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28ème dimanche – Année B – 10 octobre 2021

Évangile de Marc 10, 17-30

L’Appel raté du Jeune Riche

28ème dimanche - Année B – 10 octobre 2021 – Évangile de Marc 10, 17-30

Pape François
Aux Experts du Conseil de l’Europe


« Je considère nécessaire de repenser notre relation à l’argent. Il semble que l’on ait accepté la prédominance de l’argent sur l’homme. Il arrive que dans certains milieux l’on touche de l’argent et que l’on se salisse les mains de sang, du sang de nos frères.

Le magistère social de l’Eglise a souligné le caractère erroné du «dogme» néolibéraliste selon lequel l’ordre économique et l’ordre moral seraient si disparates et si étrangers l’un à l’autre, que le premier ne dépendrait en aucune manière du second. On constate que «l’adoration de l’antique veau d’or a trouvé une nouvelle et impitoyable version dans le fétichisme de l’argent et dans la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain. « La spéculation financière, qui poursuit comme objectif principal le gain facile, continue de faire des ravages».

Jésus a enseigné que l’«on ne peut pas servir Dieu et la richesse». En effet, quand l’économie perd son visage humain, on ne se sert pas de l’argent, mais on sert l’argent. Il s’agit de l’une forme d’idolâtrie contre laquelle nous sommes appelés à réagir, «l’argent doit servir et non gouverner !»

La législation vaticane a mis en œuvre plusieurs mesures sur la transparence dans la gestion de l’argent et pour lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Le 1er juin dernier a été promulgué un Motu Proprio pour une gestion plus efficace des ressources et pour favoriser la transparence, le contrôle et la concurrence dans les procédures d’adjudication des contrats publics. Le 19 août dernier, une ordonnance du président du gouvernorat a soumis les organisations de bénévolat et les personnes juridiques de l’Etat de la Cité du Vatican à l’obligation de signalisation d’activités suspectes à l’Autorité d’information financière. »

Chers amis, je vous renouvelle ma gratitude. Les organismes sur lesquels vous veillez, sont au service de la protection d’une «finance propre», dans le cadre de laquelle on empêche aux «marchands» de spéculer dans ce temple sacré qu’est l’humanité, selon le dessein d’amour du Créateur.
(8 10 2020)

Évangile de Marc 10, 17-30

L’Appel raté du Jeune Riche


En route vers Jérusalem, Jésus a fait un détour en Transjordanie, dans la région païenne du Pérée où il a enseigné l’interdiction du divorce comme obéissance au plan initial de la création divine. Puis il a invité à la confiance des enfants afin d’entrer dans le projet divin du Royaume à venir. Difficile équilibre entre le début et la fin de l’histoire mais condition de vie, de justice et de paix pour l’humanité.

Aujourd’hui Marc poursuit son récit en précisant: « Il sortit de là pour se remettre en route » - ce qui signifie sans doute qu’il repasse le Jourdain pour revenir en terre d’Israël. Après le rapport entre l’homme et la femme, puis celui des adultes à l’enfant, un jeune Juif va lui donner l’occasion d’aborder le 3ème rapport fondamental : celui aux biens de la terre et à l’argent.

« Un homme accourut vers lui, se mit à genoux et demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la Vie éternelle ? ». Jésus répond : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : ne commets pas de meurtre, ni d’adultère, ni de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère ».


Cet inconnu qui surgit tout à coup a dû écouter Jésus depuis un bout de temps et il le vénère comme un grand maître. Curieusement Jésus s’efface devant l’Unique Majesté de Dieu son Père. Puis il lui rappelle la Loi fondamentale, le Décalogue, dont il ne cite que la seconde partie, celle des relations au prochain. A la fin, comme s’il remarquait l’âge de son interlocuteur, il ajoute l’honneur dû aux parents (Matthieu le présente comme « un jeune homme » ; et Luc comme « un notable »).

« L’homme répond : « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse ». Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres (et tu auras un trésor dans le ciel), puis viens et suis-moi ».
Lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste...Car il avait de grands biens !


Le jeune et bon pratiquant devait connaître la réponse à la question qu’il posait puisque c’était l’enseignement fondamental que l’on ne cessait de répéter en Israël : pour aller au ciel, il faut vivre selon les commandements. Pourquoi donc est-il venu questionner Jésus à ce sujet ? C’est donc qu’il ressentait un manque. En écoutant Jésus, il avait commencé à pressentir que la vie selon des lois ne le comblait pas. L’enseignement de Jésus creusait en lui un appel à plus. « J’ai toujours vécu selon la Loi mais... ? ».

