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6ème dimanche de Pâques – Année B – 9 mai 2021

Évangile de Jean 15, 9-17

Le Fruit de la Vigne : L’amour fraternel

6ème dimanche de Pâques - Année B – 9 mai 2021 – Évangile de Jean 15, 9-17
« Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »
« Les premiers disciples étaient assidus
à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle,
à la fraction du pain et aux prières.
Ils étaient unis et mettaient tout en commun.

Unanimes,
ils rompaient le pain à domicile,
prenaient leur nourriture
dans l’allégresse et la simplicité du cœur.

Ils louaient Dieu
et trouvaient un accueil favorable près du peuple.
Et le Seigneur adjoignait chaque jour
à la communauté ceux qui trouvaient ainsi leur salut ».

(Actes des Apôtres 2, 42)


Vous avez purifié vos âmes

en obéissant à la Vérité
afin de pratiquer un amour fraternel sans hypocrisie.

Aimez-vous les uns les autres
d’un cœur pur, avec constance,
puisque vous avez été engendrés de nouveau
par une semence incorruptible :
la Parole de Dieu vivante et permanente

(1ère Lettre de Pierre 1, 22)

Évangile de Jean 15, 9-17

Le Fruit de la Vigne : L’amour fraternel


Le 8 juillet 2013, 4 mois après son élection, le pape François improvisait en urgence son premier déplacement en se rendant sur l'île sicilienne de Lampedusa, considérée comme «la Porte de l'Europe» pour des dizaines de milliers d’immigrants africains. Il y avait fustigé la «mondialisation de l’indifférence» face aux tragédies des migrations périlleuses. «Nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle», «la culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d'autrui (...), et aboutit à une mondialisation de l'indifférence», avait-t-il lancé.

Depuis lors il ne cesse de s’adresser au monde. Ses grandes encycliques traitent des questions les plus brûlantes : le réchauffement climatique (« Laudato Si »), la paix universelle (« Tous Frères »), le saccage de l’Amazonie (« Chère Amazonie »). De mars à avril 2020, François a lancé plus de 8 messages au monde secoué par la tempête du covid (« La force dans l’épreuve » - éd. Bayard) et on se souvient de la scène inoubliable de cet homme blanc, claudiquant, seul devant la place S. Pierre vide et fouettée par la pluie, et appelant l’humanité à l’espérance.

Il est essentiel en effet de manifester que la foi évangélique a un impact historique immédiat, qu’elle n’est pas une consolation à bon compte, une illusion qui renvoie à un arrière-monde, une religion aliénante que le processus de sécularisation serait en train d’éliminer. Par là même, le pape interpelle avec vigueur les chrétiens afin qu’ils « sortent », qu’ils osent aborder les « périphéries » - ainsi qu’il le répète sans arrêt.

Et pourtant dimanche passé, la liturgie nous faisait entendre la voix du Seigneur qui pressait ses disciples à « demeurer » ! Contradiction ? Absolument pas.

L’Allégorie de la Vigne

L’allégorie de la Vigne (Jean 15, 1-18) occupe la place centrale de l’ultime enseignement de Jésus Seigneur qui, selon Jean, couvre les chapitres 13 à 17 de son évangile. Nous avions écouté ce premier volet du texte qui soulignait très fortement l’importance de la foi en Jésus Seigneur : « Je suis la vigne plantée par mon Père et vous êtes les sarments. Demeurez en moi comme je demeure en vous : vous porterez beaucoup de fruit ». Contre notre tentation orgueilleuse d’agir par nous-mêmes, de nous vouloir des membres actifs d’une organisation, il nous était rappelé que nous constituons un organisme qui ne se développe que comme extension communautaire du Corps du Christ ressuscité. La vie du fleuve, c’est sa source.

Le sarment ne vit et n’est fécond que s’il est irrigué de la sève d’amour de son Seigneur. Il n’est pas question d’abord de faire mais de « recevoir ». D’où la répétition du verbe « demeurer » qui n’a rien de statique mais qui exprime le lien, l’attachement, le ressourcement vivant. La foi chrétienne n’est pas un rite de naissance, une impression sacrée ou religieuse, un credo mémorisé : elle est lien avec la source, dialogue entre personnes. Cette foi est condition du but de la vigne : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit ». Mais quel est donc ce fruit ? Le second volet du texte, évangile d’aujourd’hui, répond.

