header2

Fête de l'Épiphanie - Année B – 3 janvier 2021
Évangile de Matthieu 2, 1-12

Épiphanie : L’Étoile est née

Fête de l'Épiphanie - Année B – 3 janvier 2021 – Évangile de Matthieu 2, 1-12

Pape François : Homélie pour l’Épiphanie 2018
– Extraits –


« ...Trois gestes des Mages orientent notre marche à la rencontre du Seigneur : ils voient l’étoile, ils marchent et ils offrent des présents.

Voir l’étoile. Souvent on se contente de regarder vers le sol : la santé, un peu d’argent et quelques divertissements. Savons-nous encore lever le regard vers le ciel ? L’étoile du Seigneur te prend par la main dans la vie, elle t’accompagne. Elle ne promet pas de récompenses matérielles, mais elle assure la paix et donne « une très grande joie ». Mais elle demande de marcher.

Marcher, la deuxième action est essentielle pour trouver Jésus. Son étoile demande la décision de se mettre en route. Ne pas attendre ; risquer. Quitter le fauteuil du confort mondain. Abandonner la peur de se mettre en jeu. En trouvant cet Enfant, en découvrant sa tendresse et son amour, nous nous retrouvons nous-mêmes. Hérode ne bouge pas : tentation de celui qui est croyant depuis longtemps : il disserte sur la foi mais il ne se met pas en jeu personnellement pour le Seigneur.

Offrir. Arrivés à Jésus, après un long voyage, les Mages donnent. Jésus est là pour offrir sa vie, eux offrent leurs biens précieux. L’Évangile se réalise quand le chemin de la vie parvient au don. Donner gratuitement, pour le Seigneur, sans s’attendre à quelque chose en retour : voilà le signe certain d’avoir trouvé Jésus. Offrir un don gratuit à Jésus c’est soigner un malade, donner du temps à une personne difficile, aider quelqu’un qui ne présente pas d’intérêt, offrir le pardon à qui nous a offensé.

Faisons comme les Mages : lever la tête, marcher, et offrir des dons gratuits ».

Évangile de Matthieu 2, 1-12

Épiphanie : L’Étoile est née


Épiphanie : un mot un peu mystérieux, une fête qui ne signifie plus rien pour beaucoup. Sinon l’occasion de partager une succulente galette des Rois et avoir la chance de trouver la petite figurine enfouie dans la pâte. Pourvu qu’elle représente Messie (Lionel, la star du foot évidemment). Et être applaudi comme roi affublé d’une couronne de carton doré... La bouffe et le folklore ! Toute la richesse de la fête évangélique est aplatie à zéro. Essayons de la retrouver.

Les savants sous la ronde des étoiles

Étaient-ils trois ?..En tout cas ils n’étaient pas rois mais mages. Ce qui ne désigne pas des charlatans amateurs de tours mais de véritables savants de l’époque. Les plus célèbres, en Chaldée, du haut de la tour de Babel, observaient depuis des siècles les mouvements réguliers des étoiles. La voûte céleste n’envoyait-elle pas des messages des dieux ? Notre destinée n’était-elle pas tracée par les signes du zodiaque ? Les hommes étaient-ils les jouets des astres, les pantins soumis à la fatalité ? ...La croyance est tenace et elle perdure dans notre société moderne puisque nombreux, même au plus haut niveau politique, me dit-on, sont ceux qui se précipitent pour connaître les prédictions sur les événements de l’année qui débute..

Un jour, une étoile nouvelle intrigua les mages : certains l’interprétèrent comme signe d’ une naissance royale dans le royaume de Judée et décidèrent de se mettre en route. Ils parvinrent à la capitale de ce royaume, Jérusalem, et se présentèrent donc au palais du roi Hérode. A leur grand étonnement, on leur déclara que nulle naissance n’avait eu lieu à la Cour. Mais on leur apporta le grand livre des Écritures, la Torah, où étaient consignées les prophéties des derniers siècles. C’est alors que les mages découvrirent une tout autre conception de l’histoire.