Jésus le regarde avec affection : il reconnaît en ce jeune l’attente qu’il avait naguère remarqué chez Simon, André, Jacques et Jean, les pêcheurs du lac qui n’étaient pas comblés par leur maître Jean-Baptiste et qui l’avaient quitté pour s’en aller derrière Jésus. A ce jeune inconnu plein de bonne volonté, en état de recherche, Jésus lance le même appel : « Va, vends, donne, viens, suis-moi ».

Cet appel au dépouillement radical est absolument personnel. Jésus est réaliste : il sait que la grosse majorité des gens qui l’écoutent sont mariés, parents, accablés de charges, soucieux de l’avenir de leurs enfants. La plupart se débattent durement pour maintenir leur modeste train de vie, payer leurs impôts...Il ne lui vient jamais à l’idée de les presser de tout lâcher pour lui. Mais Jésus sait que sa réussite messianique ne sera pas fulgurante, instantanée, définitive : il a besoin de successeurs qui le suivront à la lettre, qui vivront à sa manière, qui prolongeront sa mission tout au long de l’histoire, enseigneront, soigneront, exorciseront les forces du mal. Ils seront ses envoyés itinérants, ses « apôtres » qui, à leur tour, formeront des successeurs afin de porter l’évangile à toutes les nations. Notons que c’est l’unique « organisation » que Jésus a instituée pour son Église.

Ce jeune pourrait être l’un d’eux...mais l’appel apostolique radical exige le dépouillement, la rupture des liens même les plus légitimes, et l’abandon des biens privés. Or ce jeune en possédait beaucoup et il goûtait fort le plaisir d’être richement vécu, de satisfaire ses désirs, de faire de beaux voyages, de vivre dans une demeure luxueuse.

Lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste...Car il avait de grands biens !


Tout lâcher ? Non vraiment il n’en a pas la force. Jésus le regarde s’en aller sans rien faire pour l’amadouer et le raccrocher quad même. Ni sans le condamner – car il respecte toujours la liberté.

Le Danger général des Richesses


Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ! ». Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu ! ». De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors qui peut être sauvé ? ». Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu : car tout est possible à Dieu ».


L’argent n’est pas seulement l’obstacle qui fait avorter la vocation à l’apostolat, comme chez ce jeune, mais il est une puissance qui rend difficile l’entrée dans le Royaume de Dieu. Et l’image du chameau et de l’aiguille suggère même que c’est impossible.

Cette affirmation péremptoire stupéfie les disciples qui pensaient sans doute qu’une vie bonne devait au contraire attirer les bénédictions de Dieu. Ils auraient dû se rappeler que tandis que Moïse était aller chercher le Décalogue au sommet du Sinaï, le peuple avait organisé une fête autour du veau d’or (en fait l’effigie d’un jeune taureau fougueux plaquée or) : « Mangeons et buvons ». A cette vue Moïse avait brisé les Tables de la Loi. Le culte de l’or détruit la volonté de Dieu. On ne peut jouer sur les deux tableaux car la quête effrénée de l’argent entraîne orgueil, vanité, jalousie, mépris et mort du prochain puisque si les riches partageaient un peu mieux, il n’ y aurait plus de mort de famine.

Les disciples connaissent la nature humaine, l’attrait général de l’argent et ils interrogent: « En ce cas personne ne sera sauvé ». En effet, réplique Jésus, l’entrée dans le Royaume est au-dessus des forces humaines « mais tout est possible à Dieu ». Par la prière, l’homme peut perdre son pharisaïsme naturel, sa conviction de pouvoir s’accomplir par ses propres forces, il peut redevenir comme un enfant qui reconnaît son incapacité, qui sait qu’il n’a que ce que son Père lui donne, et que ce don doit être partagé fraternellement. Seul entre dans le Royaume celui qui se laisse convertir. « J’arriverai devant Dieu les mains vides ». (Ste Thérèse de Lisieux). « Tout est possible à Dieu » : par grâce, la porte nous reste entrebâillée.

Qui donne reçoit


« Pierre dit à Jésus : « Nous, nous avons tout quitté pour te suivre ». Jésus déclare : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps-ci déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres...avec des persécutions...et, dans le monde à venir, la Vie éternelle ».


