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2ème dimanche de Carême – Année C – 13 mars 2022

Évangile de Luc 9, 28-36

Visage de Lumière

2ème dimanche de carême - Année C – 13 mars 2022 – Évangile de Luc 9, 28-36

Pape François. : Message pour le Carême 2022


« ...Le Carême est un temps propice de renouveau personnel et communautaire qui nous conduit à la Pâque de Jésus-Christ mort et ressuscité. Pendant le chemin de Carême 2022 il nous sera bon de réfléchir à l’exhortation de saint Paul :

« Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9)....

Ne nous lassons pas de faire le bien dans la charité concrète envers notre prochain. Au cours de ce Carême, pratiquons l’aumône avec joie (cf. 2 Co 9, 7). Dieu « fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture » (2 Co 9, 10) pourvoit à chacun d’entre nous, non seulement pour que nous puissions avoir à manger, mais aussi pour que nous puissions faire preuve de générosité en faisant du bien aux autres.

S’il est vrai que toute notre vie est un temps pour semer le bien, profitons particulièrement de ce Carême pour prendre soin de nos proches, pour nous rendre proches de ces frères et sœurs blessés sur le chemin de la vie.

Le Carême est un temps propice pour rechercher, et non éviter, ceux qui sont dans le besoin ; appeler, et non ignorer, ceux qui désirent l’écoute et une bonne parole ; visiter, et non abandonner, ceux qui souffrent de la solitude. Mettons en pratique l’appel à faire du bien envers tous en prenant le temps d’aimer les plus petits et les sans défense, les abandonnés et les méprisés, celui qui est victime de discrimination et de marginalisation ... »

Évangile de Luc 9, 28-36

Visage de Lumière


En rejetant les tentations – c.à.d. les fausses solutions au malheur des hommes – Jésus va évidemment décevoir les foules qui demandent, comme toujours, la satisfaction des jouissances terrestres, la bonne santé et l’élimination des ennemis. En outre par son comportement (il mange avec les pécheurs, il supporte les païens), par ses déclarations scandaleuses (il pardonne les péchés), ses critiques acerbes de certaines pratiques religieuses et sa dénonciation de l’hypocrisie et de la cupidité des grands prêtres, il est très vite objet de suspicion, de colère, d’hostilité, de haine.

Aussi lorsqu’il décide de quitter la Galilée et de monter à Jérusalem pour y poursuivre sa mission, il est sans illusion : « Ils me feront souffrir, ils me mettront à mort ». Mais je ne serai pas un innocent victime d’une erreur judiciaire ni un prophète martyr : Dieu m’a assuré que je suis son Fils, donc il me rendra la vie. Parce que je donnerai ma vie terrestre par amour de l’humanité, mon Père me donnera la Vraie Vie, la Vie éternelle, que je partagerai avec tous ceux qui me font confiance et prennent le même chemin que moi. C’est l’amour total qui est la victoire sur ce que Freud décèlera comme « le désir de mort ».

Lorsqu’il fait cette annonce, pour la première fois, à ses disciples, ceux-ci sont complètement abasourdis. Mais faisant fi de leur résistance, Jésus se met en marche vers la capitale. Ils le suivent quand même.

Le Signe de la Gloire éternelle


« Or environ 8 jours après ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea et son vêtement devint d’une blancheur éclatante. »


Omise par la lecture de ce jour, la notation temporelle est rare donc importante pour Luc : elle signifie qu’il y a un lien entre les deux épisodes. Le Fils vient de déclarer publiquement qu’il accomplira sa mission jusqu’à la mort : son Père confirme et lui donne le signe de la gloire qui l’attend : son visage rayonne de la Gloire et la Lumière divine l’investit tout entier. La prière souligne l’attachement profond entre le Père et le Fils.

Et voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : Moïse et Elie, apparus en gloire, parlaient de son exode qui allait s’accomplir à Jérusalem.


Les deux plus grands personnages, Moïse qui a donné la Loi et Elie le Prophète combattant farouche contre l’idolâtrie, sont vivants dans la sphère de la Gloire divine. Ils reconnaissent la supériorité de Jésus et le confirment dans sa décision : dans la capitale sa mort va accomplir l’ultime et définitif « exode ». Moïse avait guidé la sortie hors de l’esclavage d’Égypte : la croix va réaliser la libération de la prison du péché et l’entrée dans le royaume de Lumière. Non plus pour un seul peuple mais pour l’humanité.

Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil mais, s’étant réveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui se tenaient avec lui. Or comme ceux-ci se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : « Maître, il est bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, une pour Elie ». Il ne savait pas ce qu’il disait.


