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3e dimanche Année C – 27 janvier 2019
Évangile de Luc 1, 1-4 et 4, 14-21

DIEU M’A ENVOYÉ PORTER LA BONNE NOUVELLE AUX PAUVRES

3e dimanche ordinaire – Année C – 20 janvier 2019 – Évangile de Luc 1, 1-4 et 4, 14-21

APPEL DE 19 INTELLECTUELS CATHOLIQUES FRANÇAIS


« La fracture sociogéographique qui s’est progressivement creusée en France est en train de disloquer notre pays. Ce peuple de France veut vivre dignement du fruit de son travail et il le fait savoir…

Il y a le feu. Notre maison commune France brûle…. Cette atmosphère possiblement insurrectionnelle est inquiétante.

Cette nouvelle question sociale est, sous certains aspects, plus grave encore que celle du 19e siècle, qui recouvrait principalement la condition ouvrière.

Cette nouvelle question sociale dépasse les frontières, comme le montre l’extension du symbole des gilets jaunes au-delà de la France.

Dans de nombreux pays, en Europe et dans le monde, la valeur travail, la dignité des travailleurs, leur droit à un juste salaire et à un environnement sain, sont quotidiennement bafoués.

Dans le passé, des catholiques sociaux se sont levés pour défendre la classe ouvrière.

Les catholiques doivent se mobiliser pour édifier des communautés solidaires … »

Voir le texte intégral ci-dessous

DIEU DIT :
« RECHERCHEZ LA JUSTICE, FAITES DROIT A L’OPPRIMÉ »


PROPHETE ISAÏE 1, 17

ÉVANGILE DE LUC 1, 1-4 et 4, 14-21

DIEU M’A ENVOYÉ PORTER LA BONNE NOUVELLE AUX PAUVRES

« Les gilets jaunes ». Evénement surprenant à plus d’un titre, même s’il tombe parfois dans des excès répréhensibles. Sans directives ni politiques ni syndicales, affrontant pluies, froid, neige pendant des jours et des semaines, acceptant de longs voyages pour défiler ensemble pendant des heures dans la capitale et les grandes villes, le petit peuple qui n’en finissait pas d’étouffer enfin se lève et clame sa souffrance. Le gilet jaune signale qu’une partie de la population est en panne. Sur la bande d’urgence.

Les questions se pressent. Pourquoi, dans un pays si riche, des millions de citoyens incapables de nouer les deux bouts ? Pourquoi des multinationales aux profits colossaux ne paient pas d’impôt ? Pourquoi des grands patrons perçoivent-ils des salaires obscènes ? Pourquoi certains parviennent-ils à faire échapper des fortunes dans les paradis fiscaux ? Pourquoi des politiciens aux revenus plantureux recourent-ils à la corruption ? Pourquoi les marques de prestige (Cartier, Vuitton, Rolls-Royce…) annoncent-elles des records de vente ? Pourquoi le pays compte-t-il de plus en plus de milliardaires… ?

Et pire que cette injustice qui affame, il y a la morgue qui blesse et déchire: jugements narquois, remarques dédaigneuses. De quel droit l’argent, le pouvoir, la culture autorisent-t-ils certains à se croire supérieurs ?

Le scandale d’une nation déchirée où certains baignent dans le luxe et ignorent leurs compatriotes tombés dans les ornières de la pauvreté est hélas de toujours. Echec terrible du pouvoir politique.

Voyez l’histoire d’Israël racontée dans la Bible. Moïse avait bien transmis les lois de Dieu pour qu’Israël se différencie de tous ses voisins et soit une société régie par le droit et la justice, où il n’y aurait pas d’affamés ni de sans logis. Peuple élu ne voulait pas dire peuple supérieur, privilégié mais peuple autre, réalisant sur terre la société telle que Dieu la voulait, où chaque homme était respecté comme image de Dieu.

Las ! Dès Salomon, sauf 2 ou 3 exceptions, tous les rois se laissèrent griser par le pouvoir et le luxe, bafouant les lois, laissant se creuser des failles énormes entre riches et misérables.

