉVANGILE DE LUC 22, 14 – 23, 56

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Impossible de l’ignorer. Nous en sommes alertés depuis quelques semaines déjà par les grandes surfaces et les pâtissiers : Pâques approche. C’est écrit en grand au-dessus des rayons où des monceaux d’œufs au chocolat, petits ou gros, nus ou enrubannés, entourés de flopées de lapins et de mignons poussins jaunes, s’offrent à notre convoitise. Quant aux agences de voyage, faisant fi de toutes les recommandations sur le réchauffement climatique, elles remplissent les avions pour des vacances à destination des palmiers.

De même que Noël est maintenant la fête du père rubicond et du sapin enguirlandé, Pâques est la fête du printemps et du chocolat. L’humanité préfère célébrer des rythmes naturels alors que Noël et Pâques sont des fêtes historiques. Elle aime jouir des bienfaits naturels et des cadeaux plutôt que de s’engager dans un temps où son véritable bonheur lui vient de la crèche misérable et de la croix du condamné. Pâques ne pourra jamais être un slogan publicitaire.

Après la vague du communisme qui voulait anéantir Noël et Pâques et ceux qui y croyaient, maintenant le capitalisme séduit même les croyants en pervertissant leurs fêtes et en les noyant dans des mensonges. Violence et séduction usent de méthodes radicalement différentes mais en vue d’un même résultat

Nous prenons conscience qu’avec l’évolution occidentale moderne, des idées et des comportements qui nous paraissaient compatibles avec la foi ne le sont plus. Les gilets jaunes (dans leur inspiration première non violente), les marches des jeunes pour le climat, d’autres initiatives personnelles révèlent un malaise grandissant.

Ce qui étonne, c’est que nous, chrétiens, nous n’ayons pas, depuis longtemps, saisi la mesure de la dérive et osé prendre certains virages. Certes lorsque l’Eglise devient vraie c.à.d. prophétique, ses rangs s’éclaircissent. Beaucoup qui étaient consolés par une religion somnifère ont peur quand on précise les exigences de la foi.

Avec l’entrée des Rameaux aujourd’hui, allons-nous réfléchir à notre entrée dans la vérité de l’Evangile ?


L’ENTREE DE JESUS A JERUSALEM

Quand Jésus a décidé de monter à Jérusalem, il prévoyait bien d’y parvenir pour la grande fête de printemps, la Pâque. Sur la route, un flux incessant de caravanes amenait par milliers des pèlerins venus de tout le pays mais aussi d’Egypte, de Syrie, de Grèce, de Rome. Quel bonheur de revenir sur la terre promise, de retrouver sa famille, d’admirer le magnifique temple dont les travaux d’embellissement se poursuivaient et de se préparer à célébrer l’exode des ancêtres hébreux.

Dieu avait libéré son peuple donc il le libérerait encore. N’est-ce pas cette année qu’il va nous envoyer le Messie, le roi qu’il a promis et qui chassera ces damnés païens de Romains qui nous occupent depuis 90 ans ?

Dès l’approche de la ville, à Béthanie, des Galiléens ont reconnu Jésus qui arrive lui aussi avec ses disciples : ils se mettent à l’escorter et à le montrer à la foule : « Il annonce la venue du royaume de Dieu, nous l’avons vu accomplir des miracles ». On amène un âne et Jésus fait son entrée parmi les vivats d’une foule exubérante qui chante en agitant des rameaux : « Béni soit le roi, celui qui vient au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire aux cieux ».

Et on ne comprend pas que Jésus survenait comme le Roi annoncé par un prophète :

« Pousse des acclamations, Jérusalem.
Voici que ton roi s’avance vers toi, il est juste et victorieux ;
il est humble, monté sur un âne.
Il supprimera les chars de combat, les arcs de guerre,
et il proclamera la paix pour les nations… » (Zacharie 9, 9)


Le malentendu est total. Jésus est porté par un triomphe qu’il ne veut pas et qui va causer sa perte. Car les autorités vont être prises de panique devant l’éventualité d’une insurrection populaire qui provoquerait la répression des Romains, le désastre, des morts, des destructions, des ruines. Cet homme est dangereux.


QUE VA FAIRE JÉSUS ? ET QUE NE VA-T-IL PAS FAIRE ?

Grand étonnement. En montant sur l’humble monture des premiers rois d’Israël, Jésus se prétend bien le Messie. Mais un Messie doux et désarmé, qui ne croit pas au recours à la violence. Il ne veut pas un affrontement sanglant entre son peuple et un autre : il vient faire la paix universelle. Au pas de l’âne, c.à.d. lentement, patiemment, il veut réaliser la réconciliation des peuples, il n’est pas un libérateur d’un peuple contre un autre.