Chez eux, à Babel, ils guettaient, dans la ronde des étoiles, les signes d’un temps qui se répétait sans fin. Les dieux dictaient leurs volontés implacables et l’homme ne pouvait que s’incliner devant leurs décisions. Au contraire, la Torah d’Israël – que nous appelons la Bible – affirmait que l’histoire n’est pas cyclique mais qu’elle a un sens, et que si nous retombons toujours dans les tempêtes des malheurs, des trahisons et des guerres, un jour, Dieu, car il n’y en a qu’un, enverra un roi qu’il consacrera par son amour et qui apportera justice et paix. On l’appelle le Messie.

Les scribes royaux expliquèrent ainsi aux voyageurs que c’est précisément un mage païen, comme eux, dénommé Balaam qui avait jadis déclaré : « Je le vois mais ce n’est pas pour maintenant : Une étoile monte d’Israël... » (Nombres 23, 17). Plus tard le prophète Michée avait même précisé le lieu de naissance de ce Messie : « Et toi, Bethléem, tu n’es pas le plus petit des chefs-lieux de Juda car c’est de toi que sortira le chef qui fera paître mon peuple Israël. Il sera grand jusqu’aux confins de la terre. Lui-même sera la paix » (Michée 5, 1).

Nos mages proposèrent donc de se rendre à ce village de Bethléem. On leur expliqua le chemin – à quelques km au sud de Jérusalem – mais le roi Hérode et ses prélats refusèrent de les accompagner. On peut très bien connaître les Écritures, faire de beaux commentaires sur la Parole de Dieu...et ne pas obéir à ce qu’elle dit. On reporte pour d’autres, dans l’avenir, les engagements que Dieu tout à coup demande pour aujourd’hui.

La découverte de l’Étoile véritable

L’étoile qu’ils avaient découverte à leur observatoire les guida et cela les remplit d’une très grande joie : signe qu’ils ne s’étaient pas trompés et qu’ils approchaient du but.

« Ils entrèrent dans la petite maison et virent l’enfant Jésus avec sa mère. Ils se prosternèrent devant lui et lui présentèrent leurs cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».


Ainsi ce sont des païens, des étrangers, qui furent les premiers à venir à Jésus et à croire en lui. Ils avaient dû quitter leurs familles, leurs travaux pour se lancer dans un long voyage. Ils avaient dû scruter les messages mystérieux que le cosmos leur envoyait. Ils avaient dû se plonger dans la Torah juive pour y découvrir une nouvelle lecture de l’histoire qui n’est plus seulement cycle des saisons mais accomplissement du dessein du Dieu unique qui nous libère des fatalités pour nous conduire peu à peu à la découverte du Messie.

Nos mages étaient partis à la rencontre d’un petit prince, baignant dans le luxe et la puissance d’un palais : et ils découvraient une misérable maisonnette, un couple pauvre avec leur nouveau-né sans couronne ni auréole. Et, avant Hérode, avant les spécialistes des Écritures, eux, les premiers, avaient eu le courage d’aller au bout de leur recherche. Ils offrirent leurs cadeaux et s’agenouillèrent : car la foi au Messie provoque à partager ses biens et à devenir comme des enfants. L’adoration véritable se vérifie dans la donation.

Une vie nouvelle

A Jérusalem, ils avaient trouvé étrange que le roi Hérode refusât de les accompagner. Maintenant, dans un songe, Dieu leur conseilla de ne pas retourner au palais comme convenu.

« Ils retournèrent dans leur pays par un autre chemin ».


On perçoit le double sens de l’expression qui n‘est pas seulement géographique mais spirituelle. Lorsque l’on reconnaît en Jésus le Messie de Dieu, on ne peut plus vivre comme avant. L’échelle des valeurs change, les priorités basculent, on prend d’autres chemins de vie.

On ne croit plus à la fatalité des astres, on n’est plus écrasé par un Dieu tout-puissant. On perçoit les signes qu’il nous fait : la splendeur du cosmos et la lumière de la Torah convergent pour nous conduire devant le grand signe : Jésus. Il devient l’étoile qui nous guide sur le chemin de la vérité, qui nous comble d’une « grande joie » sans pareille, qui nous rend effectivement rois puisque son amour infini nous libère de l’esclavage du péché.