Le Fruit de la Vigne : La Charité entre nous


Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître.


Donc croire, c’est d’abord accepter que l’on est aimé – inconditionnellement – par l’amour du Dieu Père tel qu’il a été reçu et vécu par Jésus. « Comme le Père m’a aimé ...et j’ai gardé ses commandements » : le récit de l’évangile est la manifestation concrète de la vie du Fils tel qu’il a été absolument fidèle à ce que le Père lui demandait. Et cet amour paternel est absolument celui que le Fils a porté à ses disciples. Pour ne pas être un leurre, la foi doit se traduire concrètement par des actes qui mettent en pratique la volonté du Seigneur.

C’est pourquoi les disciples ne sont pas des élèves d’un maître, des fans subjugués par une vedette, des membres étiquetés d’une organisation. Les disciples qui ont lâché et trahi leur maître savent maintenant qu’ils sont ses amis, ceux qu’il aime. Ils n’ont même pas eu besoin de demander pardon mais de se rassembler encore, de le reconnaître Vivant au milieu d’eux, les comblant de sa paix : shalôm. Le Ressuscité invisible « ramifie » sa vie dans ces pauvres hommes que nous sommes, qui ne comprendront jamais la grandeur qui les habite mais qui seront saisis d’une joie à nulle autre pareille.

Tout ce que le Père avait révélé au Fils, il le leur a transmis : pas d’ésotérisme, pas de doctrine secrète, pas de gnose mystérieuse dans l’Église. Il est ridicule d’attendre un message supplémentaire. Pas de « complément d’enquête » : celle-ci a été menée avec la plus grande minutie par la police romaine et les docteurs juifs. Ils n’ont pas trouvé « le corps » : celui-ci ne sera jamais plus visible que dans « le corps » formé par les sarments.

A une unique condition : que ceux-ci s’aiment comme Jésus les a aimés. C’est-à-dire, s’il le faut, jusqu’à donner leur vie les uns pour les autres.

En retour de son amour jusqu’à la croix, le « Cep » (Jésus) ne demande pas des manifestations à sa gloire, des fastes liturgiques, des monuments sacrés, des pèlerinages coûteux, des fleurs et des litanies. Il veut que ses amis se transmettent les uns aux autres l’amour dont il les a comblés avec miséricorde.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.


Dans la découverte et la vie de foi, quelles qu’en soient les apparences et nos impressions, Jésus reste toujours prioritaire : c’est lui qui appelle. Non sur base de qualités et de compétences ni pour une tâche provisoire mais pour une mission « établie » mais non « installée ». La vie prend sens parce qu’elle se projette en direction des autres. La mission n’est ni propagande ni prosélytisme mais élan vital du sarment heureux de se prolonger en d’autres et de fructifier dans une adhésion solide.

Comme le premier volet, le second se termine par la recommandation de la prière : nouvelle mise en garde contre la tentation de ne compter que sur soi et de se vanter de ses succès. Tout progrès ne vient que du ressourcement.

Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres.


Et la fin répète l’exhortation précise et solennelle : les sarments doivent tenir les uns aux autres, aucun n’est inutile, aucun n’a une forme parfaite, tous sont noirs, tordus, difformes, mais c’est leur unité en une vigne unique qui fait leur valeur. Leur communauté permet de comprendre la Vigne plantée au Golgotha : l’horreur du supplice cache la révélation du cœur transpercé par l’amour et qui s’écoule, sève vitale, en myriades de vaisseaux, de sarments qui apportent aux hommes ce qui seul les sauve : l’Amour du Père et du Fils.

Conclusion : Foi et Charité

Ainsi l’allégorie montre les deux volets essentiels sur lesquels pivote la révélation :

LA FOI – Vous êtes les sarments de la Vigne : demeurez en Moi : Ma Parole vous purifie : Les épreuves vous émondent afin de porter plus de fruit.

LA CHARITE – La sève de l’amour divin circule et vous maintient ensemble : il vous ordonne de vous aimer jusqu’à donner votre vie : ainsi vous manifestez la fécondité de la vigne et la réalité du salut.