N’ayant pas la force de tenir dans la prière, les apôtres basculaient dans la nuit quand un sursaut les saisit. Aveugles, ils commencent à voir : symbole du passage de Pâque quand Jésus, le premier, « se réveillera » de la mort. Pris de bonheur, Pierre voudrait prolonger cette extase mais il est encore dans l’ancien monde où Jésus demeure dans la lignée de la Loi et des Prophètes.

Comme il parlait ainsi, survint une Nuée qui les recouvrait. La crainte les saisit au moment où ils y pénétraient. Et il y eut une voix venant de la nuée qui disait : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai élu : écoutez-le ».


Quand Jésus est dans Gloire divine, l’Esprit-Saint descend et englobe en lui et autour de lui tous les croyants de la Première et de la Nouvelle Alliance. Il ne s’agit plus de vénérer séparément les grands personnages, de construire des temples en leur honneur, mais de se laisser prendre tous ensemble dans l’Esprit insaisissable. Avec Jésus glorifié, tous les croyants deviennent le Temple spirituel, l’Église universelle qui assume tous les temps et les lieux.

Pris dans l’Esprit de Lumière et de Vie, les croyants peuvent entendre la voix du Père qui reprend ce qu’Il avait déclaré à Jésus lors de son baptême, mais cette fois en s’adressant aux disciples et en les pressant de faire confiance à Jésus : « Mon Fils bien-aimé : écoutez-le ». C’est-à-dire : lorsqu’il vous dit qu’il est messie, qu’il sera mis à mort mais qu’il passera dans la Gloire divine, écoutez cet enseignement. Cette marche à la mort vous paraît absurde, inimaginable et cependant c’est la seule voie possible pour accomplir le sauvetage de l’humanité. Du coup vous vaincrez les tentations : se figurer qu’il suffit de combler de biens, faire la guerre, éblouir par du merveilleux. Mais en aimant jusqu’au don total, le Fils opère le passage de la mort à la Gloire.

Au moment où la voix retentit, il n’y eut plus que Jésus seul.
Les disciples gardèrent le silence et ils ne racontèrent à personne, en ce temps-là, rien de ce qu’ils avaient vu ».


Fugitive est la vision. Subitement les disciples se retrouvent avec Jésus « seul », l’homme ordinaire, qui se lève et redescend la montagne absolument décidé à monter sur le mont Sion. Les apôtres, intrigués, le suivent mais se gardent de raconter ce moment étrange qu’ils viennent de vivre : de toutes façons cela ne convaincrait personne.

Prélude au Mystère Pascal

Il est intéressant de relire l’ensemble de tout ce passage de Luc : de 9, 12 à 9, 43
  • Un soir, Jésus, avec quelques pains des apôtres, nourrit une grande foule: « il les bénit, les rompit, les donna ». Chacun est rassasié. Partage gratuit, sans conditions, dépassant les fossés sociaux.
  • A l’écart, Jésus prie. Pour la première fois Pierre le confesse comme « le Messie ». Jésus annonce qu’il va à Jérusalem, qu’il sera mis à mort par les autorités, mais il ressuscitera. Il prévient que tout vrai disciple doit prendre le même chemin.
  • 8 jours après, Jésus prie. Le Père donne un signe de vérification : Jésus rayonne de la Gloire divine. L’Ancien Testament le confirme dans ce qui sera son « exode », la sortie du mal dans la lumière.
  • Le jour suivant, Jésus guérit un enfant épileptique et le rend à son père.
  • Jésus calme l’émerveillement des foules et annonce, pour la 2ème fois, sa passion proche.
La succession est parlante : souper de partage du pain béni (« eucharistie ») --- annonce de la croix --- prélude de la résurrection. - guérison et restitution des générations dans la paix.

Ainsi au cœur du temps de mission de Jésus, « le mystère pascal » se préfigure : messe , souffrance, joie nouvelle, réconciliation. Le temps de la vie terrestre est le temps de la découverte et de l’entrée dans « le mystère pascal ».

Lors des récentes inondations et aujourd’hui dans le désastre de la guerre en Ukraine, avez-vous remarqué le comportement des foules ? Sans être commandés, par réaction spontanée du cœur, des gens se déplacent, même très loin et ils offrent hospitalité, soins, argent et marchandises. Et leur visage montre leur satisfaction : ils donnent, ils se privent et ils sont surpris par le bonheur qui les prend.

Pourquoi donc l’humanité est-elle si lente à comprendre le message de l’Évangile toujours confirmé par les événements ?...Écoute donc, Vladimir !!

Je relis l’émouvant discours d’adieu de Paul aux chrétiens de Milet à qui il annonce qu’il monte à Jérusalem et qu’il y sera tué :

« Je sais qu’après mon départ, des loups féroces s’introduiront parmi vous. De vos rangs surgiront des hommes aux paroles perverses qui entraîneront les disciples à leur suite...Veillez donc.