Celui qui, par attachement à Jésus et pour se consacrer à l’Évangile, abonnera tout recevra le centuple dès maintenant. Cela laisse entendre que les communautés chrétiennes se doivent d’être justement des communautés où l’on vit des relations familiales, où l’on offre au nouveau-venu hospitalité, accueil chaleureux, tendresse. Avouons qu’à présent nous sommes loin du compte : nos assemblées stagnent dans l’anonymat, on s’y connaît à peine, on n’ y pratique pas l’échange. La juxtaposition des piétés ne connaît pas l’intérêt pour le nouveau et le partage de l’Eucharistie ressemble peu à un repas fraternel et communautaire.

Remarquons que le converti retrouve tout ce à quoi il a renoncé...sauf « le père ». Car en effet, dans l’ensemble universel des communautés, dans l’Église, tous, anciens et nouveaux, ne trouvent qu’un même Père du ciel.

Cependant cette foi nouvelle qui les remplit de joie et les rassemble dans l’unité va immanquablement éveiller l’hostilité et déclencher des persécutions car la remise en question des idoles du monde, la volonté du partage, le refus de la violence, la foi en Jésus seront toujours pour le monde une proposition insupportable. Mais quelle joie unique d’entrer déjà dans le Royaume qui vient et de goûter la Vie éternelle !

Conclusions

Que l’attachement aux grands biens soit un obstacle qui empêche de répondre à l’appel de Jésus à la Vie, notre société ultra libérale nous en prouve la réalité. La 1ère lecture nous aide à réfléchir :

« J’ai prié et l’intelligence m’a été donnée. J’ai supplié et l’esprit de sagesse est venu sur moi. A côté d’elle j’ai tenu pour rien la richesse. Tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable. En face d’elle l’argent est regardé comme de la boue. J’ai aimé la sagesse plus que la santé et la beauté. Je l’ai choisie de préférence à la lumière parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle ».


Donc le point de départ, le levier, ce n’est pas la bonne volonté mais la prière instante afin d’obtenir la sagesse de Dieu, c.à.d. la révélation de la volonté de Dieu et la force de la pratiquer. Elle remet la richesse à son rang de moyen, elle brise le veau d’or.

Alors on comprend que la sagesse de Dieu est préférable à la santé, la beauté et la lumière. L’obéissance à la sagesse divine apporte tous les bienfaits de Dieu ».

Fr. Raphaël Devillers, dominicain.
Nous sommes dans un pays corrompu

Nous sommes dans un pays corrompu

Par Michel Claise, juge d’instruction bruxellois

Interview publiée dans « La Libre » du 25 09 21 - extraits



On sent vos propos teintés d’ironie, voire d’une certaine amertume...

Il y a de quoi non ? Ce qui se passe est inacceptable. Le fonctionnement de notre société est en danger en raison des métastases provoquées par la criminalité financière. Le trafic de drogues, sur le plan planétaire, représente plus en termes d’activité que n’importe quelle entreprise dans le monde, aussi géante soit-elle. Plus de 500 milliards de dollars ! D’après l’OCDE, il y a 12 à 13 milliards d’euros détectés dans le trafic de cannabis en provenance du Rif (Maroc). La contrefaçon en Europe représente entre 250 et 300 milliards d’euros, les carrousels TVA, entre 200 et 250 milliards d’euros.

Et je ne vous parle pas de cybercriminalité qui, avec la crise sanitaire, a pris une ampleur phénoménale. On ne se rend pas compte de la pénétration de ces différentes formes de criminalité chez nous, au travers du blanchiment d’argent notamment

Mais les lois évoluent et il y a des outils, des mécanismes qui fonctionnent ?

Oui, vous avez raison, et c’est très bien. Ces nouvelles normes vont dans le bon sens. Mais le problème n’est pas là. Je le répète depuis des années, le problème, c’est le manque de moyens. Il est tel qu’il ne nous permet pas de lutter contre un phénomène qui gangrène notre démocratie. J’ai l’impression de prêcher dans le désert. Pourtant, sur le site du SPF Finances, vous allez trouver que l’évasion fiscale est évaluée à 30 milliards d’euros en Belgique. C’est 6 % de notre PIB ! Tout juste l’ampleur de notre déficit…

Cela veut-il dire qu’il faut s’y attaquer pour des raisons morales mais aussi financières ?