Cet évangile contredit-il le comportement de François qui appelle à l’ouverture au monde ? Replie-t-il les croyants dans leur cocon ? Suffirait-il de former des petites communautés pelotonnées dans leur piété doucereuse et laissant le monde partir à la dérive ? Certes non. Si les sarments sont pleins de vie en demeurant en leur Seigneur, ils s’aimeront tellement qu’ils déborderont en sollicitude pour les autres à l’exemple de Jésus transporté de miséricorde envers les souffrants qu’il rencontrait.

Si nos paroisses partageaient davantage leur foi au Christ, si elles manifestaient une connaissance réciproque, un réel attachement des sarments les uns aux autres, la pression de la sève issue du cœur ouvert du Seigneur les mobiliserait en actions de salut. Ils « sortiraient » sans peur, certains de pouvoir toujours rentrer dans « la demeure » du Seigneur où les frères et les sœurs les consoleraient parce que tous et toutes, en « un seul Corps », seraient animés de la joie d’être aimés.

Fr. Raphaël Devillers, dominicain.

Fête de l'Ascension - Année B – Jeudi 13 mai 2021 – Actes des Apôtres 1, 1-11

Fête de l'Ascension – Année B
Jeudi 13 mai 2021 – Actes des Apôtres 1, 1-11

JESUS EST SEIGNEUR


Le 40ème jour avant Pâques, en commençant le temps du carême, l’Église nous rappelait notre dure condition : « Tu es poussière et tu retourneras en poussière » et, avec crainte, nous suivions Jésus qui nous parlait d’épreuves, de souffrances et de croix. Aujourd’hui, 40ème jour après Pâques, nous chantons notre joie : effectivement cet homme Jésus a connu la mort mais ensuite, vivant, il a été accueilli dans la Maison éternelle de son Père.

Si notre vie terrestre nous semble une inexorable descente dans l’abîme de la mort, l’Ascension nous révèle que, par le tremplin de la croix, elle peut devenir une montée vers la Vie éternelle. L’Ascension est la proclamation de la Seigneurie de Jésus, la découverte du trajet intégral de notre existence, la fête de notre espérance.

LES DOUTES CHASSÉS PAR L’ENSEIGNEMENT

Les évangiles osent nous dire que les disciples ont eu bien des résistances à croire en Jésus ressuscité : ils croyaient voir un esprit, ils voulaient toucher…Il a fallu tout un temps pour que Jésus les convainque que c’était vraiment lui, marqué des plaies de sa passion.

Surtout il leur apprenait une autre lecture des Écritures, une autre conception du Royaume de Dieu. En effet, humilié par des siècles d’occupation étrangère, Israël rêvait d’un Messie fulgurant, d’un pays enfin libre, du triomphe des bons, de l’écrasement des impies, peut-être de la fin du monde. Jésus les renvoyait à d’autres textes, à une tout autre image du Messie. La lumière de la résurrection ouvrait leurs cœurs à une autre compréhension des prophéties.

Donc ne demandons pas des apparitions : apprenons à lire ce qu’il ne faudrait plus appeler « Ancien Testament » car il n’est pas dépassé. Il est merveilleux de découvrir en lui comment peu à peu Dieu réalise son dessein du salut des hommes, comment des événements, des cris, des péchés même conduisent insensiblement à la reconnaissance du Messie Jésus. Le manque de connaissance de l’histoire biblique est une des grandes tares du peuple catholique.

Cette recherche peut aussi nous orienter vers la relecture de notre propre histoire. Progrès et conflits, sciences et philosophies, arts et cultures : quelles valeurs finalement se dégagent ? Notre recherche du bonheur, nos échecs de relations, nos aspirations profondes : que disent-ils de nous, du sens de la vie humaine ? Tolérance, dialogue, droits de l’homme, protection des plus faibles de la société, mondialisation…mais aussi conflits, racismes, massacres, partout la mort : que cherchons-nous ? Comment la croix et la résurrection projettent-elles une lumière sur ce tourbillon ?

LA GRANDE PROMESSE


Il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. ». Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »


Jésus a expliqué tous les sens de la Révélation : maintenant il faut recevoir une énergie nouvelle. Dieu avait promis cette effusion spirituelle, et Jésus avait répété cette promesse. Maintenant celle-ci va se réaliser de façon imminente, à une date non précisée.