Rappelez-vous que, pendant trois ans, je n’ai cessé de conseiller chacun de vous. Maintenant je vous remets à Dieu...Je n’ai convoité l’argent ou l’or ou le vêtement de personne. Mes mains ont pourvu à tous mes besoins. C’est en peinant qu’il faut venir en aide aux faibles et se souvenir des paroles de Jésus : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35).

Madame, qui pataugez dans les cosmétiques les plus coûteux, rappelez-vous l’authentique rayonnement du visage.

Fr Raphael Devillers, dominicain.
L’Église doit changer

L’Église doit changer

Interview du Cardinal Claude HOLLERICH (2ème partie)



64 ans, jésuite - professeur au Japon pendant 20 ans - en 2011 Archevêque du Luxembourg – Président de la commission des épiscopats de l’Union Européenne ; cardinal en 2019 ; nommé secrétaire général du prochain Synode – Homme de confiance du pape François.
  • N’est-il pas plus difficile pour les chrétiens de s’engager en politique ?
D’abord il est vrai qu’il y a moins de chrétiens. Ensuite il est vrai qu’ils sont de moins en moins engagés en politique. On le voit après chaque élection. Par ailleurs il est évident que le message des évêques pour la société ne passe plus...

Cette expérience est la conséquence de notre minorité. Pour faire comprendre ce que nous voulons, nous devons entamer un long dialogue avec ceux qui ne sont plus chrétiens, ou le sont seulement à la marge. Si nous avons certaines positions, ce n’est pas parce que nous sommes conservateurs, mais parce que nous pensons que la vie et la personne humaine doivent être au centre. Pour pouvoir dire cela, je pense qu’il faut entretenir des dialogues, des amitiés, avec les décideurs ou des responsables politiques qui pensent autrement. Même s’ils ne sont pas chrétiens, nous partageons avec eux un souci honnête de collaborer au bien de la société. Si nous ne voulons pas vivre dans une société compartimentée, il faut être capable d’écouter le récit des uns et des autres.
  • Cela signifie que l’Église doit renoncer à défendre ses idées ?
Non il ne s’agit pas de cela. Il faut essayer de comprendre l’autre, pour établir des ponts avec la société. Pour parler de l’anthropologie chrétienne, nous devons nous fonder sur l’expérience humaine de notre interlocuteur. Car si l’anthropologie chrétienne est merveilleuse, elle ne sera bientôt plus comprise si nous ne changeons pas de méthode. Et à quoi nous servirait-il de prendre la parole si nous ne sommes pas écoutés. Parlons-nous pour nous-mêmes, pour nous assurer que nous sommes du bon côté ? Est-ce pour rassurer nos propres fidèles ? Ou parlons-nous pour être entendus ?
  • Quelles sont les conditions de cette écoute ?
Tout d’abord l’humilité. Je pense que même si cela n’est pas forcément conscient, l’Église a l’image d’une institution qui sait tout mieux que les autres. Il lui faut donc une grande humilité, sans quoi elle ne peut pas entrer dans un dialogue. Cela signifie aussi qu’il faut montrer que nous voulons apprendre des autres.

Un exemple : je suis tout-à fait opposé à l’avortement...Mais je comprends aussi qu’il y a un souci de dignité des femmes, et le discours que nous avons eu dans le passé pour nous opposer aux lois sur l’avortement n’est plus audible aujourd’hui. Dès lors, quelle autre mesure pouvons-nous prendre pour défendre la vie ? Lorsqu’un discours ne parle plus, il ne faut pas s’acharner mais chercher d’autres voies.
  • L’Église a perdu une large part de sa crédibilité en raison des crimes sexuels commis en son sein. Comment vous situez-vous par rapport à cette crise ?
D’abord je veux dire que ces abus sont un scandale...Il y a quelque part une faute systémique qu’il faut relever...Nous devons faire preuve d’une très grande honnêteté et être prêts à prendre des coups....On a fermé les yeux. C’est presque irréparable....
  • S’il y a une faute systémique, faut-il des changements systémiques ?
Oui... Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais ce n’est pas assez. Il faut une Église structurée de telle manière que ces choses-là ne soient plus possibles.
  • C’est-à-dire ?
Si l’on avait donné plus de voix aux femmes et aux jeunes, ces choses-là auraient été découvertes beaucoup plus tôt. Il faut cesser de faire comme si les femmes étaient un groupe marginal dans l’Église. Elles ne sont pas à la périphérie de l’Église, elles sont au centre. Et si nous ne donnons pas la parole à celles qui sont au centre de l’Église, nous aurons un grand problème...Les évêques doivent être comme des bergers qui sont à l’écoute de leur peuple. Il ne s’agit pas seulement pour eux de dire : « Oui, j’entends, mais cela ne m’intéresse pas ».
  • Quels autres changements faut-il espérer ?
La formation du clergé doit changer. Elle ne doit pas être uniquement centrée sur la liturgie...Il faut que des laïcs et des femmes aient leur mot à dire dans la formation des prêtres. Former des prêtres est un devoir pour l’Église entière ... Nous devons changer notre manière de considérer la sexualité...Jusqu’à maintenant, nous avons une vision plutôt réprimée de la sexualité...Nous devons dire que la sexualité est un don de Dieu. Nous le savons mais le disons-nous ? Je n’en suis pas sûr... il faut aussi que les prêtres puissent parler de leur sexualité et qu’on puisse les entendre s’ils ont du mal à vivre leur célibat...

