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1er dimanche de Carême – Année B – 21 février 2021

Évangile de Marc 1, 12-15

La Bonne Nouvelle du Carême

1er dimanche de Carême - Année B – 21 février 2021 – Évangile de Marc 1, 12-15

Pape François

Message de Carême 2021 (extraits)


Le Carême: un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité.

La foi appelle à devenir témoins

Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ, c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Église.

Jeûner libère du trop-plein

Jeûner consiste «à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations, vraies ou fausses, et de produits de consommation pour ouvrir la porte de notre cœur à celui qui vient jusqu’à nous, pauvre de tout mais « plein de grâce et de vérité» (Jn 1, 14)

Pour une espérance vive

«Espérer, avec le Christ et grâce à lui, c’est croire que l’Histoire n’est pas fermée sur nos erreurs, nos violences, nos injustices et sur le péché qui crucifie l’Amour»,

La charité, ultime expression de foi et d’espérance

«la charité se réjouit de voir grandir l’autre. C’est la raison pour laquelle elle souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le lien du partage et de la communion.»

Grâce à elle, nous considérons celui qui est dans le manque comme un membre de notre propre famille, comme un ami, comme un frère. Le peu, quand il est partagé avec amour, ne s’épuise jamais mais devient une réserve de vie et de bonheur. Ainsi en est-il de notre aumône, modeste ou grande, que nous offrons dans la joie et dans la simplicité».

Évangile de Marc 1, 12-15

La Bonne Nouvelle du Carême


« Le carême » ? Il est fort probable que ce mot ne signifie rien pour les jeunes générations – en partie d’ailleurs parce qu’il a, pour les anciennes, un sens biaisé : « un temps triste où il faut tirer la tête et se priver de petits plaisirs tels que manger du chocolat ou boire un apéritif ». Enfantillages.

Le mot « carême », du latin quadragesima, ne signifie donc pas « sacrifice » mais « une quarantaine », un laps de temps (que la pandémie a remis en usage...en l’écourtant) pour définir une période de surveillance en vue de la guérison.

Marc nous parle du seul carême de Jésus : moment capital où il a pris ses options fondamentales de mission. Reconstituons le texte, que la liturgie a écourté, parce qu’il montre la cause de ce carême.

Un appel d’espérance


« Jésus vient de Nazareth et se fait baptiser par Jean dans le Jourdain. Quand il remontait de l’eau, il vit les cieux se déchirer, l’Esprit, tel une colombe, se poser sur lui et une voix du ciel dit : « Tu es mon Fils bien-aimé : je t’ai élu ». Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert. Pendant 40 jours, il est tenté par satan. Il est avec les bêtes sauvages et les anges le servent. ».

Une rumeur a donc atteint le petit village : on raconte qu’un prophète a surgi là-bas pas loin de la Mer Morte. Combien de Nazaréens se sont déplacés pour aller l’entendre ? D’abord était-ce un véritable envoyé de Dieu ou un illuminé comme il s’en présentait régulièrement ? Pouvait-on encore espérer quelque chose après tant d’années d’occupation païenne et de silence de Dieu ? Et puis il fallait trimer dur pour gagner sa vie ...

Jésus, lui, se décide : il laisse là sa mère et son atelier et se met en route.

Au commencement donc il y a l’espérance du changement. On peut trouver mille excuses pour accepter l’état des choses, se résigner à l’injustice dominante, à la misère des petits. On peut trouver farfelus et utopistes ceux qui évoquent un renouveau, un autre monde. « On a tout essayé, monsieur ! Demeurons dans notre cocon, protégeons-nous des embarras et prions beaucoup pour que Dieu intervienne un jour... ». Or Dieu appelle au changement par la voix de certains prophètes mais nous fermons les oreilles.

Le carême, c’est d’abord oser rêver, oser sortir. Contempler son jardin inerte et être sûr que bientôt il explosera de couleurs. Croire aux lendemains qui chantent. Après des jours de labeur.

Être avant faire

Au Jourdain, les groupes de pèlerins affluent de jour en jour : ils écoutent et approuvent Jean, demandent à être baptisés puis repartent à la maison. Aussi contents que nous à la sortie de la messe. A son tour, Jésus descend dans l’eau, en remonte et tout à coup le choc ! Une voix lui parle : « Tu es mon Fils bien-aimé ».

L’artisan aux mains calleuses, sans titres ni argent ni diplômes, est bouleversé de s’entendre appelé avec un tel amour. Son corps ruisselle de l’eau du fleuve: son cœur est submergé par un océan de miséricorde. Tant d’hommes se gonflent en multipliant les « Moi je » parce que personne ne leur a dit : « Tu es ». Combien d’enfants n’ont pas entendu la voix qui les aurait construits : « Tu es mon fils bien-aimé ».

