LA PARABOLE DU RICHE ET DE LAZARE
Dans l’antiquité, l’argent était un dieu : « Mammon » – preuve de sa puissance et de sa fascination sur l’homme. A la suite de tous les prophètes, Jésus renverse l’idole, cause de tant d’abus, de corruption et de mort…et qui, a-t-on appris avec stupeur, a même réussi à s’infiltrer dans les bureaux de la banque du Vatican.
Le pape a commencé une grande opération de nettoyage : on sait qu’elle s’annonce très difficile et qu’elle attire sur François quelques haines farouches. La finance, la corruption, les crimes de l’avarice constituent un des thèmes les plus fréquents de sa prédication. Certains disent qu’il joue sa vie !
Il ne s’agit pas de culpabiliser la propriété, d’interdire tous les plaisirs mais de rappeler que si l’argent est indispensable pour vivre, il est vital que ceux qui en ont écoutent les cris et les pleurs de ceux qui en manquent et vont à la mort. Comme tout, l’argent est bon quand il sert à aimer.
Le billet que l’on donne a plus de valeur qu’une image pieuse.