Pourtant Dieu sans arrêt envoyait des Prophètes, des hommes courageux qui, au péril de leur vie, osaient dénoncer les mensonges, la corruption, les pots-de-vin, l’orgueil des nantis. Peine perdue : Amos, Osée, Isaïe, Jérémie étaient renvoyés comme des gêneurs et des utopistes dangereux.


JESUS ET L’INJUSTICE SOCIALE

C’est peut-être sur cette histoire de son peuple que Jésus médite dans la longue solitude où il s’est enfoncé après que Jean l’ait baptisé. Il vient de faire une expérience qui l’a mis en état de choc : Dieu l’a consacré et l’a comblé de la force de son Esprit. « Tu es mon Fils : aujourd’hui je t’ai engendré ». Il a donc mission d’instaurer la royauté de Dieu immédiatement, aujourd’hui.

Or il n’est qu’un pauvre artisan, il n’est ni prêtre, ni noble, ni scribe, il ne dispose d’aucun moyen, n’a pas de titres, pas de diplômes, pas de relations dans le milieu du pouvoir. Un homme du peuple. Sans gilet. Comment faire ? Car la mission est formelle mais elle laisse Jésus libre de sa réponse.

Dans le désert, Jésus écarte toute suggestion diabolique : pas de recours au confort, à la violence, au spectaculaire – pièges dans lesquels tombent toujours les puissants et qui conduisent au malheur du peuple.

Jésus, avec la force de l’Esprit de Dieu, revint en Galilée : il enseignait dans les synagogues et tous faisaient son éloge.

Jésus renonce aux coups d’éclat et aux coups d’Etat, il ne va ni au Palais, centre du Pouvoir, ni au Temple, cœur de la religion. Il commence à circuler à travers les villages, là où vit le petit peuple, dans cette Galilée où se mêlent Juifs et païens. Il n’a qu’une arme, celle des prophètes, celle qui ne force pas la liberté : la parole.

« Il enseigne » : sans préciser le contenu, Luc le répétera souvent. Parole non dogmatique, non pieuse, non moralisante, non terroriste. Pas d’allusion au culte, à la prière, aux rites, à l’au-delà, à la pureté.

LE DISCOURS PROGRAMME DE NAZARETH

En exemple, Luc présente la scène clef de cet enseignement : à Nazareth voici le discours programme de Jésus et il ouvre sur tout l’avenir.

Shabbat matin : grand office à la petite synagogue. Des gamins aux vieux, tous les hommes sont là comme chaque semaine. Les chants des psaumes élèvent les cœurs dans la joie de la louange. Le rabbin procède ensuite au rite central : à la tribune, il lit en chantonnant la parasha, la section de la Torah prévue pour cette semaine et il en fait l’homélie. Après un chant, il invite un fidèle à venir lire la 2ème lecture, la haftara, tirée d’un Prophète.

Ce jour-là, c’est Jésus qui, après une longue absence, vient de rentrer au village. Sa réputation l’a précédé : il serait, dit-on, devenu prophète ? Intrigués, tous fixent ce jeune charpentier qui reçoit le rouleau du prophète Isaïe, le déroule et trouve ce passage :

« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres et aux aveugles qu’ils retrouvent la lumière, apporter aux opprimés la libération, proclamer une année d’accueil par le Seigneur ».
Jésus referme le livre, le rend au servant et s’assied. Tous ont les yeux fixés sur lui.
Alors il dit : « Cette parole de l’Ecriture que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit ».

Qui donc parle dans ce chapitre 61 d’Isaïe ? Dans la bible, ce sont les prêtres et les rois qui étaient oints de l’huile sainte : ici il s’agit d’un prophète qui va lancer la Bonne Nouvelle de la libération et l’accomplir, qui, au lieu de proclamer « un jour de vengeance de Dieu » (verset que Luc omet) va proclamer une année d’accueil du Seigneur, c.à.d. un Grand Jubilé, comme il y en avait tous les 50 ans, où les esclaves sont libérés de leurs chaînes et où les dettes sont remises (Lév 25, 10).

L’inouï, c’est l’appropriation de ce texte par le lecteur. A tous ses voisins qui entendaient ce texte comme une promesse réconfortante de la venue future d’un envoyé de Dieu, Jésus assure qu’il s’agit bien de lui.
Le lecteur devient acteur, l’avenir devient présent, le crépuscule de l’oppression et la nuit du malheur font place à l’aurore. L’appréhension devant le châtiment de Dieu fait place à la joie du pardon.