Alors se laisser apostropher par l’Église qui vous traite de tas de poussière et pauvre pécheur, qui vous somme de vous convertir d’urgence (ce que, comme moi, vous essayez de faire depuis des années sans jamais y parvenir), qui vous assure que les plaisirs sont des péchés et qu’il faut donc s’en priver : on comprend que les candidats ne se pressent pas pour entendre cette « mauvaise nouvelle ».

Le carême, c’est entendre la voix que nous oublions toujours, que Paul répétait à ses baptisés qui n’osaient y croire:

« Vous n’avez pas reçu un esprit qui vous ramène à la peur mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et vous pouvez crier : « Abba – Papa » (Rom 8, 15)

Quelques années plus tard, Jean écrivait de même :

« Voyez quel grand amour le Père nous a donné : que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes ! Voilà pourquoi le monde ne nous reconnait pas : il n’a pas découvert Dieu » ( 1 Lettre de Jean 3, 1)

Que faire ?

« Tu es mon Fils bien-aimé ». La formule est celle de l’investiture royale : aujourd’hui tu es responsable de mon Règne. Aucun commandement n’est donné, nulle précision sur l’action à entreprendre. « Tu es mon Fils » est ta seule lumière, ta seule force. Ta liberté.

L’Esprit donne au fils un unique désir : accomplir la volonté de son Père qui est de sauver les hommes de leur malheur. Quand ? Tout de suite. Aussitôt. Comment ? Il faut chercher, réfléchir. Seul et longtemps. Il ne faut surtout pas se priver de désert.

« Aussitôt l’Esprit le souffle au désert ... 40 jours ... tenté par satan ». La tentation n’est pas un mal : elle est le prix de la liberté. Le fils n’est pas un pantin programmé : il doit s’enfoncer dans la solitude pour éviter d’être la proie des influenceurs. Il opte pour la sobriété afin d’expérimenter que l’homme vit davantage de l’écoute de la parole de Dieu que de l’assouvissement de ses besoins. Et la faim lui permet d’entendre l’immense clameur des affamés du monde.

Le carême n’est donc pas un temps de développement personnel, d’élévation mystique, de maîtrise des distractions dans la prière, de lectures pieuses anodines. Le combat est terrible, instigué par un adversaire mystérieux qui s’acharne à séparer père et fils, à faire douter de l’amour, à pousser l’humanité dans la mort. Il est aux dimensions de l’enjeu : cosmique. Le fils n’entend plus son père, des perspectives séduisantes l’assaillent, des doutes rôdent comme des fauves : faut-il augmenter le niveau de vie des gens ? séduire en faisant miroiter les mirages du merveilleux, en montant des spectacles ? employer la force, la violence ???

Le carême est désert, solitude. C’est dans le feu du combat que la foi se purifie, que les justes décisions se forgent, que l’engagement affine ses certitudes.

La Mission

Enfin le carême n’est pas une parenthèse mais un tremplin. Tout seul, le Fils a pris ses options fondamentales ; tout seul il remonte dans sa Galilée. L’artisan ne retourne pas dans son atelier de Nazareth : il n’a plus qu’un outil : sa parole. Et il s’en va de village en village, proclamant la Bonne Nouvelle, pressant chacun et chacune de rectifier de manière de vivre, de croire à l’amour universel du Père et promettant la venue de son Royaume.

Nos Carêmes

Il a suffi d’un carême à Jésus : son engagement était tellement radical qu’en peu de temps, il l’a accompli. Les hommes, opposés farouchement, l’ont mis à mort : le Père l’a mis en Vie. Tout était achevé. La méditation de son carême éclaire les nôtres et nous apprenons par là à nous convertir au mystère pascal.

Point de départ : pas seulement être informé et se plaindre de l’état du monde mais écouter les Jean-Baptiste, les voix prophétiques qui appellent au changement social, au renouveau de l’Église.

Ne pas chercher l’action à faire car le sauvetage de l’humanité n’est pas œuvre humaine. Mais retrouver son être : écouter le Père qui ne cesse de nous redire « Tu es mon enfant bien-aimé ». Avec tes péchés.

« Soufflé » par l’Esprit, entrer dans le silence, la pensée et la frugalité. Lutter contre les assauts des médias racoleurs, le torrent des informations qui déforment, le bavardage incessant de ceux qui sont « au courant », « en prise » avec l’actualité et qui n’éclairent personne.