Et on commence à pressentir que ce Messie, humble et pauvre, ne va pas susciter l’admiration universelle. En chemin, nos voyageurs vont apprendre l’effrayante nouvelle : dans la crainte d’un roi qui lui ravirait son trône, Hérode, le tyran fou de jalousie qui avait déjà fait exécuter de ses enfants, ordonna de mettre à mort les enfants de la région de Bethléem nés à l’époque présumée de Jésus.

Le début annonce la fin

Jésus va grandir, devenir prophète itinérant de Galilée et un jour, il montera à Jérusalem où les Puissants et les Scribes n’accepteront pas que ce pauvre puisse être le Messie pourtant désigné par tant de versets des prophètes et ils l’exécuteront. Mais l’Esprit le ressuscitera et l’évangile culminera sur le grand appel missionnaire à ses disciples (28,18) :
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! Dans toutes les nations, faites des disciples...Apprenez-leur à pratiquer ce que je vous ai appris. Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps »


Dites aux hommes de scruter les profondeurs infinies du cosmos, de s’interroger sur le sens de ce monde. Dites-leur de scruter aussi les versets de la Bible et de l’Évangile. Le Livre de l’univers et le Livre des Écritures convergent sur le grand Signe de Dieu, Jésus.

En grec, son nom hébreu de Messie est Christos dont la première lettre s’écrit
X
Et puisque les hommes l’ont mis sur une croix
+
son sigle est
*

« Je suis la Lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière qui conduit à la Vie.»
(Jean 8, 12)


Donc Paul peut nous écrire :
« Agissez sans murmure ni réticences, afin d’être sans reproche, enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération dévoyée où vous apparaissez comme des étoiles dans le monde.»
(Phil 2,14)


A condition de vous comporter entre vous comme en Christ (Phil 2, 5).

La foi n’est pas du cinéma.

Frère Raphaël Devillers, dominicain

Pandémie, vie de l'Église, quelles leçons ?

Pandémie, vie de l'Église, quelles leçons ?

par le Cardinal Mario Grech


Mgr Mario Grech est le nouveau secrétaire général du Synode des évêques. Né à Malte en 1957. Évêque de Gozo en 2005. En 2019 nommé Pro-Secrétaire Général du Synode des évêques par le pape François. Créé cardinal en novembre. -- Interview dans la grande revue jésuite « La civilta cattolica » du 23.10.2020. Texte important. A méditer.



Mgr Grech, la période de pandémie que nous traversons encore, a forcé le monde entier à s'arrêter. La maison est devenue un lieu de refuge contre la contagion. L'Église a été touchée par cette suspension de toute activité et les célébrations liturgiques publiques n'ont plus été autorisées. Quelle a été votre réflexion en tant qu'évêque ?


Si nous prenons cela comme une opportunité, cela peut devenir un moment de renouveau. La pandémie a mis en lumière une certaine ignorance religieuse, une pauvreté spirituelle. Certains ont insisté sur la liberté de culte ou la liberté pour le culte, mais peu de choses ont été dites sur la liberté dans la manière de prier.

Nous avons oublié la richesse et la variété des expériences qui nous aident à contempler le visage du Christ. Certains ont même dit que la vie de l'Église avait été interrompue ! Et c'est vraiment incroyable. Dans la situation qui a empêché la célébration des sacrements, nous n’avons pas réalisé qu'il y avait d'autres manières de faire l’expérience de Dieu. Dans l'Évangile de Jean, Jésus dit à la Samaritaine : « L'heure vient où vous n’adorerez le Père ni sur cette montagne ni à Jérusalem. L'heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que le Père recherche » (Jean 4,21-23).

La fidélité du disciple à Jésus ne peut être compromise par l’absence temporaire de liturgie et de sacrements. Le fait que de nombreux prêtres et laïcs soient entrés en crise parce que tout à coup nous nous sommes retrouvés dans la situation de ne pas pouvoir célébrer l'Eucharistie coram populo est en soi très significatif. Pendant la pandémie, un certain cléricalisme est apparu, même via les réseaux sociaux. Nous avons été témoins d'un degré d'exhibitionnisme et de piétisme qui a plus à voir avec la magie qu'avec une expression de foi mature.