Remarquons les 2 verbes : « Vous serez baptisés dans… » (c.à.d. plongés dedans : l’Esprit sera comme votre nouveau milieu de vie) et « Il viendra sur vous » (comme un bouclier qui vous protègera). Mieux encore il sera « l’Esprit de Dieu qui au commencement planait à la surface des eaux » et qui a couvé le tohu-bohu pour que surgisse l’univers et la vie (Genèse 1, 2). Après Pâques, cet Esprit va susciter une nouvelle création, va faire des disciples « les témoins » du Ressuscité. Animée par ce Souffle, leur parole sera « ressuscitante », capable de réveiller et de relever les hommes.

L’ASCENSION

Toujours et partout, le ciel a eu un sens symbolique. Lorsque nous disons : « Notre Père qui est aux cieux », nous n’imaginons pas un Dieu là-haut derrière les nuages. Et lorsque Luc nous parle de l’Ascension, nous ne voyons pas Jésus tel un cosmonaute qui s’envole dans une fusée.

…Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel…deux hommes en vêtements blancs leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »


Pourquoi cette insistance sur le VOIR ? Parce que jadis le prophète Elie – le seul (avec le mystérieux Hénok : Gen 5, 24) dont on dise qu’il a été enlevé au ciel - a demandé à son disciple Elisée de regarder son départ, condition pour être accrédité comme son disciple dans l’Esprit. (2 Roi 2)

De même ici il faut que les apôtres « voient » que leur Maître est entré dans la Gloire de Dieu son Père. Qu’il n’est pas un « saint » accueilli près de Dieu mais qu’il est véritablement SEIGNEUR et que ses disciples peuvent et doivent lui donner ce Nom réservé à Dieu. C’est pourquoi Pierre proclamera : « Qu’Israël le sache avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous aviez crucifié » (Ac 2, 36). Paul écrira : « Dieu lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom afin qu’au Nom de Jésus, tout genou fléchisse… » (Phil 2)

C’est seulement s’ils restent convaincus que Jésus est « SEIGNEUR » de l’histoire que les disciples resteront animés par son Esprit. Le disciple qui considère Jésus comme un grand sage de jadis ne dispose pas de l’énergie du témoignage.

JESUS SEIGNEUR VIENDRA

Jésus vit dans la Gloire de son Père mais il reviendra pour juger. Entre ces deux moments, il est vain de rester le nez en l’air, guettant les signes de l’apocalypse. La foi n’est pas fuite du monde.

Alors, ils retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit mont des Oliviers…À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.


Nous ne pouvons pas (encore) monter au ciel mais nous pouvons monter à l’étage de notre maison, c.à.d. à l’écart des bruits pour un retrait dans le silence. Mater notre envie de nous précipiter. Car les gens n’attendent pas notre dévouement et nos paroles resteront creuses si elles ne sont portées par le Souffle de l’Esprit.

Tenir dans l’attente sans en connaître la durée. En compagnie des autres frères et sœurs, autour de Pierre, parce qu’il ne peut y avoir qu’une seule Église. D’un même cœur, unanimes (mot répété 10 x dans les « Actes »). Tous animés par l’amour pour Jésus, tous décidés à annoncer le Royaume tel qu’il l’a dit, tous impatients de partir en mission, tous conscients qu’ils devront eux aussi vivre le mystère pascal.

Et tous avec MARIE. C’est sa dernière mention dans les Écritures. Elle connaît ces jeunes, elle sait qu’ils ont lâché son fils mais, comme lui, elle leur pardonne. Elle prie pour qu’ils vivent ce qu’elle a vécu : écouter, répondre : « Je suis ton serviteur : que ta Parole s’accomplisse en moi ». Que l’Esprit les féconde, les remplisse de la nouvelle présence du Messie. Alors, sûrs de la « Montée » de leur Seigneur, ils pourront « descendre » dans les jungles où les hommes se combattent. Ils se disperseront pour faire des « Visitations », annoncer Jésus Seigneur, et agrandir le peuple qui, avec elle, chantera MAGNIFICAT.

ASCENSION : fête magnifique. Fête du Seigneur dans la Lumière, fête du chemin du ciel ouvert, fête de l’Espérance. Commençons demain « la Neuvaine du Saint-Esprit ». ALLELUIA. ALLELUIA.

Fr. Raphaël Devillers, dominicain.

Selon le désir du pape François,

le mois de mai sera consacré à « un marathon de prière »,

invitant les fidèles, les familles et les communautés

à la récitation du rosaire pour invoquer la fin de la pandémie.

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