Utopie absurde pour beaucoup. Du coup on lâchera ce poète inefficace, cet homme aux belles paroles inutiles. Et 40 ans plus tard, Jérusalem explosera dans la guerre et, avec son temple, elle disparaîtra dans les flammes. Jésus avait pressenti cet avenir et il pleurait sur l’écrasement futur de sa ville tant aimée (Luc 19, 41).

Autre étonnement. Jésus n’est pas un Messie Juge qui, au nom de Dieu, dénonce les péchés, les turpitudes, les infidélités de beaucoup. Il n’est pas un Pharisien qui transforme la foi en code de préceptes et d’observances, qui pointe les infractions à la Loi, admoneste, reproche, menace, range en deux colonnes les bons et les mauvais, les vertueux et les impies. Son Royaume n’a rien d’une morale figée.

Autre étonnement. Jésus n’opère plus de guérisons physiques. Car il ne veut pas que le peuple soit subjugué par des prodiges et cherche son salut dans des miracles. Et surtout il s’attelle à la guérison plus profonde, la plus nécessaire, celle des cœurs.

Etonnement suprême. Alors que le peuple guettait un chef qui lance ses troupes à l’assaut de la citadelle de Pilate, alors que les Pharisiens attendaient un juge qui condamnerait les pécheurs, Jésus tout au contraire se dirige vers le temple et en chasse les vendeurs. Il tonne : « Vous en avez fait une caverne de bandits ». Ce cri ne visait pas les marchands mais Caïphe et les Grands Prêtres, organisateurs de ce marché, qui louaient les emplacements et s’octroyaient des bénéfices plantureux. L’édifice majestueux était devenu un système, « une caverne » où l’on se croyait à l’abri en achetant son salut par le faste des cérémonies. C’est cette attaque frontale de Jésus qui va mettre en furie les autorités religieuses : on ne touche jamais impunément au portefeuille. Son sort est joué, il faut supprimer ce perturbateur.


LE TEMPLE DU MESSIE : ENSEIGNEMENT ET ECOUTE

Déjà en décidant de sa montée à Jérusalem, Jésus avait annoncé le sort qui l’attendait. Que va-t-il faire ? Luc nous le dit :

Il était chaque jour à enseigner dans le temple. Les grands prêtres, les anciens et les scribes cherchaient à le faire périr. Mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire, car tout le peuple, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.


Le temple retrouve sa vocation première : être le lieu central où retentit la Parole de Dieu. Avant de bâtir des édifices majestueux et de célébrer des cérémonies solennelles et des sacrifices, il faut d’abord et sans arrêt que nous écoutions. Croire, ce n’est pas faire mais recevoir. La vie de Marie a commencé par l’annonciation : « Que ta Parole s’accomplisse en moi ». La mission de Jésus a commencé par l’écoute du Père : « Tu es mon Fils bien-aimé ».

Ecouter mieux et longuement l’Évangile nous apprendrait que nous faisons des choses qu’il ne nous demande pas et que nous ne pratiquons pas des directives qu’il a clairement exposées.


LA PASSION

L’allégresse populaire de l’entrée de Jésus à Jérusalem va faire long feu. Le peuple qui se pressait pour accueillir Jésus et l’écouter ne va pas pour autant se convertir à son enseignement et découvrir le mystérieux Messie qu’il était. Les autorités religieuses parviendront bientôt à leur fin. Et la foule demandera la mort de celui qu’elle avait applaudi comme son roi.

Déjà aujourd’hui nous allons écouter le récit de la Passion que tous les évangélistes nous racontent en détail. Pendant toute la semaine, nous le relirons, nous méditerons ce moment extraordinaire de l’histoire où se sont croisés la haine des prélats et la vérité de Dieu, l’aveuglement des foules et la lumière de Dieu, la lâcheté des disciples et la miséricorde du Seigneur.

Et nous nous retrouverons pour la plus grande des Fêtes, pour l’entrée de Jésus dans l’Eglise, pour son accueil lumineux dans nos cœurs souillés. Sa croix nous le prouve à jamais : Oui il est exact qu’il est notre Roi, il est vrai qu’il apporte la paix à tous les hommes de tous les peuples. Mais c’est par le passage obligé par la mort. Soyons des ânes dociles et têtus, aux grandes oreilles pour bien écouter.


Frère Raphaël Devillers, dominicain


PESSAH ET PÂQUES


Belle coïncidence cette année : nous fêtons Pâques en même temps que nos frères juifs célèbrent la fête originaire, Pessah, « le passage », joyeuse mémoire de la libération des esclaves hébreux.