Jésus (sans gilet rouge ni jaune ni sans auréole) s’identifie à cet inconnu. Il assure qu’au baptême, Dieu l’a consacré et comblé non d’une inspiration passagère mais de la force même de l’Esprit qui, dit-il, demeure en lui. Et cet Esprit lui a été donné afin qu’il remplisse la mission essentielle de libération. Et cela se passe tout de suite.

AUJOURD’HUI : un des mots préférés de Luc (12 usages dans son évangile ; 8 fois dans les Actes des Apôtres).
« Aujourd’hui il vous est né un Sauveur » disaient les Anges aux petits bergers de Bethléem (2, 11).
Au baptême, le Père disait : « Aujourd’hui je t’engendre » (3, 22).
Zachée entendait : « Aujourd’hui il faut que je demeure dans ta maison » (19, 5).
Et le larron crucifié entendait : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (23, 43).

Dans l’opacité du présent, sous la charge des lourds péchés de notre passé, dans le mirage d’un hypothétique avenir, l’éternité crée une faille pour l’AUJOURD’HUI de la grâce.

Mais alors l’écriture du passé sur parchemin incite à écrire – aujourd’hui - sa vie sur un nouveau chemin.
« La Parole de l’Ecriture s’accomplit » proclame Jésus. Non « s’accomplira ». Au présent. L’heure est venue.
Jésus ne demande pas un délai de réflexion. Il ne va pas proposer son programme aux puissants et aux intellectuels. Dans son village perdu, il commence.

Que va-t-il se produire dans la petite synagogue ? Comment vont réagir les gens devant l’aplomb de leur voisin ? Nous le verrons dimanche prochain.
Ce suspense ouvre un espace de prière. Comment moi-même aurais-je réagi ?

Aujourd’hui, jour du Seigneur, nous jouissons encore de nous assembler pour écouter la même Parole du Messie. Il nous ouvre les yeux, nous enlève le poids de nos fautes, nous libère de nos prisons.
Dimanche est toujours l’aujourd’hui de la Bonne Nouvelle prête à se déployer.


Frère Raphaël Devillers, dominicain


APPEL POUR UN NOUVEAU CATHOLICISME SOCIAL

APPEL POUR UN NOUVEAU CATHOLICISME SOCIAL

Denis Moreau, Tugdual Derville, Joseph Thouvenel, Gaultier Bès, Patrice Obert… dix-neuf intellectuels catholiques, issus d’écoles de pensée différentes, lancent un appel pour un nouveau catholicisme social. Face à la crise des gilets jaunes et la question sociale contemporaine, « plus grave encore que celle du 19e siècle », ils veulent élaborer un carrefour en vue de l’édification des communautés solidaires.
La fracture sociogéographique qui s’est progressivement creusée en France est en train de disloquer notre pays. Aujourd’hui, la « France périphérique » présente un potentiel insurrectionnel parce qu’elle n’en peut plus.

Ce peuple de France veut vivre dignement du fruit de son travail et il le fait savoir ; il veut vivre uni dans une communauté de destin, non comme une catégorie reléguée économiquement et culturellement, exclue du récit global du « nouveau monde » financiarisé, où l’idole-argent absorbe le politique.

Cette France périphérique marginalisée par la mondialisation concerne 60 % de la population, selon la classification du géographe Christophe Guilluy et davantage selon d’autres. Elle n’en peut plus de devenir un désert sans bureau de poste, sans maternité, sans médecin, sans usine, sans ferme et sans train ; elle n’en peut plus de payer toujours plus de taxes alors même que les services publics sont démantelés ; elle refuse la marche forcée vers la mondialisation économique ultralibérale et la globalisation culturelle sur lesquelles elle n’a aucune prise et qui se décident sans elle.

Il y a le feu. Notre maison commune France brûle. Cette atmosphère possiblement insurrectionnelle est inquiétante.

Pour le gouvernement, l’équation semble insoluble : on ne peut emmener à marche forcée un peuple vers un « nouveau monde » qui le rejette. Devant un tel contexte, la situation pourrait devenir hors de contrôle. Or, dans la révolution, c’est toujours le plus fort qui impose sa loi, pas le plus juste.