Demandons franchement si un prêtre doit nécessairement être célibataire. J’ai une très haute opinion du célibat mais est-il indispensable ? J’ai dans mon diocèse des diacres mariés qui exercent leur diaconat de manière merveilleuse, font des homélies par lesquelles ils touchent les gens beaucoup plus fortement que nous...Pourquoi ne pas avoir aussi des prêtre mariés ?...

Fin de l’interview paru dans « La Croix » du samedi 23 01 22
19 Mars : Fête de Saint Joseph

19 Mars : Fête de Saint Joseph

Jésus est né dans une périphérie et il a passé sa vie, jusqu’à l’âge de 30 ans, faisant le métier de charpentier, comme Joseph. Pour Jésus, les périphéries et les marginalités sont privilégiées. Ne pas prendre au sérieux cette réalité revient à ne pas prendre au sérieux l’Évangile et l’œuvre de Dieu.

Le Seigneur agit toujours en secret dans les périphéries, même dans notre âme, dans les périphéries de l’âme, des sentiments, peut-être des sentiments dont nous avons honte ; mais le Seigneur est là pour nous aider à avancer.

Le Seigneur continue à se manifester dans les périphéries, tant géographiques qu’existentielles. En particulier, Jésus va à la recherche des pécheurs, entre dans leurs maisons, leur parle, les appelle à la conversion. Et on le lui reproche : « Mais regardez, ce maître - disent les docteurs de la loi - regardez ce maître, il mange avec les pécheurs », Et cela doit nous donner une grande confiance, car le Seigneur connaît les périphéries de notre cœur, les périphéries de notre âme, les périphéries de notre société, de notre ville, de notre famille, c’est-à-dire cette partie un peu obscure que nous ne faisons pas voir, peut-être par honte.

Aujourd’hui aussi, l’Église sait qu’elle est appelée à annoncer la bonne nouvelle à partir des périphéries. Joseph rappelle à l’Église de fixer son regard sur ce que le monde ignore délibérément. Aujourd’hui, Joseph nous enseigne ceci : « Ne regarde pas tant les choses que le monde loue, regarde les recoins, regarde les ombres, regarde les périphéries, ce que le monde ne veut pas ».

Il rappelle à chacun d’entre nous de donner de l’importance à ce que les autres rejettent. En ce sens, il est véritablement un maître de l’essentiel : il nous rappelle que ce qui est vraiment précieux n’attire pas notre attention, mais nécessite un discernement patient pour être découvert et valorisé. Découvrir ce qui a de la valeur. Demandons-lui d’intercéder afin que toute l’Église retrouve cette clairvoyance, cette capacité de discerner et cette capacité d’évaluer l’essentiel.

Aujourd’hui, je voudrais adresser un message à tous les hommes et les femmes qui vivent dans les périphéries géographiques les plus oubliées du monde ou qui connaissent des situations de marginalisation existentielle. Puissiez-vous trouver en saint Joseph le témoin et le protecteur vers lequel vous tourner. Nous pouvons nous adresser à lui avec cette prière, une prière « artisanale », mais qui sort du cœur :

Saint Joseph,
toi qui toujours as fait confiance à Dieu,
et as fait tes choix
guidé par sa providence
apprends-nous à ne pas tant compter sur nos projets
mais sur son dessein d’amour.



Toi qui viens des périphéries
aide-nous à convertir notre regard
et à préférer ce que le monde rejette et marginalise.



Réconforte ceux qui se sentent seuls
et soutiens ceux qui travaillent en silence
pour défendre la vie et la dignité humaine. Amen.


Pape François

17 11 2021 : il inaugure une nouvelle série de catéchèses dédiées à Joseph, Patron de l’Eglise
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