Aujourd’hui où l’antisémitisme se déchaîne à nouveau, il nous faut lutter contre le préjugé séculaire à l’endroit d’un peuple accusé absurdement d’être un peuple « déicide » donc rejeté par Dieu. Lorsque Jésus est entré à Jérusalem, la très grosse majorité des habitants ne le connaissait même pas et ils étaient bien trop occupés à préparer la fête.

Le concile Vatican II l’a très nettement proclamé : « Encore que des autorités juives, avec leur partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui été commis durant sa passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps………L’Eglise ne peut oublier le patrimoine qu’elle a en commun avec les Juifs…elle déplore les haines, les persécutions et toutes les manifestations d’antisémitisme…

Scrutant le mystère de l’Eglise, le concile rappelle le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham … »


VATICAN II – « L’EGLISE ET LES RELIGIONS NON CHRETIENNES »


SA  MAJESTÉ  L’ARGENT

SA MAJESTÉ L’ARGENT

Par Jean-Claude GUILLEBAUD

Quoi que l’on dise, la crise des « gilets jaunes » aura remis au premier plan la précarité, la vie pauvre, l’inégalité. Il était temps. En effet, tandis que la misère s’accroît en Europe, les Bourses s’envolent et, chez nous, les entreprises du CAC 40 affichent des profits record. La frivolité des riches est aussi détestable que leur arrogance.

Oh, je sais ! Dès qu’il est question d’argent et de finance, la petite société politico-médiatique entre en ébullition. Les réquisitoires indignés contre la finance et ses bénéficiaires ne provoquent chez elle qu’un tohu-bohu de remontrances. Il serait ridicule de dénoncer le tout-fric, imprudent de se mettre à dos les marchés financiers, démagogique de flatter les pauvres.

Ces invectives me font penser au film de Bertrand Tavernier Que la fête commence ! (1975), superbe charge contre la surdité des petits marquis d’ancien régime au début du XVIIIe siècle, sous la régence du duc d’Orléans. Et tableau acide d’une élite emmurée dans ses privilèges et ses vanités.

Dans ce film, l’argent s’allie au cynisme dans un tourbillon enrubanné, tandis que le pays gronde d’une colère qui explosera quelques décennies plus tard, en 1789. Entre le climat crépusculaire du XVIIIe et l’aveuglement d’aujourd’hui, le cousinage saute aux yeux. Aujourd’hui comme au XVIIIe, les hyper-riches perdent tout simplement la raison. Il suffirait d’ajouter quelques plumes, hauts-de-chausses ou perruques pour reconnaître les mêmes protagonistes.

Désigner l’argent comme un mauvais maître serait pourtant la moindre des choses en ces temps de misère montante, de Bourse en fête et d’inégalités en marche. Or, on n’ose plus le faire comme le fit Bossuet en 1662 quand il s’en prit sans détour (dans le Sermon sur le mauvais riche) aux puissants de son temps : « Se peut-il faire que vous entendiez la voix languissante des pauvres qui tremblent devant vous ? »

S’attaquer aux riches ? Comme c’est imprudent, répète-t-on aujourd’hui ! Certains croient déceler derrière tout cela les traces d’un archaïsme venu des « cathos », que l’on prétend « coincés » » au sujet de l’argent. Les sots ! Ne savent-ils pas que la mise en garde contre l’argent roi est une longue plainte qui chemine dans toutes les cultures et toutes les confessions ?

Simone Weil écrivait dans l’Enracinement, publié en 1949 :« En faisant de l’argent le mobile unique ou presque de tous les actes, la mesure unique ou presque de toutes choses, on a mis le poison de l’inégalité partout. »

Peut-être songeait-elle au prophète Ézéchiel (28, 5) : « Tu t’es gonflé d’orgueil à force de richesses. » Ou à Isaïe (1, 23) : « Tous aiment les dons corrupteurs et courent après les gains illicites. »

Clairvoyant, George Steiner s’écriait en 2000 : « L’odeur de l’argent empeste chaque pays ». Quant à Charles Péguy, il écrivait dans l’Argent, en 1913 : « Pour la première fois dans l’histoire du monde, l’argent est maître sans limitation ni mesure. »

On trouve des admonestations identiques chez les bouddhistes, les musulmans ou les athées résolus. Je pense à André Gorz, prestigieuse figure intellectuelle des années 1980 : « L’argent est devenu un parasite qui dévore l’économie. »

Faites passer le message à ceux qui nous gouvernent.