Comment instaurer un dialogue social quand il n’y a plus de langage commun entre la sphère financière des mégalopoles et la France des périphéries, entre “les individus de n’importe où“, initiés et mobiles, et “le peuple de quelque part” ?

Sur quelle réalité institutionnelle peut s’appuyer un tel dialogue quand les corps intermédiaires ont été sapés et que la représentation politique est décrédibilisée ? Comment trouver un chemin commun quand s’opposent "culture urbaine" mondialisée et culture populaire ?


LA COHESION DU PEUPLE EST EN CAUSE

Tels sont les contours de la question sociale contemporaine. Cette nouvelle question sociale est, sous certains aspects, plus grave encore que celle du 19e siècle, qui recouvrait principalement la condition ouvrière. Un ensemble de lois avaient alors pu la résoudre, au moins en partie.

Aujourd’hui, la question sociale dépasse largement les conditions particulières d’une classe sociale, elle atteint la nature même du lien collectif, dans toutes ses dimensions : familiale, culturelle, économique, écologique, géographique ; dimensions que nie l’idéologie de l’économie financiarisée. C’est la cohésion d’un peuple et d’une nation qui est en cause.

Cette nouvelle question sociale dépasse les frontières, comme le montre l’extension du symbole des gilets jaunes au-delà de la France. Dans de nombreux pays, en Europe et dans le monde, la valeur travail, la dignité des travailleurs, leur droit à un juste salaire et à un environnement sain, sont quotidiennement bafoués.

Cela concerne les structures économiques mais aussi la responsabilité de chacun, alors que la culture du « toujours moins cher » fait oublier que derrière chaque produit et chaque service, il y a des travailleurs et leur famille.


MISSION URGENTE DES CATHOLIQUES

Dans le passé, des catholiques sociaux se sont levés pour défendre la classe ouvrière. Aujourd’hui, les catholiques doivent se lever pour soutenir le peuple de France et lutter pour un système économique mondial et une Europe au service du développement humain intégral. Nous devons avoir conscience que les fractures françaises ne seront pas résolues seulement par des lois mais par l’engagement de chacun.

Les catholiques doivent se mobiliser pour édifier des communautés solidaires, fondées sur un lien de responsabilité commune, qui puissent redonner à notre pays une perspective, un destin partagé, du travail, un lien par la culture populaire, une histoire continuée, un nouveau souffle familial, éducatif, écologique, spirituel et de vraies solidarités.

Nous sommes membres d’un peuple. La dignité de chacun est de participer à une grande œuvre commune et au bien de notre pays. Le devoir des catholiques, en ce temps crucial de l’histoire, n’est pas de défendre les intérêts d’une communauté, mais de penser et mettre en œuvre un nouveau catholicisme social au service de l’universel et de notre pays.

Signataires : Joseph Thouvenel, syndicaliste chrétien ; Mathieu Detchessahar, docteur en gestion, professeur des Universités ; Guillaume de Prémare, délégué général d'Ichtus ; Patrice de Plunkett, essayiste ; Patrice Obert, Président des Poissons Roses ; Denis Moreau, philosophe, Professeur des Universités ; Emmanuel Gabellieri, philosophe, Professeur à l'UCLY ; Gaultier Bès, directeur-adjoint de la Revue Limite ; Pierre-Yves Gomez ; Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA ; Henri Hude, philosophe ; Bernard Bourdin, professeur des universités en philosophie politique ; Antoine Renard, président des Associations familiales catholiques en Europe ; Ghislain Lafont, Président de l'Académie d'éducation et d'études sociales ;Gérard Leclerc, journaliste ; Joël Hautebert, professeur des universités ; Diane de Bourguesdon, consultante en stratégie ; Marie-Joëlle Guillaume, écrivain ; Jean-Marie Andrès, président des Associations familiales catholiques

Contact : nouveau.catholicisme.social@gmail.com

INDEX MONDIAL DE PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS 2019

INDEX MONDIAL DE PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS 2019

Chaque année, Portes Ouvertes dévoile son index mondial de persécution des chrétiens dans le monde. En 2019, la palme revient à la Corée du Nord où, pour la 3e année consécutive, la violence contre les chrétiens continue d’augmenter. Si un chrétien est découvert, il est soit tué sur place, soit envoyé en camp de travail forcé avec sa famille.