Se rendre compte, enfin, que le gaspillage des uns affame la multitude des autres. Que « l’achat est un acte moral » (Benoit XVI)

Prier comme on se bat. Car les maux dénoncés nous habitent, trouvent en nous une connivence. Cela s’appelle « les tentations ». Cesser de rêver à « la tête vide », au doux sourire sur un visage de marbre.

Jusqu’à une certitude : « Jésus avait raison. Mon Seigneur et mon Dieu. Sauveur unique de l’humanité. Parce qu’elle est amour, la croix est la gloire ». Il faut le dire. Marcher vers Pâques.

Maintenant que notre hiver s’achemine vers le printemps, le carême prépare l’Église à venir. Il est Bonne Nouvelle, Évangile.

Fr. Raphaël Devillers, dominicain.

Goûter aux joies de la sobriété…

Goûter aux joies de la sobriété…

Par Michel Maxime EGGER,
Éco théologien orthodoxe


La pandémie n’est pas qu’un problème sanitaire, soluble par un vaccin. Elle révèle l’impasse d’un système productiviste et consumériste globalisé qui épuise et donne la fièvre à la Terre par sa démesure. Qu’on le veuille ou non, la sobriété est la seule alternative crédible à ce système incompatible avec les limites de la planète.

Dans son inspirante encyclique Laudato si’, le pape François en fait l’éloge comme un nouveau mode de vie « prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation ».

Et si nous utilisions l’obligation de « rester chez soi » pour « rentrer en soi », réorienter notre puissance de désir si facilement dégradée en envies par le marché, discerner entre le nécessaire et le superflu, apprendre à « désirer ce qu’on possède » (Saint Augustin) plutôt que nous plaindre de ce qui nous manque ?

La sobriété n’a pas bonne presse. Il est temps cependant de la regarder avec des yeux neufs. Loin d’être une régression, elle est une valeur dynamique promotrice de qualité d’être et de vie. Pour ceux qui y ont goûté, ses fruits sont tout sauf amers. Certes, elle implique un certain renoncement. Non pour se frustrer, mais pour (re)créer un vide – dans la tête, le cœur, l’agenda et les placards – pour autre chose. Non pour se serrer la ceinture, mais pour se recentrer sur l’essentiel.

Et si le moins de biens, de shopping, de voyages ou de sports d’hiver était une chance pour plus de liens, de temps pour soi et pour les autres, d’intériorité et de spiritualité ?

Le confinement est pour beaucoup synonyme de ralentissement. Il invite à redécouvrir les vertus de la lenteur. Il suffit d’observer comment, spontanément, nous marchons moins vite sous le soleil pour sentir à quel point elle correspond à une partie de notre être profond. Il faut de la lenteur pour se connecter en profondeur à soi et au mystère de Dieu, pour écouter vraiment l’autre, entrer dans la beauté secrète d’un paysage ou d’un visage, accueillir le souffle du silence, apprécier le goût des aliments, reprendre contact avec notre corps, retrouver « cet accord de la terre et du pied » cher à Albert Camus.

Et si nous saisissions ce ralentissement forcé comme une chance pour être pleinement présent et attentif aux choses de la vie en apparence les plus infimes et anodines, mais si bienfaisantes pour l’âme : un signe d’amitié, un sourire, un rayon de soleil, un chant d’oiseau ?

Le pape François décrit la sobriété comme la « capacité de jouir et de vivre intensément avec peu ». Rien à voir donc avec l’abstinence, qui revient à nier la bonté des choses créées. La sobriété n’est pas une privation, mais une libération. Elle n’est pas lourde, mais source de légèreté. Non seulement elle désencombre nos existences, mais elle nous apprend à marcher légèrement sur la terre, en réduisant notre empreinte et notre emprise sur la nature. Elle est, en ce sens, indissociable du respect de la finitude de la Terre et de l’impératif de justice.

Une vertu d’autant plus nécessaire que le mode de vie occidental n’est pas durable ni généralisable à l’ensemble de la planète. Et si, dans les bonnes résolutions pour 2021, nous décidions de diminuer nos appétits, nos pulsions d’achat et nos besoins de possession afin d’accorder aux autres créatures – humaines et non humaines – ainsi qu’aux générations futures l’espace nécessaire pour qu’elles puissent vivre et se développer, satisfaire leurs besoins et exercer leurs droits ?

La sobriété, enfin, n’est pas triste. « Si l’argent offre tous les plaisirs, elle ouvre à la joie qui est le bien suprême », déclare l’agro-écologiste Pierre Rabhi.