... Le président du PS avait répondu que les pouvoirs du SPF Finances allaient être renforcés, et que l’échange automatique d’informations fiscales entre administrations fiscales européennes allait bien aider… De qui se moque-t-on ? Comme si les malfrats ne le savaient pas. Les grands blanchisseurs connaissent mieux que quiconque les règles… Mais pire que tout, les effectifs ne bougent pas, dans la justice, dans la police. On continue de s’attaquer à la lutte contre la fraude fiscale, et c’est très bien, mais ce n’est qu’un atome dans la molécule de la criminalité financière.

Selon vous, pourquoi le monde politique ne réagit pas ?

Il y a des hypothèses. Soit ils ne comprennent pas. Soit ça les ennuie parce que cela pourrait toucher à leur fonds de commerce, à savoir les grandes entreprises. Soit eux-mêmes sont corrompus. Ne négligez pas cette troisième hypothèse… Nous sommes dans un pays corrompu. Il ne faut pas négliger ce constat.

"Le fonctionnement de notre société est en danger en raison des métastases provoquées par la criminalité financière." ©JC Guillaume

Ce que vous avancez quant à la corruption est grave…

Oui et je suis catastrophé par la situation... je constate que rien n’est fait véritablement pour lutter contre la criminalité financière. Les effectifs sont largement insuffisants. Même dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, il ne se passe rien … La Belgique a fait l’objet, comme d’autres pays, d’une enquête du "Groupe d’États contre la corruption" (Greco), l’organe anti-corruption du Conseil de l’Europe. Quelque 22 recommandations devaient être exécutées avant juin 2021. Combien l’ont été ? Aucune… Nous sommes, je le redis, dans un pays corrompu. Je vous assure, c’est quelque chose d’épouvantable. Il y a le feu au lac, car l’argent sale et l’argent licite se mêlent de plus en plus. Le blanchiment passe aussi au travers d’entreprises tout à fait respectables. Nous ne maîtrisons plus aujourd’hui la présence de l’argent sale dans notre économie.

Quels sont les besoins urgents pour les enquêteurs et plus largement les représentants de la justice, comme les magistrats ?

La pire infraction à détecter, c’est la corruption. Certes, il existe une série d’outils, de lois, de mécanismes, mais c’est parfois complexe. Avant d’évoquer ces outils, je veux rappeler un point fondamental : l’ennemi de la justice financière et de la justice tout court, c’est le temps. C’est souvent ce qui nous manque pour mener à bien les investigations. Cela pose problème pour de nombreuses raisons. À cause des procédures, mais surtout des techniques utilisées pour prolonger ces procédures jusqu’à dépasser les délais raisonnables. N’oublions pas non plus le manque de moyens de la justice et surtout l’arriéré de la Cour d’appel.

Avez-vous des pistes pour avancer ?

C’est une question qu’on me pose souvent, il n’y a pas de réponse toute faite. Mais il y a des pistes d’amélioration. Nous avons besoin de personnes extérieures qui constatent ces infractions pour qu’elles nous alertent. Pour cela, je crois que nous devrions, par exemple, établir un statut de lanceur d’alerte comme c’est le cas en France. Pour protéger ces gens. Après, il y a diverses institutions où chacun fonctionne à sa façon et qui permettent de détecter les infractions financières. Prenons l’exemple de la FSMA qui fait un beau travail de veille concernant les délits d’initiés.

Vous reconnaissez qu’il y a de bonnes choses malgré tout ?

...J’ai l’impression de parler dans le vide et qu’à chaque grosse affaire qui éclate, on se sent catastrophé… et puis plus rien. C’est un peu comme lorsqu’on dit que la planète va mal. On le répète depuis des années, les rapports énonçant des catastrophes environnementales font état de situations dénoncées il y a de nombreuses années. Et pourtant on en parle aujourd’hui comme si on découvrait tout ça. Pour la criminalité financière, c’est exactement la même chose. Ce qui se passe, c’est une forme de terrorisme financier, une bombe qui explose tous les jours et qui touche tout le monde.
« Une bombe qui explose tous les jours et qui touche tout le monde ».
Que font tous les chrétiens placés à tous les niveaux de pouvoir ?
Que disent les responsables de l’Église ?
Peut-on se contenter de faire des collectes ?
« La racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent.
Pour s’y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi.
Aux riches de ce monde ci,
ordonne de ne pas mettre leur espoir dans une richesse incertaine,
mais en Dieu.
Qu’ils fassent le bien, s’enrichissent de belles œuvres, donnent avec largesse.
Ainsi amasseront-ils un solide trésor pour l’avenir,
afin d’obtenir la Vie véritable

1ère Lettre à Timothée 6, 10 ...
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