Alors quel défi pour aujourd’hui ? Lorsque le temple de Jérusalem où Jésus a prié a été détruit, les Juifs et les Gentils, n'ayant pas de temple, se sont rassemblés autour de la table familiale et ont offert des sacrifices par leurs lèvres et par des prières de louange. Lorsqu'ils ne pouvaient plus suivre la tradition, les Juifs et les Chrétiens ont repris la loi et les prophètes et les ont réinterprétés d'une nouvelle manière.

C'est aussi le défi pour aujourd'hui. Lorsqu'il a écrit sur la réforme dont l'Église avait besoin, Yves Congar a affirmé que la « mise à jour » souhaitée par le Concile devait aller jusqu'à la découverte d'une manière nouvelle d'être, de parler et de s'engager qui réponde au besoin d'un service évangélique total pour le monde. Au lieu de cela, de nombreuses initiatives pastorales de cette période ont été centrées sur la seule figure du prêtre. L'Église, en ce sens, semble trop cléricale et le ministère est contrôlé par des clercs. Même les laïcs sont souvent conditionnés par un modèle de cléricalisme fort. Le confinement que nous avons vécu, nous oblige à ouvrir les yeux sur la réalité que nous vivons dans nos églises. Il faut réfléchir, s'interroger sur la richesse des ministères laïcs dans l'Église, comprendre si, et comment ils se sont exprimés. A quoi sert une profession de foi, si cette même foi ne devient pas le levain qui transforme la pâte de la vie ?

Quels aspects de la vie de l'Église ont émergé de cette période contrastée ?

Nous avons découvert une nouvelle ecclésiologie, peut-être même une nouvelle théologie, et un nouveau ministère. Cela indique donc qu'il est temps de faire les choix nécessaires pour s'appuyer sur ce nouveau modèle de ministère. Ce serait un suicide si, après la pandémie, nous revenions aux mêmes modèles pastoraux que ceux que nous avons pratiqués jusqu'à présent.

Nous dépensons une énergie énorme à essayer de convertir la société sécularisée, mais il est plus important de nous convertir nous-mêmes pour réaliser la conversion pastorale dont le pape François parle souvent. Je trouve curieux que beaucoup de gens se soient plaints de ne pas pouvoir recevoir la communion et célébrer les funérailles à l'église, mais bien moins se sont inquiétés de savoir comment se réconcilier avec Dieu et son prochain, comment écouter et célébrer la Parole de Dieu et comment vivre une vie de service.

En ce qui concerne la Parole, nous devons donc espérer que cette crise, dont les effets nous accompagneront pendant longtemps, sera pour nous, en tant qu'Église, un moment opportun pour remettre l'Évangile au centre de notre vie et de notre ministère. Beaucoup sont encore « analphabètes de l'Évangile ».

À cet égard, vous avez déjà évoqué la question de la « pauvreté spirituelle » : quelle est sa nature et quelles sont, à votre avis, les causes les plus évidentes de cette pauvreté ?

Il est indéniable que l'Eucharistie est la source et le sommet de la vie chrétienne ...mais l'Eucharistie n'est pas la seule possibilité pour le chrétien d'expérimenter le Mystère et de rencontrer le Seigneur Jésus. Paul VI l’a bien observé en écrivant que dans l’Eucharistie « la présence du Christ est « réelle » et non de façon exclusive, comme si les autres n’étaient pas « réelles ». » Par conséquent, il est préoccupant que quelqu'un se sente perdu en dehors du contexte eucharistique ou du culte, car cela montre une ignorance des autres façons de s'engager dans le Mystère. Cela indique non seulement qu'il existe un certain « analphabétisme spirituel », mais c’est la preuve de l'insuffisance de la pratique pastorale actuelle. Il est très probable que dans un passé récent, notre activité pastorale a cherché à conduire aux sacrements et non à conduire - à travers les sacrements - à la vie chrétienne. La pauvreté spirituelle et l'absence d'une vraie rencontre avec l'Évangile ont de nombreuses implications…

