Commencée en 2004, quand quelques paroissiens me demandaient des copies de mes homélies paroissiales à Saint-Barthélemy, Liège, l’aventure s’est vite étendue à l’arrivée de l’ordinateur. Sans aucune publicité, mais simplement par communication de l’un à l’autre, la liste des abonnés s’est ouverte à plusieurs centaines et a atteint mêmes plusieurs continents : Canada, France, Egypte, Congo, Tanzanie, Polynésie française.
Aujourd’hui les méfaits de l’âge ne me permettent plus de poursuivre : ceci est donc le dernier numéro.
Je tiens à remercier de tout mon cœur ceux et celles qui m’ont fait l’honneur et la joie de s’intéresser à mes petits commentaires et à ceux qui ont travaillé à les transmettre à d’autres.
Surtout je rends grâce à Dieu de m’avoir donné la grâce dominicaine de l’amour de la Parole de Dieu et du désir de la transmettre le plus loin possible.
Je souhaite que beaucoup comprennent que dans une société de bruits qui deviennent parfois des bruits de guerre, où l’on s’engouffre à vitesse folle sans savoir où l’on va, où la mésentente déchire tous les essais de dialogue, il est essentiel que les chrétiens soient de plus en plus nombreux à scruter, à répandre, à proclamer la seule Bonne Nouvelle.
Aujourd’hui précisément la liturgie nous présente Jésus prêchant et repoussé par les gens de son village. Mais il s’échappe et va poursuivre sa prédication ailleurs. Elle atteindra le bout du monde.
Je remercie enfin de tout cœur mon frère Laurent Mathelot, à présent vicaire à l’église de Notre-Dame de la Sarte à Huy, qui avait bien voulu se charger de l’arrangement des textes, de leur illustration et de la gestion des envois et du fichier.
Frère Raphaël Devillers, dominicain