La joie n’est pas le bonheur, car elle ne dépend pas d’éléments extérieurs pour exister et elle va au-delà du bien-être et de l’épanouissement individuels. Elle n’est pas non plus le plaisir qui s’envole rapidement. Elle est en revanche plénitude intérieure. Un pur don du Vivant et de la grâce, qui rend tout possible, même d’embrasser et transfigurer les malheurs et les épreuves : « Je déborde de joie au milieu de toutes mes tribulations » (2 Co 7,4).

Quand la joie est là, rien n’y personne ne peut nous l’enlever. Elle brûle en nous comme la lumière dans le buisson ardent. Et si, comme Marie, nous disions « oui » au souffle de l’Esprit, nous laissant emporter par sa vie dans un mouvement d’amour et de simplicité vers les autres et toute la création ?

Publié le 9 décembre 2020 – Eglise catholique de France



Michel Maxime Egger est écothéologien orthodoxe, auteur d’ouvrages sur l’éco spiritualité, et créateur du réseau Trilogies: www.trilogies.org. Il vient de publier « Se libérer du consumérisme – Un enjeu majeur pour l’humanité et la Terre » (Jouvence) – (cf site M M Egger)
Extraits de Presse

Extraits de Presse

Pape François et Climat

François suit de très près les négociations sur le climat. Il est l’un des plus fervents défenseurs de l’accord de Paris. En 2020, il a missionné plusieurs experts pour réfléchir sur le monde d’après, en lien avec des institutions internationales. Parmi les 5 groupes de cette « commission vaticane Covid-19 », une cellule travaille plus particulièrement sur la question écologique. Le pape regarde de près : chaque vendredi il examine les notes élaborées par ces experts.

« Il s’en sert pour alimenter sa réflexion et aussi pour l’écriture de ses messages ou pour ses conversations avec les chefs d’Etat. D’autres informations lui sont transmises par les évêques engagés sur le terrain et le réseau des Caritas ». Sur le terrain international, le travail lancé par le Vatican suscite un vif intérêt parmi les diplomates étrangers en poste au Saint Siège.

Un ambassadeur arrivé récemment disait : « François a deux spécificités. D’une part avec le concept d’écologie intégrale il lie la sauvegarde de l’environnement et la lutte contre la pauvreté. D’autres part, en parlant comme Pape, il se sert d’arguments moraux que les autres ne peuvent pas soulever. Cela donne à sa parole une place à part ». François avait pressé son équipe qui travaillait sur Laudato Si : « Elle doit sortir avant le sommet de Paris...Pour faire pression ! ». ( La Croix 11 12 20)

Gaspillage

65 % des Français changent de téléphone portable alors qu’il fonctionne encore ( 16 % par simple envie de changer ; 21 % pour un modèle plus moderne). (La Croix 23 01 21)

Climat

La fonte des glaces s’est fortement accélérée en trois décennies, elle contribue à une hausse des océans très grave pour les régions côtières. Le taux de fonte s’est envolé de 65 % entre 1994 et 2017. (étude de l’Université de Leeds) – (La Croix 27 0,1 21)

La France est menacée d’un fort réchauffement climatique, selon des prévisions établies par Météo France. Dans le pire des cas, la température moyenne en métropole s’afficherait en hausse de 3, 9 C., par rapport à la période de référence (1976 – 2005) ; avec des épisodes caniculaires multipliés par 10. (La Croix 2 2 21)

Antisémitisme

Les évêques de France s’engagent à « lutter énergiquement contre toute forme d’antisémitisme politique et religieux ... La lutte contre l’antisémitisme doit être l’affaire de tous ». Ce devoir incombe particulièrement aux chrétiens : « La foi en jésus nous distingue et nous sépare, elle nous oblige aussi dans la mémoire des heures terriblement sombres de l’histoire »... ». Guérir de l’antisémitisme et de l’antijudaïsme est le fondement indispensable d’une véritable fraternité à l’échelle universelle ».

La situation est très préoccupante, avec attentats et meurtres mais aussi insultes sur les réseaux sociaux. Les Français de confession juive sont la cible de plus de 4 actes de violence ou de haine sur 10. Près de 10 % des Juifs de France ont rejoint Israël. « Le but du document est de rejoindre tous ceux qui ne mesurent pas encore le grand danger que représente l’antisémitisme pour la société tout entière » (La Croix 2 2 21)

Covid-19 et Famine

Le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) – Prix Nobel de la Paix 2020 – tire la sonnette d’alarme : le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire devrait augmenter de 80 % cette année en raison de l’épidémie. (La Croix 30 11 20)

Il vaut mieux aller au ski
et penser à Dieu,
qu’aller à l’église
et penser au sport.

Fridtjof Nansen
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