Concernant le service, voici une réflexion : ces médecins et infirmières qui ont risqué leur vie pour rester proches des malades n’ont-ils pas transformé les salles d’hôpital en « cathédrales » ? Le service aux autres dans leur travail quotidien, en proie aux exigences de l'urgence sanitaire, était pour les chrétiens un moyen efficace d'exprimer leur foi, de refléter une Église présente dans le monde d'aujourd'hui, et non plus une « Église de sacristie », absente des rues, ou se satisfaisant de projeter la sacristie dans la rue.

Ainsi, ce service peut-il être un moyen d'évangélisation ?

La fraction du pain eucharistique et de la Parole ne peut se faire sans rompre le pain avec ceux qui n'en ont pas. C'est cela la diaconie. Les pauvres sont théologiquement le visage du Christ. Sans les pauvres, on perd le contact avec la réalité. Ainsi, tout comme un lieu de prière dans la paroisse est nécessaire, la présence de la cuisine pour la soupe, au sens large du terme, est importante. La diaconie ou le service d'évangélisation là où il y a des besoins sociaux est une dimension constitutive de l’être de l’Église, de sa mission. De même que l'Église est missionnaire par nature, c’est de cette nature missionnaire que découle la charité pour notre prochain, la compassion, qui est capable de comprendre, d'aider et de promouvoir les autres.

La meilleure façon de faire l'expérience de l'amour chrétien est le ministère du service. Beaucoup de gens sont attirés par l'Église non pas parce qu'ils ont participé à des cours de catéchisme, mais parce qu'ils ont participé à une expérience significative de service. Et cette voie d'évangélisation est fondamentale dans l'ère actuelle de changement, comme le pape François l'a observé dans son discours à la Curie en 2019 : « Nous ne sommes plus en régime de chrétienté. » La foi, en fait, n'est plus une condition préalable évidente pour vivre ensemble.

Le manque de foi, ou plus clairement la mort de Dieu, est une autre forme de pandémie qui fait mourir des gens.

... Le service rend manifeste la vérité propre au Christ. La fraction du pain à la maison pendant le confinement a finalement mis en lumière la vie eucharistique et ecclésiale vécue dans la vie quotidienne de nombreuses familles. Pouvons-nous dire que le foyer est redevenu Église, y compris « église » au sens liturgique ? Cela m'a semblé très clair. Et ceux qui, pendant cette période où la famille n'a pas eu l'opportunité de participer à l'Eucharistie, n'ont pas saisi l'occasion d'aider les familles à développer leur propre potentiel, ont raté une occasion en or.

D'un autre côté, il y a eu des familles qui, en cette période de restrictions, se sont révélées, de leur propre initiative, « créatives dans l'amour ». Cela inclut la manière dont les parents accompagnent leurs jeunes dans des formes de scolarisation à domicile, l'aide offerte aux personnes âgées, la lutte contre la solitude, la création d'espaces de prière et la disponibilité aux plus pauvres. Que la grâce du Seigneur multiplie ces beaux exemples et redécouvre la beauté de la vocation et des charismes cachés dans toutes les familles.


La 2ème partie de cette interview paraîtra dans notre prochain numéro.

Epiphanie-2021-3

A offrir. A lire et méditer. Gros succès d’édition.


JESUS : L’état actuel de la question : que savons-nous de lui ? ...commentaires de tous les évangiles.....

APRES JESUS : suite aux découvertes historiques récentes, que savoir sur les événements qui se sont passés après la disparition de Jésus. Unité, conflits, rupture avec Israël.... Exposés simples par exégètes chrétiens, sommités rabbiniques, points de vue d’agnostiques...

Éditions : Albin Michel.
Cliquez-ici

Abonnement gratuit sur simple demande adressée à r.devillers@resurgences.be

Merci de préciser vos nom, prénom, ville, pays et engagement éventuel en Église.

Toutes les homélies sont toujours visibles à l'adresse :

https://resurgences.be