Dans la perspective du renouveau liturgique décidé par le concile Vatican II, le pape Paul VI a publié « Le culte marial aujourd’hui», exhortation apostolique du 22 mars 1974.
Il y explique la suite des fêtes mariales, en souligne le profond accent christique, met en garde contre des dévotions superficielles.
Extraits
« …Les formes diverses de la piété envers la Mère de Dieu, que l’Église a approuvées en les maintenant dans les limites d’une saine doctrine catholique, se développent dans une subordination harmonieuse au culte du Christ et gravitant autour de lui comme autour de leur point de référence naturel et nécessaire…
La réflexion de l’Église contemporaine sur le mystère du Christ et sur sa propre nature l’a amenée à trouver, à la racine du premier et comme couronnement de la seconde, la même figure de femme : la Vierge Marie, Mère précisément du Christ et Mère de l’Église.
La connaissance plus profonde de la mission de Marie s’est transformée en vénération joyeuse envers elle et en respect plein d’adoration pour le sage dessein de Dieu, qui a placé dans sa famille, l’Église, comme en tout foyer domestique, la figure d’une femme qui, discrètement et en esprit de service, veille sur elle et dirige sa marche vers la patrie, jusqu’à ce que vienne dans la Gloire le jour du Seigneur… » (Introd.)
1er Janvier : solennité de Marie, Mère de Dieu
Dans l’ordonnance réformée du temps de Noël, il nous semble que tous doivent tourner leur attention vers la réinstauration de la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu.
Placée au 1er janvier, selon l’ancienne coutume de la liturgie de Rome, elle est destiné à célébrer la part qu’a eu Marie au mystère du salut et à exalter la dignité particulière qui en découle pour la Mère très sainte qui nous a mérité d’accueillir l’auteur de la vie ».(§. 5 )
Elle constitue par ailleurs une excellente occasion pour renouveler notre adoration au nouveau-né, Prince de la Paix, pour écouter à nouveau le joyeux message des Anges, pour implorer de Dieu, par la médiation de la Reine de la Paix, le don suprême de la paix…(§ 5)
Pape Paul VI