En Corée, les chrétiens vivent donc leur foi dans le plus grand secret. L’Eglise y est totalement souterraine. S’ils sont découverts, c’est la mort certaine, soit instantanément soit dans les camps de travaux forcés. On incite les enfants à dénoncer leurs parents. Les chrétiens n’ont aucune place dans la société et le christianisme est condamné publiquement. Il est quasi impossible pour les chrétiens de se réunir pour une célébration cultuel. On estime qu’entre 50 000 et 70 000 chrétiens sont emprisonnés en raison de leur foi chrétienne.
Un bien triste podium
Le trio de tête est complété par l’Afghanistan et la Somalie. Selon Portes Ouvertes, les chrétiens afghans, qui sont considérés comme des traîtres par leur famille et leur tribu, subissent une énorme pression pour renoncer à leur foi. Rappelons que l’Afghanistan est une République islamique depuis 2004. Le pays connait une insécurité croissante et un risque très fort d’attentats. Des élections parlementaires ont néanmoins eu lieu le 20 octobre 2018 sur fond de violence. Les chrétiens afghans – qui sont tous d’anciens musulmans – sont persécutés par les islamistes et par leur famille qui, dans certains cas, les fera même interner dans un hôpital psychiatrique afin de « sauver leur honneur ».

En Somalie, en plus d’être persécutés par leur famille pour apostasie, les chrétiens sont menacés par les terroristes shebabs qui veulent les éradiquer du pays. Dans ce pays, il n’y a quasiment aucune liberté de religion et quitter l’islam est interdit. Se convertir au christianisme, c’est trahir la famille et le clan. Par conséquent, les chrétiens sont intimidés, harcelés ou tués. Depuis 5 ans, la persécution se maintient à un niveau supérieur à 95% selon le classement car les chrétiens ne reçoivent aucune protection ni répit, à l’échelle locale comme de la part du gouvernement. C’est pourquoi, pour des raisons de sécurité évidentes, aucun exemple de persécution ne peut être publié par Portes Ouvertes.


QUELQUES CHIFFRES ÉLOQUENTS

La principale leçon de l’index mondial de persécution des chrétiens 2019, c’est que 70 ans après la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, 1 chrétien sur 9 ne jouit pas de ce droit. Le nombre de chrétiens tués en raison de leur foi a augmenté de 40% et le nombre d’églises ciblées (vandalisées, fermées…) a plus que doublé entre l’index 2018 et l’index 2019. En chiffres, cela donne :
  • 245 millions de CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS
  • 4 305 CHRÉTIENS TUÉS
  • 3 150 CHRÉTIENS DÉTENUS
  • 1 847 ÉGLISES CIBLÉES

Seigneur, nous te prions sans relâche pour nos frères persécutés :
Nous les admirons pour leur courage et leur foi.

Que leur exemple nous révèle le combat de la foi
que nous devons mener ici
Et nous communique le même Esprit de force.

JEUNES POUR LE CLIMAT

JEUNES POUR LE CLIMAT

Les jeunes élèves ont décidé de manifester à Bruxelles tous les jeudis en faveur du climat. 3000 la 1ère fois, ils étaient 12.500 participants le jeudi suivant – en dépit des interdits de manquer les cours donnés par les établissements.

« C’est hyper-important d’être là ! C’est notre futur qui est en jeu…A quoi sert d’aller à l’école si l’on n’a pas de futur ».

(in La Libre 18.1.19)

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Theodom-1

Sciences et Foi s'opposent-elles ? Que penser des avancées technologiques telle l'intelligence artificielle ?

Pendant cinq semaines à partir du 6 janvier, une vidéo hebdomadaire pour réfléchir au rapport sciences et foi, à consulter sur le site dominicain theodom.org.
Fichier du texte de l'homélie

Abonnement gratuit sur simple demande adressée à r.devillers@resurgences.be


Merci de préciser vos nom, prénom, ville, pays et engagement éventuel en Église.

Toutes les homélies sont toujours visibles à l'adresse :

https://resurgences.be

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