Jean-Claude Guillebaud, journaliste, essayiste

La Vie - 2 avril 2019

IL N’Y A QUE LES PAROISSES MISSIONNAIRES QUI SURVIVRONT, LES AUTRES VONT S’EFFONDRER
Canadien d'origine écossaise, le père James Mallon est l'auteur du fameux « Manuel de survie pour les paroisses ». Dans son nouveau livre, « Réveillez votre paroisse » (Artège), cet apôtre de l'évangélisation insiste sur la nécessité de s'appuyer sur des leaders. Alors qu'il donne ce week-end une formation à Paris devant 700 personnes, Aleteia l'a rencontré.

IL N’Y A QUE LES PAROISSES MISSIONNAIRES QUI SURVIVRONT, LES AUTRES VONT S’EFFONDRER

Aleteia : Pensez-vous que nos paroisses soient vraiment en danger ?

Père James Mallon : Absolument. Nos paroisses existent encore sur un modèle chrétien ancien … Elles attendent que les gens viennent à elles. Or, un missionnaire va dehors, il dépasse les obstacles culturels ... En raison de changements profonds dans notre culture, dans une génération, il n’y aura plus que les paroisses missionnaires qui survivront. Les autres s’effondreront. Si nous n’allons pas vers les gens, l’Église mourra ... Une communauté qui prie, c’est d’une importance fondamentale mais ce n’est pas suffisant en tant que tel. La prière doit conduire à l’action. L’action sans la prière ne fonctionnera pas mieux. Les deux sont nécessaires.


Quelles sont les clefs du changement ?


J’en vois trois. La première, c’est de donner la priorité à l’évangélisation car c’est elle qui change les cœurs. L’Église publie des recommandations sur ce sujet, elle en parle volontiers, elle fait de la théologie. Mais il ne se passe finalement rien de bien concret. Nous prions, nous célébrons les sacrements, mais nous ne savons pas vraiment comment mobiliser.

La deuxième clef, c’est la question du leadership. Il est nécessaire de passer de la maintenance à la mission. La « maintenance », c’est lorsque l’on ne s’occupe que des paroissiens. Déplaçons le focus vers ceux qui ne sont pas paroissiens, vers l’extérieur. Ce mouvement doit être conduit par des leaders, que ce soient des prêtres ou des laïcs engagées dans des équipes pastorales… Ces leaders, il faut qu’ils soient serviteurs. Aujourd’hui, il faut complètement renouveler nos modèles et développer la co-responsabilité. Le cœur d’un leader, ce n’est pas d’être une figure forte qui a des suiveurs, mais d’être quelqu’un qui fait se lever d’autres leaders. C’est ce que dit Paul : « Ce que tu m’as entendu dire en présence de nombreux témoins, confie-le à des hommes dignes de foi qui seront capables de l’enseigner aux autres, à leur tour » (2 Tm, 2, 2). Il est important de mobiliser toute la paroisse et de permettre aux paroissiens d’entrer dans une vision qui les inspire.

Enfin, la troisième clef, c’est la puissance de l’Esprit saint. C’est un point qui énerve souvent les catholiques. Pourtant, il est absolument indispensable. Avant la Pentecôte, les disciples avaient peur, ils restaient au Cénacle, repliés vers l’intérieur. Quand le Saint-Esprit est venu, ils ont ouvert les portes et ils ont proclamé. C’est une loi spirituelle. L’Église est conduite par le Saint-Esprit à sortir. Actuellement, on ne va pas dehors, on reste trop au cénacle.


Pourtant, il existe bien des mouvements missionnaires comme le Congrès Mission, Anuncio et d’autres ?


Bien sûr, mais ce que l’on voit dans ces mouvements d’Église est trop peu présent dans nos paroisses. Ce n’est pas suffisant. Il faut du leadership pour déplacer la parole vers la mission, pour demander aux paroissiens d’aller dans des territoires nouveaux. Quand on est confortablement installé dans ses activités paroissiales, on ne sent pas que l’on a besoin de l’aide de l’Esprit saint. Mais quand on est dans une zone que l’on ne connaît pas, on le ressent bien plus.


Réveillez votre paroisse : formez des responsables et évangélisez avec le parcours Alpha, par le père James Mallon. Éditions Artège, avril 2019.

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Comme les années précédentes, du jour de Pâques à la Pentecôte, chaque jour du temps pascal, vous pouvez recevoir gratuitement une courte vidéo.

Cette année nous suivrons le texte de la 1ère lettre de Paul aux Corinthiens.

Vous pouvez vous inscrire par un clic :

https://www.dominicains.tv/fr/meditation-du-jour


LES DOMINICAINS DE LIEGE

Fichier du texte de l'homélie

Abonnement gratuit sur simple demande adressée à r.devillers@resurgences.be


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